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Exemples d'introductions pour une dissertation sur La Princesse de Clèves (La Fayette)

Épreuve contournable des études littéraires françaises, la dissertation n'en reste pas moins un exercice périlleux pour bon nombre d'élèves. En effet, cet exercice requiert une phase d'analyse qui constitue une étape clé dans la compréhension intrinsèque du sujet étudié, qu'il s'agisse d'un commentaire de texte ou d'une question ouverte.

Exemples d'introduction pour une dissertation sur La Princesse de Clèves (La Fayette)

Credit Photo : Unknown author, Public domain, via Wikimedia Commons

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Ainsi, si dans les dissertations littéraires, le sujet à analyser est souvent clair, proposer une problématique concise et retranscrire par écrit ses réponses s'avèrent être un processus complexe. Le gros du travail consiste dès lors à construire un plan logique mettant en lumière les éléments de réponses apportés. En ce sens, la dissertation comporte 3 grands moments : 1) l'introduction 2) le contenu (axes d'analyse) 3) la conclusion.

Bien que trop souvent sous-estimée, l'introduction a une importance cruciale, car elle sert à dévoiler l'enjeu même de la dissertation.

Ayant un poids disproportionné dans la notation de la copie, cette étape se compose de 4 points fondamentaux. Tout d'abord, l'amorce du sujet (a) est une première approche et permet à la fois d'attirer l'attention du correcteur et de l'encourager à une lecture active. L'analyse des termes du sujet (b) vise ensuite à amener à la problématique (c), autrement dit à ce qui va être le paradoxe littéraire à dépasser. Enfin, l'annonce du plan (d) propose des axes de réponses à la question mise en évidence.

Par conséquent, si la dissertation est bien en soi, un exercice difficile, l'introduction concentre en réalité la plupart des enjeux fondamentaux de cette épreuve. Représentant le travail de réflexion déjà effectué, l'introduction reste avant tout un échantillon représentatif de toute la dissertation et conditionne en ce sens l'appréciation complète du correcteur.

Exemple n°1 : introduction sur l'importance littéraire de ce roman

En 1678, Madame de La Fayette publie de manière anonyme La Princesse de Clèves . Contant les aventures et drames à la cour des Valois dans les dernières années du règne de Henri II, ce roman intrigue par sa modernité. Considéré comme une oeuvre littéraire française de grande importance, ce roman marque l'origine du roman d'analyse, en mettant en lumière la psychologie de ces personnages dans un cadre historique clairement défini.

Il convient dès lors de se demander  : en quoi le récit de La Princesse de Clèves constitue-t-il un roman fondateur dans l'histoire de la littérature française ?

Nous verrons tout d ' abord que La Princesse de Clèves innove dans sa structure. Nous montrerons alors que si la structure évolue, Madame de L a Fayette crée une réelle rupture littéraire par le contenu de son oe uvre.

I - Un premier roman d'analyse 1)     Un roman historique 2)     Un roman emblématique du courant de la préciosité II - Un roman psychologique 1)     Des personnages confrontés à leurs passions dévorantes 2)     Un discours moraliste

Exemple n°2 : introduction sur l'importance de la psychologie dans l'oeuvre

En 1678, Madame de La Fayette publie de manière anonyme, un roman intitulé La Princesse de Clèves. En raison des thématiques abordées, le roman fait rapidement l'objet d'un vif débat littéraire dans la société du XVIIe siècle. En effet, le roman raconte les aventures amoureuses de Mademoiselle de Chartres , une toute jeune fille de 15 ans, partagée entre d'une part, son statut d'épouse du prince de Clèves et d'autre part, son attirance inavouable et socialement interdite pour le duc de Nemours . Sur fond d'histoire d'amour interdite, l'ensemble des personnages évolue au coeur de la cour des Valois, entre les mois d'octobre 1558 et de novembre 1559, autrement dit au temps du roi Henri II. Ce roman met ainsi en évidence un problème complexe, celui de la confrontation entre l'individu, la morale et la société.

Face à ce constat, il convient dès lors de se demander  : en quoi le récit de La Princesse de Clèves constitue-t-il un roman psychologique entièrement novateur dans l'histoire de la littérature française ?

Nous verrons tout d ' abord que La Princesse de Clèves met en valeur l ' individu à travers la description des passions de ces personnages. Nous montrerons cependant que si le récit accorde une place majeure à l ' individu, Madame de L a Fayette n ' en oublie pas pour autant le poids encore important de la société de son temps. I - L'individu ou la description des passions des personnages 1)     La mise en avant de la passion amoureuse 2)     Les combats intérieurs des personnages : entre morale et introspection II - La société ou l'existence d'un roman historique 1)     Le monde de la cour : entre illusions, apparences et faux-semblants 2)     Le poids de la religion dans les mentalités de l'époque

Exemple n° 3 : introduction sur l'importance du caractère historique de l'oeuvre

En 1678, Madame de La Fayette publie de manière anonyme, un roman intitulé La Princesse de Clèves. En raison des thématiques abordées, le roman fait l'objet d'un vif débat littéraire dans la société du XVIIe siècle et devient rapidement une oeuvre littéraire française de grande importance. En effet, le roman raconte les aventures amoureuses de Mademoiselle de Chartres, une toute jeune fille de 15 ans, partagée entre d'une part, son statut d'épouse du prince de Clèves et d'autre part, son attirance inavouable et socialement interdite pour le duc de Nemours. Sur fond d'histoire d'amour interdite, l'ensemble des personnages évolue au coeur de la cour des Valois, entre les mois d'octobre 1558 et de novembre 1559, autrement dit au temps du roi Henri II. Intriguant par sa modernité, ce roman marque ainsi l'origine du roman d'analyse et met en lumière la psychologie de ces personnages dans un cadre historique clairement défini.

Face à ce constat, il convient dès lors de se demander  : en quoi le récit de La Princesse de Clèves constitue-t-il un roman historique entièrement novateur dans l'histoire de la littérature française ?

Nous verrons tout d ' abord que La Princesse de Clèves est un roman reposant sur des éléments historiques réels. Nous étudierons ensuite la manière dont Madame de La Fayette inscrit son roman dans un style et un courant littéraire déjà connus. Enfin, nous montrerons que si ce récit accorde une place secondaire aux personnages historiques, Madame de La Fayette met cependant, l ' accent sur les influences dogmatiques de son époque, partagée entre mouvement janséniste et libertin .

I - Un roman aux éléments historiques marqués 1)     La mise en avant de personnes historiques du temps du roi Henri II 2)     La représentation d'une époque : la vie à la cour II - Un roman aux influences littéraires marquées 1)     Un roman classique… 2)      … qui s'inscrit dans le courant de la préciosité III - Un roman aux influences dogmatiques marquées 1)     Le poids de la religion dans les mentalités de l'époque : le mouvement janséniste 2)     L'apparition du libertinage : un contre-mouvement

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Dissertation princesse de clèves.

Dissertation princesse de Clèves. Comment aborder une dissertation sur le roman de Mme de La Fayette ? Puis, quelle problématique proposer? Enfin, comment trouver une troisième partie progressive et pertinente par rapport au sujet donné? Nous te proposons de traiter un sujet intégralement afin de voir comment ton plan doit évoluer. Toutefois, nous te recommandons vraiment de connaître la méthode à suivre pour réussir une dissertation. (si tu veux retrouver la méthodologie de la dissertation , clique ICI .)

Résumé complet de La princesse de Clèves ICI

Dissertation Princesse de Clèves

Sujet de dissertation: Peut-on dire que La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette est un roman tragique? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur des arguments et exemples précis.

Rappel: pour revoir la méthode de l’introduction de la dissertation , clique ICI .

Problématique: à quelle forme générique appartient le roman de Mme de La Fayette?

Remarque: si tu as besoin de réviser les genres littéraires , lis la fiche en cliquant ICI .

I) Un roman hybride

A/la tragédie: un genre théâtral.

Il s’agit d’abord de définir la tragédie et de rappeler l’évidence. En effet, la tragédie est un sous-genre du théâtre. Or, La princesse de Clèves est évidemment un roman. De plus, la tragédie correspond à des critères spécifiques tels que:

  • Premièrement, la mort du héros.
  • Deuxièmement, le découpage en actes et en scènes.
  • Troisièmement, le traitement de sujets précis tels que la passion et la politique.

B/La princesse de Clèves: le premier roman d’analyse psychologique

Le roman de Mme de La Fayette se distingue du roman tel qu’il se pratiquait auparavant. En effet, l’auteure y aborde l’amour impossible de la princesse de Clèves et du Duc de Nemours. Pour ce faire, elle nous donne accès au ressenti des personnages et à leurs pensées les plus intimes. (Exemple: la scène du bal qui montre alternativement les émotions des deux protagonistes.)

C/Un roman historique

En outre, l’entrée dans l’oeuvre témoigne d’une volonté réaliste. En effet, les premières pages décrivent avec précision la cour des Valois pendant les dernières années du règne d’Henri II.

II)Des aspects tragiques

Cependant, le roman de Mme de La Fayette s’apparente par bien des aspects au tragique.

A/Une action noble

  • En effet, nous venons de le voir, les héros s’inscrivent dans les sphères éminentes de la société de l’époque. Ils évoluent à la cour des Valois. Ainsi, le bal où a princesse de Clèves rencontre le duc de Nemours est donné à l’occasion des fiançailles de Claude de France au Louvre.
  • Par ailleurs, les valeurs que Mme de Chartres inculque à sa fille sont celles de l’aristocratie du XVIIème siècle: l’honneur et la morale.

B/Un registre tragique

En outre, le registre tragique marque l’oeuvre. Nous pouvons constater que les différents aspects qui permettent de définir ce registre tragique peuvent être repérés:

  • Un enchaînement fatal semble mener les personnages à leur perte. Ainsi, la jeune Mlle de Chartres fait la rencontre de celui qui sera son mari dans une joaillerie. Elle l’épouse alors même qu’elle n’éprouve aucun amour pour lui. Ensuite, au bal , elle fait la rencontre du duc de Nemours duquel elle se rapproche, poussée par le roi qui les pousse à partager une danse. Puis, son mari suspicieux après la scène des aveux la fait espionner. L’homme voit que le duc de Nemours entre dans la résidence de Coulommiers mais il interprète mal les signes et croit que la jeune femme a été infidèle causant le chagrin mortel du Prince de Clèves.

C/Une issue fatale

Comme dans une tragédie, le roman s’achève par la mort du Prince de Clèves qui se croit trahi par sa femme. Le destin semble peser sur lui comme sur la Princesse de Clèves. D’ailleurs celle-ci préfère se retirer de la vie sociale.

III)Un roman classique

Finalement, La princesse de Clèves apparaît comme une oeuvre romanesque hybride marquée par le tragique mais ce récit semble surtout refléter la forme et les préoccupations de son époque.

A/Le respect des règles classiques

  • D’abord, le roman repose sur la vraisemblance . En effet, l’histoire racontée pourrait être réelle et ne comporte aucune forme de fantastique. D’ailleurs, les premières pages qui inscrivent le roman dans la forme historique participent de cette vraisemblance. De plus, les actes et les paroles des personnages apparaissent crédibles et permettent de favoriser l’adhésion du lecteur au récit.
  • Ensuite, la bienséance . Selon la pensée classique, les personnages nobles doivent agir et se comporter selon leur rang.

B/Un idéal de la juste mesure

Il faut rappeler que l’oeuvre est écrite à l’époque classique et que l’une des caractéristiques majeures de ce mouvement littéraire et culturel est le respect d’une certaine mesure. Le récit doit donc refléter ce sens de l’épure de même que la justesse des actions. Par exemple, la princesse fait le choix de se retirer de la cour et de ses tentations plutôt que de succomber au charme du Duc de Nemours.

C/La morale classique

Une fois encore, un rappel s’impose. Le XVIIème siècle est le siècle des moralistes. En effet, les auteurs en vogue tels que La Fontaine, Molière, La Rochefoucauld ou encore La Bruyère, bien que par des moyens différents, défendent un idéal moral. Or, le roman trouve son apogée avec la décision inattendue de la princesse de Clèves de renoncer à épouser le duc de Nemours alors même qu’elle est veuve. Elle défend ce choix en expliquant qu’elle veut rester fidèle à la mémoire de son mari.

Merci de ta lecture. Si tu veux aller plus loin, ces fiches peuvent également t’aider:

– Commentaire de texte de la scène de bal .

– Commentaire de la scène des aveux .

– Commentaire de la scène d’espionnage au pavillon (ou scène de la canne des Indes)

– Résumé complet de la princesse de Clèves

4 réflexions sur « Dissertation princesse de Clèves »

Merci beaucoup vous m’êtes d’une grande aide

Merci Ayoub, n’hésite pas à regarder les vidéos sur notre chaîne Youtube en complément!

Merci beaucoup pour votre exemple de sujet et de correction! Je m’entraîne grâce à ça avant l’épreuve.

Merci! Bon courage pour les épreuves du baccalauréat!

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Dissertations sur des oeuvres au programme de l'EAF 2022 = objet d'étude, le roman

Disserter sur une oeuvre intégrale, roman : madame de lafayette, la princesse de clèves, 5 sujets corrigés, le roman et le récit du moyen âge au xxie siècle : œuvre : madame de lafayette, la princesse de clèves parcours : individu, morale et société, roman , le programme du bac de français 2022.

Œuvre : Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves Parcours : Individu, morale et société

  • Sujet  1:
  •  Dans le roman de Madame de Lafayette, est-ce la raison qui guide la princesse ?
  • Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur l'oeuvre au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé et sur votre culture littéraire.
  • Correction du sujet 
  • Sujet 2 : 
  • Selon vous, La Princesse de Clèves est-il un roman de la dissimulation ?
  • Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur l’œuvre de Mme de Lafayette au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé et sur votre culture littéraire.
  • Mme de Clèves a pu être qualifiée, par un critique contemporain, de « triple héroïne de l’amour, de la vertu et des convenances ».
  • En quoi votre lecture de La Princesse de Clèves vous permet-elle de comprendre cette affirmation ?
  • Correction du sujet
  • Peut-on dire que le roman "la Princesse de Clèves" de Mme de Lafayette propose une morale de l'amour? 
  • Vous répondrez à cette question de manière argumentée en utilisant des exemples pris dans le roman, le parcours "individu, morale, société" et vos lectures personnelles 
  • La Princesse de Clèves de La Fayette : un roman classique ou précieux? 

Dissertation sur les Mémoires d'Hadrien,Yourcenar, oeuvre au bac 2022

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Date de dernière mise à jour : 29/04/2023

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Dissertation sur la princesse de clèves: Exemple, Sujet, Intro, Plan détaillé

introduction de dissertation sur la princesse de cleves

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Sujet dissertation princesse de clèves corrigé

La princesse de Clèves est un roman écrit par Madame de La Fayette. Il a été publié en 1678 et raconte l’histoire d’une jeune femme qui tombe amoureuse d’un homme marié. Le sujet de la dissertation peut être abordé sous plusieurs angles. Vous pouvez vous concentrer sur les thèmes du romance, de l’amour et du mariage, ou bien sur les caractéristiques du héros et de l’héroïne. Vous pouvez également vous intéresser à la manière dont le roman reflète la société française du 17ème siècle.

Quoi qu’il en soit, votre dissertation doit commencer par une introduction qui présente le sujet et annonce le plan détaillé de votre argumentation. Le corps de la dissertation sera composé de trois ou quatre parties, chacune contenant plusieurs sous-parties. Enfin, vous conclurez votre dissertatiomn en rappelant les principaux points que vous avez soulevés et en suggérant des pistes de réflexion pour

Citation princesse de clèves dissertation

“Citation princesse de clèves dissertation”

La princesse de Clèves est un excellent exemple de la manière dont un sujet peut être traité en dissertation. Il est possible de commencer par une citation, qui donnera le ton à votre travail. Par exemple, vous pouvez citer Mme de Lafayette : « Elle [la princesse de Clèves] n’est point faite pour le monde où elle vit ». Cette citation met en avant l’idée que la princesse est une femme atypique, qui ne s’adapte pas au milieu dans lequel elle évolue. Vous pouvez ensuite développer cette idée dans votre introduction, et poser le problème central de votre dissertation : en quoi la princesse de Clèves est-elle une figure emblématique des femmes du XVIe siècle ?

Votre plan détaillé peut ensuite aborder plusieurs aspects du roman, et notamment les relations amoureuses qu’entretient la princesses avec le duc de Nemours et le comte de Clèves. Vous pouvez également vous intéresser à sa relation

Exemple de dissertation princesse de clèves

Le roman “La

-Tout d’abord, vous devrez choisir un angle d’approche. Voulez-vous analyser le personnage de la princesse de Clèves en termes psychologiques? Ou bien voulez-vous plutôt étudier son comportement en tant que femme à la cour du Roi Henri II? Il y a plusieurs possibilités, et vous devrez choisir celle qui vous semble la plus intéressante.

– Ensuite, vous devrez faire des recherches approfondies sur le contexte historique du roman. Cela vous aidera à comprendre mieux les motivations du personnage principal.

– Une fois que vous aurez choisi vot

Plan détaillé

La dissertation sur “la Princesse de Clèves” nécessite une introduction, un développement et une conclusion. Le plan détaillé ci-dessous vous aidera à structurer votre devoir :

I. Introduction

A. Présentation du contexte historique B. Présentation du sujet C. Plan de la dissertation

II. Développement

A. Analyse du premier épisode B. Analyse du second épisode C. Analyse du troisième épisode D. Analyse du quatrième épisode E. Analyse du cinquième épisode F. Analyse du sixième épisode G. Analyse du septième épisode

1) Les motifs dans “la Princesse de Clèves”

2) La représentation des femmes dans “la Princesse de Clèves”

3) La question de l’honneur dans “la Princesse de Clèves”

La description de Mlle de Chartres dans La Princesse de Clèves, de Madame de La Fayette, 1678 (1ère partie, chapitre 1) : un commentaire composé

Rédigé le 6 May 2021

9 minutes de lecture

introduction de dissertation sur la princesse de cleves

  • 01. L'extrait commenté
  • 02. Méthode du commentaire composé
  • 03. Le commentaire de l'extrait

Cristèle

L'extrait commenté

Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que  le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l’avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l’éducation de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté, elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner : Madame de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour ; elle lui montrait ce qu’il a d’agréable, pour la persuader plus aisément sur ce qu’elle lui en apprenait de dangereux ; elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité ; les malheurs domestiques où plongent les engagements ; et elle lui faisait voir, d’un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d’une honnête femme, et combien la vertu donnait d’éclat et d’élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance ; mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver cette vertu, que par une extrême  défiance  de soi-même, et par un grand soin de s’attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d’une femme, qui est d’aimer son mari et d’en être aimée. La Princesse de Clèves , Madame de La Fayette, 1678

Méthode du commentaire composé

On rappellera ici la méthode du commentaire composé vu en cours francais :

Ici, nous détaillerons par l'italique les différents moments du développement, mais ils ne sont normalement pas à signaler. De même, il ne doit normalement pas figurer de tableaux dans votre commentaire composé. Les listes à puces sont également à éviter, tout spécialement pour l'annonce du plan.

En outre, votre commentaire ne doit pas être aussi long que celui ici, qui a pour objectif d'être exhaustif. Vous n'aurez jamais le temps d'écrire autant !

Le commentaire de l'extrait

Introduction.

La Princesse de Clèves est un roman écrit par Madame de la Fayette , publié en 1678, de manière anonyme. L’histoire s’intéresse à mademoiselle de Chartres , jeune femme d’une grande beauté qui fera face aux dangers de la cour du Roi au XVIIème siècle. Tiraillée entre son amour pour son amant et ses devoirs conjugaux, elle finira sa vie exilée de tous, contrite de ses fautes morales.

Le passage qui nous occupe est celui où, pour la première fois , le narrateur présente celle qui sera au centre de l’histoire. Femme d’une grande beauté , on la découvre attirant tous les regards de la cour , et on se renseigne sur son éducation, laquelle annonce l’enjeu du roman.

Qui a écrit La Princesse de Clèves ?

Annonce de la problématique

Dès lors, en quoi le portrait de la jeune femme met déjà au jour les dangers correspondant à la vie d’une femme de cour du XVIIème siècle ?

Annonce du plan

Nous verrons dans un premier temps le caractère épidictique (= relatif à l’éloge) de la description. Mais il faudra ensuite dévoiler la vision du monde que sous-entend subtilement cette même description.

Développement

Un portrait élogieux de l'héroïne.

Le portrait qui présente l'héroïne est souvent assuré dans le récit traditionnel par un narrateur omniscient qui présente le corps, l'esprit du personnage ainsi que son passé. Fréquemment, l’enfance du héros ou de l’héroïne est décisive pour la suite de l’histoire, car elle vient expliquer la suite de ses agissements, sur la base des vertus qu’on lui aura inculquées.

Comme le fera plus tard un Stendhal ou un Balzac, Madame de La Fayette prépare le terrain de son histoire dès la description de son héroïne, à travers son apparence et sa biographie.

Le ménagement de l’attente

Il faut préciser que le début du roman se concentre sur un état des lieux historiques de la France. Mlle de Chartres, future princesse de Clèves, n’a pas encore été évoquée. C’est la première occurrence qui signale son existence.

A ce titre, l’auteure ménage son lecteur : les formules impersonnelles ouvrent le passage (« Il parut alors », « l’on doit croire »).

On trouve également des articles indéfinis qui participent de cette même mystification  : « une beauté », « une beauté parfaite ».

Enfin, l’héroïne, dans cet extrait, n’est jamais nommé directement. La Fayette préfère une périphrase  : « Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. » Dès lors, le lecteur sait seulement qu’il s’agit d’ une noble , et que son histoire sera peut-être en lien avec ce statut.

Une fascinante beauté

Mais ces formules impersonnelles n’en décrivent pas moins l’apparence de Mlle de Chartres, avec un lexique relatif à la fascination  : « beauté », « attira », « beauté parfaite », « admiration », « belles personnes ».

Surtout, l’apparition de cette femme provoque la convergence de tous les regards (dont celui du lecteur, fatalement) : elle « attira les yeux de tout le monde. », dit le texte. Dans un lieu habitué à l’exception – la cour -, elle parvient à se démarquer encore.

Comment résumer la princesse de Clèves ?

L’auteure multiplie les hyperboles et les superlatifs  : « une beauté parfaite », « attira les yeux de tout le monde », « admiration ». Il s’agit là d’un éloge typique , même si ce portrait reste abstrait. Le lecteur est invité à s’ imaginer cette beauté, pour parfaire encore l’idéal que représente Mlle de Chartres.

La narratrice souligne qu'elle se fonde sur le témoignage des connaisseurs que sont les courtisans : « l'on doit croire » « les yeux du monde ». On voit la surprise du vidame ; et la narratrice de le confirmer par un commentaire personnel : « avec raison ».

Soumise à une certaine fragilité

Mais la description dérive vite sur la manière dont sa mère, Mme de Chartres, l’a éduquée. Cela témoigne d’une certaine dépendance de la fille vis-à-vis de la mère , impression renforcée par le fait qu’étant au milieu de toutes les attentions, elle peut effectivement se révéler fragile au milieu d'une cour féroce.

Mme de Chartres est en effet une mère hors du commun , qui fait profiter, par son éducation, sa fille de ses qualités extraordinaires . On relève un lexique relatif à l’éducation méliorative  : « vertu », « mérite », « extraordinaires », « cultiver », « aimable », etc.

Mais, en même temps, cette description est tendue vers un deuxième pôle  : si l’éducation de Mme de Chartres a été si louable, c’est qu’elle a pris en compte la réalité des maux de la société des hommes , qui s’incarne avant tout dans les choses de l’amour  :

« elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour ; elle lui montrait ce qu’il a d’agréable, pour la persuader plus aisément sur ce qu’elle lui en apprenait de dangereux. »

Dès lors, la fin du texte prend une tonalité bien plus pessimiste . On relève, pêle-mêle, un vocabulaire relatif au malheur : « dangereux », « tromperies », « infidélité », « malheurs », « difficile », etc. Cette longue phrase, ponctuée de nombreux points-virgules, se rend dynamique et équilibrée à partir de nombreux modaux, via les conjonctions de coordination « mais ».

Aussi, l’impression renvoyée, en combinant le début de l’extrait et la fin, c’est bien que tous la désirent, tous l’épient, car la cour est un monde potentiellement dangereux  ; cela l’isole et fait ressortir une certaine solitude. Fatalement, le personnage est sous la menace.

Cette description, où se dévoilent au moins deux interventions directes du narrateur (« le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » et « La plupart des mères s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner »), laisse à penser qu’il s’agit là d’une certaine vision du monde , que s’apprête à symboliser l’histoire de la princesse de Clèves.

Comment se caractérise le genre pathétique ?

Le portrait comme spectre d'une vision du monde ou les dangers de la cour

La figure de la mère, porte-parole des idées de l'auteur .

Mme de Chartres se distingue « de la plupart des mères » par sa façon de concevoir l’éducation de sa fille.

La première différence notable, au regard des habitudes de l’époque, c’est qu’elle s’est retirée de la cour (« plusieurs années sans revenir à la cour ») pour éduquer sa fille, là où la plupart des mères envoyaient leurs enfants au couvent.

Au lieu du silence, elle se donne tous les moyens de provoquer une prise de conscience chez sa fille  : « Elle faisait souvent des peintures ... », « elle lui montrait », « elle lui contait », « elle lui faisait voir ». L’imparfait utilisé renvoie l’idée d’une répétition inlassable, d’une habitude dans l’éducation  ; et on perçoit les efforts consentis par la mère pour sensibiliser sa fille.

Dans cette énumération se dégage de fait un programme éducatif, qui semble défendre l’auteure, à travers le vocabulaire mélioratif :

  • « cultiver son esprit et sa beauté », pour plaire en société
  • Inculquer et faire aimer « la vertu », pour agir moralement
  • « parler franchement des dangers de la vie », ce qui s’oppose à l’éducation traditionnelle, qui a tendance à éviter les sujets galants
  • Préparer à la vie conjugale, en mettant en « garde contre les dangers de l’amour »
  • Enseigner « une extrême défiance de soi-même », c’est-à-dire prendre garde aux sentiments qui supplanteraient la raison

C’est que, pour affronter le monde, il s’agit d’ avoir des armes puissantes avec soi.

Une démystification de la société de cour

Tout l’enjeu de cette éducation, c’est de faire aimer à sa fille la vertu  : « elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. »

Or, la vertu, selon ces détails, correspond à plusieurs choses :

  • La lucidité, puisque ce que l’amour a « d’agréable » dissimule ce qu’il a de « dangereux » - et il s’agit d’en être consciente pour éviter que les « engagements » ne la plongent dans des trop grands malheurs « domestiques »
  • L’honnêteté, qui apporte de la tranquillité et qui élève la beauté naturelle
  • La fidélité, vis-à-vis de soi-même d’abord (« il était difficile de conserver cette vertu, que par une extrême défiance de soi-même »), et vis-à-vis de son mari, ensuite (« seul peut faire le bonheur d’une femme, qui est d’aimer son mari et d’en être aimée. »)

Car, en définitive, la vertu apporte le bonheur, en ce qu’elle assure à la femme l’amour de son mari autant que l’amour pour son mari.

Comment faire le portrait de la princesse de Clèves ?

En creux se dégage donc une vision tragique de l’être humain  : infiniment fragile, lancé dans un monde trompeur et cruel , il s’agit de résister aux tentations omniprésentes, dont la cour représente la quintessence.

Car l’insistance sur la vertu fait voir la vision que l’auteur a de la cour. L’accent est mis sur le champ lexical de l’honnêteté  (« vie d'une honnête femme » « vertu » « conserver cette vertu » « défiance », « aimer son mari et en être aimé »), pour mieux dénoncer de façon implicite la société de cour qui incite, au contraire, à l’infidélité.

Amour et vertu s’opposent dans cette vision  : l’amour mène aux « malheurs domestiques », tandis que la vertu donne de « l’éclat » et de « l’élévation ». Le seul amour qui vaille, c’est l’amour conjugal « qui seul peut faire le bonheur d’une femme ». Du reste, c’est précisément cette opposition qui sera l’enjeu du roman : la future princesse de Clèves sera tiraillée entre son amour pour le duc de Nemours et ses devoirs envers le prince de Clèves.

Se dévoile ici l’ éducation rigoriste et moraliste des jansénistes , courant religieux dont Madame de la Fayette était très proche.

Ce portrait de l'héroïne, apparemment classique et idéalisé, laisse transparaître une véritable vision du monde propre à l'auteure : la figure d'exception qu'est l'héroïne laisse ressortir une fragilité profonde par son caractère candide et sa jeunesse, au regard de la vilénie propre au monde dans lequel elle évolue.

L'auteur exprime ici avec délicatesse et raffinement une vision tragique de l'existence humaine qui doit en permanence se méfier de son environnement. Surtout, elle renouvelle le genre romanesque en manifestant un souci de réalisme implicite : l’intérêt n’est plus portée sur des parcours héroïques de vie, des grands voyages ou des victoires merveilleuses ; Madame de la Fayette veut présenter une vision tragique de la condition humaine à partir d’une subtilité dans la représentation de son histoire.

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introduction de dissertation sur la princesse de cleves

Ancien étudiant de classe préparatoire b/l (que je recommande à tous les élèves avides de savoir, qui nous lisent ici) et passionné par la littérature, me voilà maintenant auto-entrepreneur pour mêler des activités professionnelles concrètes au sein du monde de l'entreprise, et étudiant en Master de Littératures Comparées pour garder les pieds dans le rêve des mots.

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Mme de La Fayette

Introduction ã  la princesse de clã¨ves.

La Princesse de Clèves est un roman aux belles sonorités musicales sur un sujet toujours d’actualité : les conflits entre l’amour, le devoir et le mariage. C’est aussi le premier roman qui mêle des personnages ayant existé et des personnages imaginaires.

Rien de plus naturel que d'inscrire cette oeuvre au programme des lycées. La vidéo ci-après offre aux lycéens et à leurs enseignants les clés pour aborder le roman avec aisance , le replacer dans son époque et en saisir la trame...

La Princesse de Clèves (texte intégral)

Amours, intrigues et guerres, hier et aujourd'hui.

La Princesse de Clèves  a été publié sans nom d'auteur par madame de La Fayette en 1678, sous le règne de Louis XIV à son apogée (traité de Nimègue). L'intrigue reflète avec pudeur ses émois de jeunesse et sa relation amoureuse avec le duc de La Rochefoucauld, l'auteur des Maximes,  mais se situe 120 ans plus tôt, en 1558 et 1559, soit il y a près de 500 ans.

Nous sommes en pleine Renaissance . Copernic vient de prouver que la Terre n’est pas au centre de l’univers comme on le croyait mais tourne autour du Soleil. Les Espagnols conquièrent le Mexique et le Pérou . Les Portugais s’installent aux Indes. Les Européens découvrent le tabac mais aussi l’or et l’argent du Nouveau Monde. Luther et Calvin se scandalisent de l’excès de luxe et établissent le protestantisme, une nouvelle religion en rupture avec le catholicisme.

Le roi de France est Henri II, qui a succédé à son père François Ier . À 40 ans, il a déjà eu dix enfants de sa femme Catherine de Médicis mais son amour va tout entier à sa maîtresse Diane de Poitiers , duchesse de Valentinois, de vingt ans plus âgée que lui. Madame de La Fayette s’en étonne : « La duchesse de Valentinois était de toutes les parties de plaisir, et le roi avait pour elle la même vivacité et les mêmes soins que dans les commencements de sa passion. Madame de Clèves, qui était dans cet âge où l'on ne croit pas qu'une femme puisse être aimée quand elle a passé vingt-cinq ans, regardait avec un extrême étonnement l'attachement que le roi avait pour cette duchesse, qui était grand-mère, et qui venait de marier sa petite-fille » .

Notre romancière décrit très joliment la cour du roi : « La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. Ce prince était galant, bien fait et amoureux… »  La cour se déplace de fête en fête, entre Paris et les châteaux de la Loire, dont Chambord . « Jamais cour n'a eu tant de belles personnes et d'hommes admirablement bien faits ; et il semblait que la nature eût pris plaisir à placer ce qu'elle donne de plus beau, dans les plus grandes princesses et dans les plus grands princes » , souligne madame de La Fayette.

Nous croisons au fil du roman la jeune reine d’Écosse Marie Stuart , mariée à l’héritier du trône, le dauphin François, et à ce titre appelée « madame la dauphine » . Elle aura un destin tourmenté et finira décapitée mais en attendant, elle fait tourner la tête à beaucoup de jeunes nobles.

Les intrigues et la guerre sont omniprésentes… Le vieux connétable Anne de Montmorency s’est fait capturer à Saint-Quentin par les Espagnols que commande le fougueux duc de Savoie Emmanuel-Philibert. Pour faire libérer son chef des armées, le roi se dispose à donner en mariage au duc sa sœur Marguerite de Valois, qui ne demande pas mieux ! Par la même occasion, il prévoit de marier sa fille aînée Élisabeth avec le roi d’Espagne Philippe II.

Henri II ne sait pas encore que ce double mariage lui sera fatal. Pendant les festivités, le 10 juillet 1559, il sera horriblement blessé d’un éclat de lance dans l’œil. Le jeune François II lui succèdera sur le trône avec à ses côtés Marie Stuart. Vingt ans l’un et l’autre.

Dans ce monde tourbillonnant, le roman met en scène une jeune femme parée de tous les dons, mademoiselle de Chartres. Elle  est interprétée par Marina Vlady dans le film qui a été tiré du roman par Jean Delannoy en 1961.

Mademoiselle de Chartres repousse plusieurs prétendants tel le chevalier de Guise dont la famille s’illustrera plus tard dans les guerres de religion entre catholiques et protestants. Finalement, elle se marie par convenance mais sans amour au prince de Clèves, tombé follement amoureux d'elle (Jean Marais dans le film de 1961).

Elle se serait accommodée de cette situation si la passion n'était brusquement entrée dans son cœur avec la rencontre d'un homme plus séduisant qu'aucun autre, monsieur de Nemours (Jean-François Poron dans le film de 1961). La princesse de Clèves et le duc de Nemours se lient d’amour à la faveur d’un grand bal organisé au Louvre pour les fiançailles du duc de Lorraine et de la seconde fille du roi, madame Claude de France.

La jeune femme va-t-elle céder à sa passion ? Ou bien s’en tenir aux dernières volontés de sa mère : « Vous avez de l'inclination pour monsieur de Nemours… Vous êtes sur le bord du précipice. Songez ce que vous devez à votre mari ; songez ce que vous vous devez à vous-même, et pensez que vous allez perdre cette réputation que vous vous êtes acquise, et que je vous ai tant souhaitée. Ayez de la force et du courage, ma fille, retirez-vous de la cour, obligez votre mari de vous emmener ; ne craignez point de prendre des partis trop rudes et trop difficiles, quelque affreux qu'ils vous paraissent d'abord ; ils seront plus doux dans les suites que les malheurs d'une galanterie. »  ? C’est tout l’enjeu du roman...

En introduisant des personnages historiques dans son récit, madame de La Fayette s'est amusée à brouiller les frontières entre réalité et fiction. À sa suite, de grands romanciers se sont engouffrés dans cette voie, le plus connu étant Alexandre Dumas.

La Renaissance vue par Mme de La Fayette

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Isabelle Grégor

Isabelle Grégor

Isabelle Grégor a obtenu un doctorat de Lettres modernes avec une thèse consacrée au récit de voyage de Bougainville. Cette thèse a donné lieu à des publications, par exemple dans la Revue d'Histoire maritime , et à des conférences dans des colloques scientifiques. Notre collaboratrice a également passé avec succès le concours de CAPES en 2008 et enseigne les lettres dans un lycée de Poitou-Charentes.

Lui écrire  isabelle.gregor[a]wanadoo.fr

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  • Cours : La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette

La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette Cours

Parcours : réflexions sur « individu, morale et société ».

L'intitulé du parcours met en relation l'individu, c'est-à-dire la personne dans sa singularité, et la société, c'est-à-dire le groupe social, la communauté.

L'individu s'inscrit dans le groupe social auquel il appartient. Il peut se penser et être pensé comme faisant partie de ce groupe, s'intégrant à ce groupe, ou s'en distinguant.

Le roman est le genre littéraire qui permet de mieux développer le personnage. Le romancier interroge l'individu et illustre de manière privilégiée la relation qu'il entretient avec la société. Ce rapport est pensé de manière différente selon l'époque. Les questions qui se posent sont :

  • Comment l'individu s'inscrit-il dans la société ?
  • Quelle part y prend-il ?
  • Quel regard porte-t-il sur la société ?
  • Quel regard la société porte-t-elle sur lui ?

L'intitulé du parcours indique un axe dans l'étude de ces rapports, celui de la morale, terme central de l'intitulé :

  • Quelle morale la société impose-t-elle à l'individu ?
  • Dans quelle mesure cette morale sociale se présente-t-elle à lui comme une contrainte ?
  • Peut-il s'en libérer ?
  • En quoi la morale influence-t-elle son rapport aux autres, ses choix, ses décisions, sa destinée ?

L'auteur : Madame de La Fayette (1634-1693)

Portrait de la romancière Madame de La Fayette

Marie-Madeleine Pioche de la Vergne naît en 1634, dans une famille de petite noblesse. Elle devient demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche à 17 ans, et fréquente ainsi la cour et les salons littéraires. À 21 ans, elle épouse le comte de La Fayette, un homme plus âgé qu'elle, et devient Madame de La Fayette.

Elle se lie d'amitié avec la romancière Madeleine de Scudéry, auteure notamment de Clélie, histoire romaine (1654-1660), représentant du mouvement précieux. Madeleine de Scudéry tient un salon littéraire : Madame de La Fayette y rencontre des personnalités littéraires majeures, en particulier le moraliste La Rochefoucauld, qui devient son ami. Devenue la favorite d'Henriette d'Angleterre, belle-sœur du roi Louis XIV, Madame de La Fayette côtoie les grands seigneurs de la cour et crée son propre salon.

Elle publie anonymement la nouvelle La Princesse de Montpensier (1662) qui rencontre un grand succès, puis le roman Zaïde (1670-1671), et surtout La Princesse de Clèves (1678). Elle écrit également d'autres nouvelles, comme « La Comtesse de Tende » et « Histoire d'Henriette d'Angleterre », qui seront publiées à titre posthume. Elle se retire de la cour et des mondanités pour se tourner vers la religion à la fin de sa vie. Elle meurt en 1693.

L'œuvre : La Princesse de Clèves (1678)

La Princesse de Clèves est considéré comme le premier roman d'analyse français. Il a bénéficié d'un grand succès au moment de sa publication. Le récit met en scène une jeune aristocrate de la cour de France qui lutte contre une passion amoureuse.

Le roman est publié anonymement en 1678. Madame de La Fayette n'a jamais revendiqué clairement la maternité de cette œuvre, à la composition de laquelle La Rochefoucauld a certainement participé.

Le roman rencontre un très grand succès lors de sa publication, mais il suscite aussi une querelle littéraire, à propos notamment de la vraisemblance. En effet, certains jugent l'aveu de Mme de Clèves à son mari très inconvenant.

L'action du roman se situe en 1558-1559, époque de la Renaissance, à la cour de Henri II. La narratrice en fait longuement l'éloge au début du roman. La cour de Henri II n'est qu'une transposition de la cour de Louis XIV. Si les personnages principaux du roman portent des noms historiques, l'histoire est fictive. Cet ancrage historique inscrit le personnage dans une société de cour, où chacun est sous le regard de l'autre et se donne en spectacle en permanence. La société joue donc un rôle primordial.

Ce roman est considéré comme le premier roman d'analyse de la littérature française : la peinture du cœur (et notamment de la passion amoureuse) en est le principal objet, et non l'action proprement dite. L'individu est par conséquent au cœur de l'intrigue et le récit explore ses émotions intérieures et sa conscience morale.

L'héroïne du roman, la jeune Mademoiselle de Chartres, apparaît pour la première fois à la cour au début du roman. Sa beauté fait grande impression et elle est demandée en mariage par le prince de Clèves. Elle l'épouse sans amour, sur les conseils de sa mère Mme de Chartres. Au cours du bal organisé au Louvre pour les fiançailles de la fille du roi, elle rencontre le duc de Nemours. Ils tombent immédiatement amoureux l'un de l'autre, et M. de Nemours ne manque pas de lui faire connaître ses sentiments. Toutefois, Mme de Clèves, épouse fidèle, vertueuse et ayant reçu une éducation morale très stricte de la part de sa mère, refuse de s'abandonner à la passion et lutte contre ses sentiments, qu'elle tente de cacher au départ à M. de Nemours et à son mari.

L'héroïsme n'aura de cesse de lutter contre sa passion, par vertu et par fidélité à son époux. La morale collective se heurte ici aux sentiments individuels.

Textes-clés

La rencontre au bal, première partie.

Toute la cour est réunie pour les fiançailles de la fille du roi. C'est à cette occasion que la princesse de Clèves et le duc de Nemours se rencontrent pour la première fois.

« Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer , pour se trouver le soir au bal et au festin royal qui se faisaient au Louvre . Lorsqu'elle arriva , l'on admira sa beauté et sa parure ; le bal commença , et comme elle dansait avec M. de Guise 1 , il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle , comme de quelqu'un qui entrait , et à qui on faisait place . Mme de Clèves acheva de danser et pendant qu'elle cherchait des yeux quelqu'un qu'elle avait dessein de prendre 2 , le roi lui cria de prendre celui qui arrivait. Elle se tourna, et vit un homme qu'elle crut d'abord 3 ne pouvoir être que M. de Nemours , qui passait par-dessus quelques sièges pour arriver où l'on dansait. Ce prince était fait d'une sorte , qu' il était difficile de n'être pas surprise de le voir quand on ne l'avait jamais vu , surtout ce soir-là, où le soin qu'il avait pris de se parer augmentait encore l'air brillant qui était dans sa personne ; mais il était difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois, sans avoir un grand étonnement .

M. de Nemours fut tellement surpris de sa beauté , que, lorsqu'il fut proche d' elle, et qu'elle lui fit la révérence , il ne put s'empêcher de donner des marques de son admiration . Quand ils commencèrent à danser , il s'éleva dans la salle un murmure de louanges . Le roi et les reines 4 se souvinrent qu'ils ne s'étaient jamais vus, et trouvèrent quelque chose de singulier de les voir danser ensemble sans se connaître. »

1 Ancien soupirant de Mme de Clèves. 2 Prendre : prendre pour danser. 3 D'abord : immédiatement. 4 Le roi Henri II, son épouse et la reine dauphine, épouse du fils aîné du roi, future reine de France.

  • Théâtralisation : préparatifs, entrée en scène, protocole et danse
  • Contexte mondain et officiel (présence de la famille royale)
  • Beauté exceptionnelle des personnages
  • Admiration de la cour pour les personnages
  • Caractéristiques du coup de foudre : premier regard, reconnaissance immédiate, surprise et admiration
  • Périphrases créant un effet d'attente

Mouvements du texte :

  • Premier mouvement, une rencontre théâtralisée : de « Elle passa » à « qui arrivait. ».
  • Deuxième mouvement, un coup de foudre : de « Elle se tourna » à « de son admiration. ».
  • Troisième mouvement, le rôle de la cour : de « Quand ils commencèrent » à la fin.

L'essentiel à retenir du texte :

  • Le spectacle de la société : La rencontre a lieu dans un contexte mondain et officiel, qui réunit toute la cour pour un événement de la plus haute importance. Les préparatifs, la mise en scène, le respect du protocole, la présence du roi contribuent à donner à cette scène un caractère solennel.
  • Individu et société : Cette scène de rencontre inscrit d'emblée l'histoire d'amour entre les personnages dans un cadre social déterminé (et non dans un cadre privé). Le roi ordonne en quelque sorte leur rencontre en invitant Mme de Clèves à danser avec M. de Nemours et assiste plus loin à leurs premiers pas de danse. Toute la cour s'extasie devant le couple qu'ils forment : en raison de leur très grande beauté, ils incarnent une sorte de couple idéal, héroïque.
  • Un coup de foudre : La rencontre présente toutes les caractéristiques de la scène traditionnelle de coup de foudre : échange de regards ; immédiateté ; reconnaissance ; impression de surprise et de ravissement. L'amour au premier regard est évoqué avec une pudeur caractéristique du style précieux et classique, comme en témoignent les litotes.

La lettre, troisième partie

La princesse de Clèves intercepte une lettre d'amour destinée à une autre et croit que M. de Nemours en est l'auteur, ce qui cause en elle un sentiment de jalousie jusqu'alors inconnu. Elle découvre par la suite qu'il s'agissait d'un malentendu, mais garde de cet épisode un souvenir douloureux.

« Elle avait ignoré jusqu'alors les inquiétudes mortelles de la défiance 1 et de la jalousie ; elle n'avait pensé qu'à se défendre 2 d'aimer M. de Nemours et elle n'avait point encore commencé à craindre qu' il en aimât une autre . Quoique les soupçons que lui avait donnés cette lettre fussent effacés, ils ne laissèrent pas 3 de lui ouvrir les yeux sur le hasard 4 d'être trompée et de lui donner des impressions de défiance et de jalousie qu'elle n'avait jamais eues. Elle fut étonnée de n'avoir point encore pensé combien il était peu vraisemblable qu'un homme comme M. de Nemours, qui avait toujours fait paraître tant de légèreté avec les femmes, fût capable d'un attachement sincère et durable . Elle trouva qu'il était presque impossible qu'elle pût être contente de sa passion. Mais quand je le pourrais 5 être, disait-elle, qu'en veux-je faire ? Veux-je la souffrir 6 ? Veux-je y répondre ? Veux-je m'engager dans une galanterie 7 ? Veux-je manquer à 8 M. de Clèves ? Veux-je me manquer à moi-même ? Et veux-je enfin m'exposer aux cruels repentirs et aux mortelles douleurs que donne l'amour ? Je suis vaincue et surmontée par une inclination qui m'entraîne malgré moi . Toutes mes résolutions sont inutiles ; je pensai hier tout ce que je pense aujourd'hui et je fais aujourd'hui tout le contraire de ce que je résolus hier . »

1 Défiance : méfiance. 2 Se défendre : s'empêcher. 3 Ils ne laissèrent pas : ils ne manquèrent pas. 4 Le hasard : l'éventualité. 5 Quand je pourrais… : si je pouvais… 6 Souffrir : supporter. 7 Galanterie : relation amoureuse. 8 Manquer à : être infidèle à.

  • Analyse de soi
  • Tournure passive et passivité avec « m » COD du verbe
  • Souffrance causée par la passion amoureuse
  • Jalousie et crainte de l'infidélité
  • Accumulation d'interrogations anaphoriques
  • Chiasme montrant l'incapacité à se contrôler
  • Premier mouvement, l'analyse de la jalouse : de « Elle avait ignoré » à « contente de sa passion. ».
  • Second mouvement, pensées intérieures de Mme de Clèves : de « Mais quand je le pourrais » à la fin.
  • Un passage d'introspection : La princesse de Clèves, personnage principal du roman, se trouve face à elle-même : c'est l'individu ici qui doit se regarder en face. Elle est amenée à analyser ses propres sentiments. Pour la première fois, elle connaît la jalousie amoureuse. Les verbes de pensée sont nombreux et la syntaxe rend compte de cette analyse progressive, qui aboutit à un passage de discours direct rapportant les pensées du personnage (ses questions notamment).
  • L'expérience de la jalousie : La jalousie est l'objet principal de la réflexion, en raison de ce que la princesse de Clèves vient de vivre. Elle craint l'infidélité de M. de Nemours, son inconstance. Progressivement, elle en vient à réaliser, avec lucidité, qu'il n'est pas homme à n'aimer qu'une seule femme éternellement.
  • La passion amoureuse : Cet épisode fait prendre conscience à la princesse de Clèves des dangers de l'amour. Elle mesure combien il peut faire souffrir, s'interroge sur ses propres intentions et réalise qu'elle ne peut, malgré toutes ses résolutions, vaincre la passion. La fin du passage en particulier rend compte de son état de passivité et de son impuissance face à la passion amoureuse. Cela explique et justifie par avance la décision qu'elle prendra à la fin du récit.

Le refus de la princesse, quatrième partie

Après la mort de M. de Clèves et une fois la période de deuil passée, M. de Nemours espère que la princesse de Clèves acceptera de l'épouser. Or celle-ci refuse et justifie sa décision dans le passage suivant.

« [ — […] Par vanité ou par goût, toutes les femmes souhaitent de vous attacher 1 . Il y en a peu à qui vous ne plaisiez ; mon expérience me ferait croire qu'il n'y en a point à qui vous ne puissiez plaire. Je vous croirais toujours amoureux et aimé et je ne me tromperais pas souvent. Dans cet état néanmoins, je n'aurais d'autre parti 2 à prendre que celui de la souffrance ; je ne sais même si j' oserais me plaindre . On fait des reproches à un amant ; mais en fait-on à un mari, quand on n'a qu'à lui repro cher de n'avoir plus d'amour ? ] [ Quand je pourrais 3 m'accoutumer à cette sorte de malheur , pourrais -je m'accou tumer à celui de croire voir toujours M. de Clèves vous accuser de sa mort, me reprocher de vous avoir aimé, de vous avoir épousé et me faire sentir la dif férence de 4 son attachement au vôtre ? ] [ Il est impossible , continua-t-elle, de passer par-dessus des raisons si fortes : il faut que je demeure dans l'état où je suis et dans les résolutions que j'ai prises de n'en sortir jamais. ]

— Hé ! croyez-vous le pouvoir, madame ? s'écria M. de Nemours. Pensez-vous que vos résolutions tiennent contre un homme qui vous adore et qui est assez heureux pour vous plaire ? Il est plus difficile que vous ne pensez , madame, de résister à ce qui nous plaît et à ce qui nous aime . Vous l'avez fait par une vertu austère, qui n'a presque point d'exempl e ; mais cette vertu ne s'oppose plus à vos sentiments et j'espère que vous les suivrez malgré vous.

— Je sais bien qu' il n'y a rien de plus difficile que ce que j'entreprends , répliqua Mme de Clèves ; je me défie 5 de mes forces au milieu 6 de mes raisons. Ce que je crois devoir à la mémoire de M. de Clèves serait faible s'il n'était soutenu par l'intérêt de mon repos ; et les raisons de mon repos ont besoin d'être soutenues de celles de mon devoir . Mais, quoique je me défie de moi-même , je crois que je ne vaincrai jamais mes scrupules et je n'espère pas aussi de surmonter l'inclination que j'ai pour vous . Elle me rendra malheureuse et je me priverai de votre vue, quelque violence 7 qu'il m'en coûte . Je vous conjure 8 , par tout le pouvoir que j'ai sur vous , de ne chercher aucune occasion de me voir. »

1 Attacher : séduire. 2 Parti : résolution. 3 Quand je pourrais… : si je pouvais… 4 La différence de : la différence entre. 5 Je me défie : je me méfie. 6 Au milieu de : au plein cœur de. 7 Violence : souffrance. 8 Je vous conjure : je vous supplie.

  • [] Premier argument
  • [] Deuxième argument
  • [] Conclusion
  • Conditionnel à valeur d'irréel du présent, hypothèse rejetée par Mme de Clèves
  • Champ lexical de l'amour
  • Expression de la vertu, du devoir et de la résolution
  • Difficulté du parti pris de Mme de Clèves
  • Questions rhétoriques
  • Premier mouvement, argumentation de la princesse de Clèves : de « Par vanité » à « n'en sortir jamais. ».
  • Deuxième mouvement, contre-argumentation de M. de Nemours : de « Hé ! croyez-vous » à « malgré vous. ».
  • Troisième mouvement, confirmation de la princesse de Clèves : de « Je sais bien » à la fin.
  • Le refus motivé de la princesse de Clèves : La princesse de Clèves justifie son refus d'épouser le duc de Nemours. Elle avance principalement deux arguments : la crainte de ne plus être aimée (et la souffrance que cela lui causerait) ; le devoir de respecter son défunt mari (mort d'avoir cru qu'elle lui était infidèle). Ces deux arguments sont présentés comme complémentaires, comme se soutenant l'un l'autre. Ils expliquent le refus catégorique de la princesse, sa détermination à ne plus jamais revoir M. de Nemours.
  • Choix individuels et morale : La princesse de Clèves en appelle au devoir, utilisant le lexique de la morale et de la vertu. C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour. Toutefois, ses arguments ne parviennent pas à convaincre la princesse.
  • Une femme héroïque : La résolution de la princesse de Clèves fait d'elle une véritable héroïne, tant le parti qu'elle prend est difficile à tenir, ce qu'elle reconnaît elle-même. Elle admet que cette décision la fait et la fera souffrir, mais elle demeure résolue. Cette vertu a été jugée invraisemblable à l'époque de la publication du roman. Le public ne comprenait pas que la princesse se refuse à l'amour alors que rien ne lui interdisait, aux yeux de la société, d'épouser M. de Nemours. Pourtant, ce refus révèle une crainte très classique de la passion, démesurée, incontrôlable et source de souffrance. En cela, la princesse de Clèves incarne un idéal de mesure et de maîtrise de soi caractéristique de l'éthique classique.
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introduction de dissertation sur la princesse de cleves

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La Princesse de Clèves : individu, morale et société

  • Sarah Sauquet

Roman étonnamment moderne qui a pour héroïne le " modèle le plus achevé de la pudeur discrète et réfléchie ", La Princesse de Clèves est au programme du bac de français 2020-2021. Nous verrons comment utiliser Gallica pour l’étudier en classe de première.

introduction de dissertation sur la princesse de cleves

La Princesse de Clèves , Comtesse de La Fayette, illustré par  Serge de Solomko, F. Ferroud, Paris, 1925.  

Comprendre et s’approprier le roman

On peut découvrir le roman dans l’édition recommandée par Gallica , mais aussi admirer la superbe édition illustrée par Serge de Solomko . L’essai Mme de La Fayette propose un résumé du roman. Histoire du roman moderne permet de replacer La Princesse de Clèves dans l’histoire du roman, et de comprendre l’évolution du genre vers le roman psychologique .

Le roman d’une précieuse

Le roman accorde une place importante à l’amour et il est l’œuvre d’une précieuse. Toujours dans Histoire du roman moderne , René Albérès établit un parallèle entre L’Astrée et La Princesse de Clèves et explique en quoi le roman de Mme de La Fayette est un roman précieux, " en "analysant" les sentiments et en les transformant en casuistique ou en rhétorique ". Pour comprendre ce mouvement et ses enjeux, on peut découvrir Clélie de Madeleine de Scudéry, livre de chevet des Précieuses, mais également le Dictionnaire des Précieuses , qui permet d’appréhender le vocabulaire précieux que peut employer Mme de La Fayette.

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Un roman qui fait débat

La Princesse de Clèves doit sa renommée à ses analyses psychologiques, mais aussi aux polémiques qu’il déclencha. Toujours dans l’essai Mme de La Fayette , le comte d’Haussonville rappelle que l'opinion a pu attribuer la paternité du roman au duc de La Rochefoucauld . Son auteur revient surtout sur les débats suscités par le comportement et la vertu de l’héroïne, en citant une lettre de Mme de Sévigné . On pourra aussi lire un numéro du Mercure Galant de juillet 1678 dans lequel Donneau de Visé, son fondateur, tente  de répondre au débat sur la vraisemblance de l’aveu de Mme de Clèves à son mari .

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Les Lettres à Madame la Marquise *** sur "La princesse de Clèves" de Jean-Baptiste-Henri de Valincour sont d’autant plus intéressantes à exploiter qu’il s’agit d’une œuvre de fiction, qui s’empare d’un "fait divers" littéraire. Un numéro du bulletin de la Société du XVII e siècle apporte un éclairage précis sur les raisons de ces polémiques. Jean Cordelier y explique d’ailleurs pourquoi, selon lui, la scène fondamentale du roman n’est pas tant l’aveu de la princesse à son mari que l’échange qu’elle a avec M. de Nemours , après la mort de M. de Clèves. Enfin, pour comprendre la dimension extraordinaire de cet aveu, écouté par M. de Nemours, on pourra se plonger dans l’II, 6 de Britannicus de Racine, parfait exemple de triple énonciation dans le théâtre classique.

La Princesse de Clèves, ou l’individu et sa morale au sein de la société

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De la cour de Louis XIV à la cour des Valois

Madame de La Fayette, sa vie et ses œuvres revient sur le roman à clefs qu’est La Princesse de Clèves et sur la façon dont la romancière s’est emparée de faits et personnages réels pour les transformer . Le roman se déroule à la fin du règne de Henri II. Pour mieux cerner l’atmosphère décrite, on pourra consulter L’Histoire de France , par Guizot, dans lequel l’historien brosse le portrait du roi , mais surtout Les Mœurs polies et la littérature de cour sous Henri II . Édouard Bourcier y évoque les danses de l’époque, l’étiquette à respecter lors des bals. L’auteur y dresse le tableau des comportements amoureux et sociaux de l’époque, entre courtisanerie et galanterie. Si l’on souhaite prolonger la réflexion l’on pourra lire le dernier chapitre, " La France du XVI e siècle ", de l’ouvrage La France sous Henri II . Henry Lemonnier y explique la transformation de la féodalité en noblesse de Cour, mais aussi comment la Renaissance donna " le sentiment de l’histoire ", apprit à " comparer, à juger, à raisonner ". La Renaissance est annonciatrice de l’honnête homme du XVII e siècle, " propre à concevoir un certain idéal de beauté […] mais fermé à toute conception qui n’était pas classique ".

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La circulation de la parole dans le monde

Un numéro de 1993 de la revue XVII e siècle propose plusieurs articles consacrés au roman, abordant aussi bien le tragique que le savoir et le secret ou la parole , en tant que discours rapporté, déformé, dérobé et interprété. Si l’on veut prolonger cette réflexion grâce à des œuvres littéraires, l’on pourra par exemple lire Orgueil et préjugés dans lequel Darcy avoue son amour à Elizabeth dans une lettre, mais aussi Phèdre où Oenone s’empare de l’aveu amoureux de l’héroïne pour créer mensonges et conflits. Enfin, Le Diable au corps constitue une intéressante réécriture du roman.

La tentation de plaire

Le prince de Nemours est un personnage qui souhaite plaire et est poussé par son orgueil. Dans la seconde partie du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes , Jean-Jacques Rousseau apporte un éclairage très intéressant sur les passions nées de l’amour-propre. Il explique comment l’être humain, flatté, peut se dégrader lorsqu’il est regardé par autrui. Rousseau s’empare des métaphores du chant et du bal, lieux d’observation privilégiés, pour expliquer qu’avec la création de la société naissent la conscience de la beauté, la jalousie, l’envie d’être admiré et son corollaire, l’adultère !

La Princesse de Clèves , ou l’individu et sa morale en dehors de la société

L’éducation comme bagage pour entrer dans le monde.

Au début du roman, Mme de La Fayette brosse le portrait de l’héroïne, et évoque l’éducation qu’elle a reçue, notamment de sa mère. L’ouvrage Instruction pour une jeune princesse, ou l’idée d’une honnête femme donne un aperçu assez précis des principes qui ont dû être inculqués à Mlle de Chartres, tels que la supériorité de la bonté sur la beauté ou l’importance du renoncement et d’une forme d’humilité . En prolongement, l’on pourra découvrir l’ Avis d’une mère à sa fille à la marquise de Lambert qui témoigne de la grande exigence morale, au XVIII e siècle, d’une mère envers sa fille, mais aussi le roman Les Illustres Françaises , de Robert Challe, qui met en scène des héroïnes exemplaires, qui voient leurs principes remis en cause avec leur entrée dans le monde.

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Le renoncement hissé au rang de vertu

Dans Le Roman au dix-septième siècle , André Le Breton explique le paradoxe qui fait la modernité de ce roman : écrit dans une langue contenue et classique , il se veut l’expression de sentiments intenses. Pourtant, en faisant le choix de l’absence de bonheur, " même dans le devoir ", Mme de La Fayette nous propose une œuvre d’un classicisme cornélien. Le renoncement dont fait preuve la princesse de Clèves n’est pas sans rappeler la morale janséniste. Pour comprendre le jansénisme, on pourra consulter Le Jansénisme, étude doctrinale , dans lequel Jules Paquier évoque l’aspiration des jansénistes à la grandeur et à la vertu , un héroïsme qui confine à la souffrance ainsi que la tentation de la réclusion . On pourra enfin lire La Duchesse de Langeais d’Honoré de Balzac, dans lequel l’héroïne choisit de renoncer à l’amour et finit ses jours dans un couvent espagnol.   Pour aller plus loin...

  • Les Fausses Confidences : théâtre et stratagème
  • Préparer le bac de Français a vec Gallica
  • Le Malade imaginaire : spectacle et comédie
  • Héros de la littérature pour la jeunesse, épisode 3 : sales gosses contre princesses
  • Gabriel de Montgommery, entre histoire et roman
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Les vidéos pour définir les termes sont très bien faites, j'aime beaucoup c'est ludique. Le barbus joue bien son rôle.

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introduction de dissertation sur la princesse de cleves

La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette (1678) : Introduction à l'oeuvre Individu, morale et société

Œuvre d’une extrême importance, à l’origine du « roman d’analyse » (donc de tous les romans ultérieurs), dans laquelle apparaît pour la première fois dans un roman une psychologie en action dans un « personnage » romanesque à l’intérieur d’un cadre historique précis, qui ne sert pas seulement de décor mais fait partie intégrante de l’œuvre ; importance également du point de vue de l’art classique dont cette œuvre, tant dans son contenu que dans son style est la plus belle manifestation.

I. Le Roman dans son époque

(Cf. édition G.F. de J. Mesnard et sa préface)

Les circonstances

1678 : parution de l’œuvre chez Barbin, sans nom d’auteur. A cette même date paraît le recueil des Fables de La Fontaine. C’est l’apogée du règne de Louis XIV, qui devient le roi solaire éblouissant et proprement incomparable (auparavant un roi était «  primus inter pares  », l’égal de ses pairs). Les nobles sont condamnés à un narcissisme pessimiste où ils constatent la faillite de la morale héroïque, s’appuyant souvent pour justifier leur faiblesse sur la morale augustéenne.

Un roman de son temps,  dans sa forme comme dans son contenu

  • Dans sa forme : il faut d’abord voir le contexte dans lequel il paraît : on pouvait trouver à cette époque soit le «  roman héroïque  », dont  la vogue commençait à faiblir : c’était une sorte d’épopée en prose, soumise aux mêmes lois (personnages illustres, histoire lointaine, action simple) sauf que l’amour y remplace la guerre. Le dénouement y est heureux ; et, comme l’entrée se fait «  in medias res  » (comme dans l’épopée), il y faut des récits intercalés (des « analepses ») ; il y a de plus une unité de temps, une autre révolution de la terre, non pas un jour (comme dans la tragédie), mais un an.

Au contraire, le «  roman comique  » ou anti-roman manifeste des intentions parodiques à l’égard du roman héroïque. Mais entre le sérieux ampoulé du premier et la parodie triviale du second, il était apparu un genre susceptible de combiner sérieux et réalisme : la Nouvelle, avec un souci de vraisemblance (des héros pas trop parfaits, pas d’aventures merveilleuses, Histoire récente). Le récit est bref, la démarche linéaire, et la part dévolue aux conversations-dissertations est réduite. La nouvelle est souvent historique, et on se sert des auteurs les plus sérieux pour trouver noms, cadre, réels à une histoire d’amour inventée. Segrais, lui-même auteur de nouvelles, élabore la théorie du genre en assignant au roman un univers idéal, qui est celui-là même de la Poésie, et à la nouvelle le domaine de l’Histoire. Donc, il y a transformation du goût : discrédit de l’héroïsme, et une réalité moyenne où évolue une humanité plus complexe.

La Princesse de Clèves par sa brièveté se rattache à la nouvelle : extrême concentration du sujet central (quatre personnages), enchaînement rigoureux, dénouement anti-romanesque, et même pessimisme sur l’amour que les autres nouvelles de l’époque ; mais du « roman », l’œuvre garde certains aspects, et il suffit de la comparer à d’autres nouvelles pour voir comment Mme de La Fayette fait apparaître toute une société ; sa structure linéaire est brisée par quatre récits intercalés. Les rapports ne sont plus de strict enchaînement syntagmatique, mais de correspondance. Il y a aussi beaucoup de paroles, et l’unité de temps est conforme à celle du roman (un an), enfin on y trouve aussi un fort aspect poétique.

Par ses qualités enfin, cette « nouvelle » se rapproche de deux autres genres : cette « Histoire » (tel était le titre donné par l’Avis du libraire) s’apparente aux Mémoires où l’auteur-témoin rapporte les événements en en fournissant  une explication à partir du caractère des personnages (histoire psychologique), et surtout à la Tragédie, d’une part parce que la parole y joue un rôle dramatique (la parole souvent constitue l’action) et d’autre part par la valeur exemplaire de cette histoire d’amour (qui, dans ce refus de la vie est une réflexion sur la condition humaine), enfin parce que sa tonalité est tragique (prédictions de mort, et présence constante de la mort).

  • Dans son contenu  : Le choix de l’époque correspond d’un côté à cette volonté de se conformer à la vogue des nouvelles historiques (d’autant que l’époque, n’étant pas très éloignée, les sources étaient nombreuses), mais de l’autre surtout il était destiné que quelque chose a changé dans l’idée que l’homme se fait de sa nature, de son devoir, de son bonheur : les élans et les espoirs d’un cœur généreux ne sont plus qu’un idéal nostalgique. Il faut donc toujours avoir en tête la différence entre l’époque de cette histoire, et le règne de Louis XIV : d’un côté le bonheur de vivre (les guerres de religion n’ont pas encore commencé), les beaux-arts, l’amour et la chevalerie, de l’autre, une noblesse prisonnière, le Roi-soleil, la piété nouvelle de la Cour sous l’impulsion de Mme de Maintenon. Le pessimisme janséniste également (relayé par La Rochefoucauld, dont l’influence ou même la collaboration ne sont pas négligeables pour le roman) aboutit à une littérature complètement profane : dans un monde déserté par Dieu, l’homme est animé par le seul amour-propre. C’est ce monde sans Dieu que le roman va décrire, dont il va analyser le fonctionnement, les causes ou les remèdes à son malheur.

Il faut donc toujours avoir à l’esprit d’une part que ce « roman » est une histoire double, celle de la Cour (les dernières années des Valois) et celle de l’Amour, l’expérience de la Princesse faisant le lien entre les deux, et d’autre part que ce roman est une réflexion sur le XVI è  à partir du XVII è , c’est-à-dire que la cour des Valois est à la fois le reflet et l’anti-reflet du XVII è  : si cette histoire reflète bien le désespoir lucide d’un personnage qui serait né vers 1660, c’est qu’il est peut-être désormais impossible de vivre selon les valeurs du temps passé (affirmation de soi, conquête héroïque, acceptation de la vie comme risque, passion, changement). Le style glacé du roman reflète le choix de la mort.

II. Le roman comme récit      

Le roman, c’est d’abord  le lieu d’un récit, et il y en a beaucoup non seulement au niveau de la narration première, mais au niveau des personnages qui tous ont cette « rage de raconter ». Ainsi le récit est comme une dynamique de l’action, et il y a une homogénéité entre ce que fait la romancière et ce que font les personnages qui comme elle transforment, rapportent, racontent ce qui leur a été transmis comme des faits.      

a) Structure externe

Elle est faite d’une intrigue principale et de quatre récits intercalés ; c’était la tradition des grands romans précieux, mais ici la supériorité de la romancière, c’est de les avoir intégrés à l’intrigue principale. Le thème dominant (la jalousie, le secret) ayant d’abord rapport avec la passion : il s’agit à chaque fois de « galanteries », mais surtout chacun  joue un rôle dans l’éducation de la Princesse de Clèves (et d’ailleurs, c’est toujours à elle qu’ils s’adressent : elle est le sujet de l’histoire, et la réceptrice des histoires secondaires).

  • L’histoire de Mme de Valentinois sert à instruire la princesse sur la Cour qu’on ne doit pas juger sur les apparences  (« Ce qui paraît n’est presque jamais la vérité »).
  • L’histoire de Mme de Tournon sert à décider la princesse à parler à son mari ; c’est Clèves qui en la racontant, dit qu’il serait un conseiller plus qu’un jaloux s’il était trompé). Mais on ne se connaît pas ! Il sera tout le contraire de ce qu’il a dit.
  • L’histoire d’Anne Bolyen nous montre jusqu’où peut entraîner la passion (schisme anglican) et à quelles incohérences elle peut mener (A. Boleyn est décapitée).
  • L’histoire du vidame est directement liée à l’action (elle entraîne l’écriture de la lettre, et la découverte par la princesse de la jalousie comme de la puissance de l’amour) et elle montre la nécessité du secret de la passion quand on est à la cour, sous peine de vengeance effroyable.

b) Structure linéaire de l’intrigue

  • Événements fictifs ou réels (cf. le contexte historique) : rappelons qu’on y célèbre trois mariages   princiers, celui de Claude de France (fille de François I er ) qui va épouser le duc de Lorraine, celui de Marguerite (sœur d’Henri II) qui va épouser le duc de Savoie, et celui d’Élisabeth (fille du roi Henri II) qui va devenir reine d’Espagne, et que la date du tournoi du 15 juin 1559 est centrale puisque le roi Henri II y trouve la mort et que c’est le pivot du roman.
  • Le temps : La romancière est en général très fidèle à ses sources. Elle peut avancer ou reculer certaines dates pour mieux y intégrer son histoire. Mais les dates centrales sont les mêmes. Surtout elle exploite  la succession des saisons. On est à la fin du printemps, puis, avec l’été, c’est la montée de la passion (« chaleur » chez la dauphine, comme à Coulommiers). Cette période est encadrée part deux hivers (qui marque pour le premier l’état d’ignorance de la princesse, et pour le second son renoncement). Et ce qui est magnifique, c’est le double rôle que Mme de La Fayette fait jouer à l’histoire : d’un côté le prestige des événements réels rejaillit sur l’intrigue (cf. Toute a préparation du voyage de Mme Élisabeth : départ d’une princesse mariée sans amour pour un pays d’outre-Pyrénées, où elle connaîtra un destin cruel), (cf. le départ de Mme de Clèves pour les Pyrénées), et de l’autre (cf. l’alternance entre les scènes de société et les moments de retour sur soi, et de solitude) au contraire, dans la mesure où cette vie de cour se réduit à des fêtes, à des cérémonies fallacieuses, le retour aux événements du cœur semble être le retour au réel, plus vrai que le reste, qui, en comparaison semble être du clinquant, du toc.

Ainsi loin que l’Histoire garantisse la fiction, c’est le monde imaginaire qui s’impose avec la fascination du réel (contrairement à toutes les théories de la « nouvelle » !) cf. « Mme de Clèves demeura seule ». Elle revint comme d’un songe » : elle passe de l’illusion au vrai. Ce contraste entre la superficialité du monde de la cour et le sentiment de sa vanité suscite un climat de mélancolie et fait naître le tragique ; mais en même temps  cette superficialité déréalise l’ensemble, ce qui fait que la véhémence des passions, la puissance fatale de l’amour sont comme traitées sur fond d’absence, empêchent l’imagination de s’attarder au récit lui-même et incite à la méditation : on quitte le monde de la représentation pour aborder notre propre monde intérieur (l’œuvre, au lieu d’être medium entre soi et le monde, devient medium entre soi et soi) : une méditation métaphysique sur l’être, et sur le néant, cf. dans ce livre l’absence d’images, ou de couleurs, dans un style d’une extrême sobriété plein de grandeur ; ce qui explique que la phrase reste rebelle à l’analyse ; il y a un refus de l’éloquence (balancements, clausules, périodes, tout est supprimé). Une phrase discrète mais animée toujours d’un certain rythme mélodique.

c) Structure romanesque : le trajet du roman

On étudiera trois textes : l’incipit, les dernières paroles de Mme de Chartres, et la fin du roman : on passe de la pure extériorité à la pure intériorité.

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Introduction sur la Princesse de Clèves

Par HNSrefleX   •  23 Octobre 2021  •  Dissertation  •  368 Mots (2 Pages)  •  710 Vues

 Le «  Dire ou ne pas dire, telle est la question. » de Barthes sur Phèdre,  remarque Boixareu dans son Du savoir d’amour au dire d’amour,  pourrait tout aussi bien être appliqué à La princesse de Clèves de Mme de Lafayette.  Dans ses Entretiens d’Arisée et d’Eugène, P.Bouhours aborde la question du secret : « Tout le monde est persuadé qu’il faut être secret ; mais peu de gens savent comment il faut l’être. On connaît assez la nécessité et l’excellence de cette vertu ; mais on ignore fort la méthode et la manière de la pratiquer. C’est un grand art que celui de se bien taire, il a ses principes et ses règles, comme l’art de bien parler.»  La dissimulation du secret, si elle semble indispensable à tout un chacun, échapperait à la maîtrise de la majorité de ses adeptes. Déchirements entre la parole et le silence, entre l’être et le paraître, entre le choix de la dissimulation, du mensonge, ou de l’aveu… L’intrigue de La Princesse de Clèves semble être entièrement construite autour de la question du secret. Si tous les personnages usent sans grands prémices réflexifs de différents moyens pour dissimuler leur secret, c’est bien parce qu’ils maîtrisent plus ou moins  les règles essentielles de cet art dont Mme de Clèves, le personnage principal,  ignore tout. Et donc,  en quoi la dissimulation du secret est-elle commune à tous les personnages mais se révèle particulière chez la princesse de Clèves ? De la pression sociale  résultera la nécessité de la dissimulation, qui se révèlera être un échec très souvent.  L’art du secret  est bien plus complexe qu’il ne paraît et de « ce monde convaincu d’être secret » se distinguera Mme de Clèves  par son choix de suivre le chemin de l’être s’éloignant à jamais du monde du paraître. Cette pression sociale d’où résulte la nécessité du secret sera un facteur qui stimulera  l’intériorité et la réflexion de l’héroïne et qui affirmera son existence en tant que personnage. Mais si Mme de Clèves a besoin du secret pour découvrir son être, elle devra s’en affranchir pour acquérir le statut d’individu et d’individu libre.

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Lafayette, La Princesse de Clèves LE COURS

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Ce cours aborde tous les thèmes qu'il faut maîtriser sur le roman de Madame de Lafayette et sur le parcours "Individu, morale et société". Organisé par blocs thématiques, il vous prépare à traiter n'importe quel sujet de dissertation qui pourrait tomber le jour du bac, à comprendre la problématique,  à construire un plan (parties et sous-parties) et à vous appuyer sur des références et des citations précises de l’œuvre.

1. La Princesse de Clèves , une critique de la société : le règne des apparences et de l’ambition

L’histoire du roman se déroule seulement un siècle avant sa parution, dans un univers (Paris, la Cour, les châteaux à la campagne) qui est le même que celui de l’époque de Madame de Lafayette : pour les lecteurs de 1678, qui sont des aristocrates parisiens, ce roman est donc totalement « réaliste », il se passe dans leur environnement quotidien. Le lecteur du XVIIe siècle est donc invité à s’identifier à un dilemme individuel très proche de ce que peut-être sa propre vie.

L’ostentation, le luxe

 Première phrase du roman : « La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. »

Cette phrase a été comprise à l’époque comme une critique implicite à la cour de Louis XIV, jugée inférieure en grandeur à celle d'Henri II.

La Cour, lieu de cérémonial et de divertissement, mis sous le signe d'un raffinement appelé ici « galanterie » : tournois, fêtes, conversations… Mais cette élégance ne se vérifie pas en toutes circonstances dans le roman.

La recherche de l'ostentation se manifeste dans de nombreuses épisodes du roman : le récit des fiançailles de Madame, la publication du tournoi, les passages concernant le cercle de la Dauphine. Cette recherche est incarnée par le Maréchal de Saint-André, qui met tout son possible pour exhiber richesse et gloire : « Le maréchal de Saint-André, qui cherchait toutes les occasions de faire voir sa magnificence, supplia le roi sur le prétexte de lui montrer sa maison, qui ne venait que d'être achevée, de lui vouloir faire l'honneur d'y aller souper avec les reines. Ce maréchal était bien aise aussi cette dépense éclatante qui allait jusqu'à la profusion. »

Les guerres de clans

 « L’ambition et la galanterie étaient l’âme de cette cour et occupaient également les hommes et les femmes. Il y avait tant d’intérêts et tant de cabales différentes, et les dames y avaient tant de part, que l’amour était toujours mêlé aux affaires et les affaires à l’amour. Personne n’était tranquille, ni indifférent ; on songeait à s’élever, à plaire, à servir, ou à nuire ; on ne connaissait ni l’ennui ni l’oisiveté, et on était toujours occupé des plaisirs ou des intrigues. »

La vie de cour fait l'objet d'un éloge grandiose, mais le narrateur et les personnages en montrent la misère et les dangers. Le tableau dressé par Madame de Chartres à sa fille dans la première partie, puis celui qu’établit le narrateur au moment de l'accession au trône de François II dans la quatrième partie, révèle les rivalités et l'opposition entre des clans.

2. La Princesse de Clèves , une critique de la société : « galanterie » et « galanteries »

Deuxième phrase du roman : « Ce prince était galant, bien fait et amoureux : quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n’en était pas moins violente et il n’en donnait pas des témoignages moins éclatants. »

L'amour est omniprésent à la cour, mais il est rarement pur. En effet s’y mêlent d'autres passions, comme l'ambition, la recherche de la richesse ou l'intérêt personnel. Le mariage est souvent un échec, souvent une simple affaire d'État ou de famille, comme c'est le cas pour l'héroïne, mais aussi pour les trois mariages princiers évoqués dans le roman. La plupart des amours du roman sont des relations adultères, souvent présentées de façon très négative, comme la relation du roi et de Diane de Poitiers, celle-ci étant « maîtresse absolue de toutes choses », ayant eu de nombreux amants auparavant, dont peut-être le père de son amant actuel.

L'amour pur est incarné par le prince de Clèves, qui résiste à sa famille pour épouser une jeune fille dont il est tombé amoureux sans connaître son rang ni sa fortune (scène de rencontre chez le bijoutier : le motif des fausses apparences y est présent car sa boutique ressemble à un château de la noblesse alors qu’il n’est qu’un marchand).

Le duc de Nemours est présenté comme un homme qui a des « galanteries » avec des femmes (= des relations hors mariage), avant son coup de foudre pour la princesse.

« Il n’y avait aucune dame, dans la cour, dont la gloire n’eût été flattée de le [c’est-à-dire le duc de Nemours] voir attaché à elle ; peu de celles à qui il s’était attaché se pouvaient vanter de lui avoir résisté ; et même plusieurs à qui il n’avait point témoigné de passion n’avaient pas laissé d’en avoir pour lui. Il avait tant de douceur et tant de disposition à la galanterie qu’il ne pouvait refuser quelques soins à celles qui tâchaient de lui plaire : ainsi il avait plusieurs maîtresses ; mais il était difficile de deviner celle qu’il aimait véritablement. »

Les nuances du sentiments : le modèle de la Carte du pays de Tendre

 Pour peindre les caractères de ses personnages et leur évolution au cours de l'intrigue, Madame de Lafayette reprend le vocabulaire de la « carte du pays de Tendre », publiée en 1654 par Madeleine de Scudéry dans le roman Clélie. Selon la carte de Tendre, trois cheminements sont possibles à partir d'une « nouvelle amitié » : un fleuve rapide peut conduire directement au village de « Tendre-sur-Inclination » ; des itinéraires plus longs permettent d'atteindre Tendre-sur-Estime ou Tendre-sur-Reconnaissance.

Il ne faut donc pas que les sentiments dépassent la simple tendresse par estime ou par reconnaissance; sinon on tombe dans la « Mer dangereuse » et l'on échoue sur des « Terres inconnues ». La princesse va précisément faire l'apprentissage de ce qu'il en coûte de vivre une inclination violente, cette passion amoureuse où les précieuses voyaient souffrance et folie.

 Le roman apparait donc bien comme une démonstration par l’exemple des dangers de la vie mondaine.

3. Un roman sans date ni description : le lecteur plongé dans la peau d’un individu

La Princesse de Clèves est un roman presque sans date et sans description : le lecteur a donc l’impression d’être le spectateur d’une histoire vécue à travers la seule psychologie du personnage principal.

Le récit de La Princesse de Clèves s’étend sur une année, couvrant les derniers mois du règne d'Henri II et les premiers du règne de François II : mais on ne peut s’en rendre compte qu’en s’appuyant sur les notations historiques. En fait, c’est un roman presque sans aucune mention du temps qui passe : le rythme est donc, pour le lecteur, seulement celui de la psychologie de l’héroïne. Le découpage en quatre parties souligne quatre événements majeurs, comme les actes d’une tragédie : I. les scènes de rencontre initiales, II. L’épisode du vol du portrait, III. La scène de l’aveu, IV. La grande conversation entre la princesse et Nemours.

C’est un roman sans description : la perception des lieux pour le lecteur est liée à la psychologie des personnages, de la Princesse en particulier.

Les va-et-vient de la princesse entre la cour et Coulommiers, et en général entre le monde et la solitude, organisent le récit autour d'un contraste entre les moments où l'héroïne semble agir malgré elle, par passion, devant le regard des autres, et les moments où elle fait réflexion sur ses sentiments loin de l'agitation de la cour. La maison parisienne de la princesse et surtout le château de Coulommiers sont des lieux de solitude qui permettent méditation et jugement sur soi-même, tandis que la cour est un lieu d'aveuglement. On trouve d’ailleurs des scènes de monologues de la princesse, sur le modèle du théâtre.

4. Le versant moral de La Princesse de Clèves  : les avertissements reçus par la Princesse

Les quatre « digressions »

 Les quatre histoires secondaires insérées dans le récit principal (= digressions) mettent également en avant le côté sombre de la vie de cour. Les belles manières cachent une décadence morale, le raffinement dissimule une réalité brutale, les conduites fourbes font de la cour un théâtre où triomphe les apparences et le lieu d'une « agitation sans désordre ». Cette agitation vient de la haine et de la jalousie sévèrement dénoncées par la romancière, comme celle qui oppose Anne d'Étampes et Diane de Poitiers, ou encore des passions adultères et excessives comme celle d'Henri VIII avec Anne de Boulen.

D1 : histoire de la duchesse de Valentinois, maîtresse du roi, racontée par Mme de Chartres à sa fille la princesse de Clèves : histoire d’adultère au sommet de l’État

D2 : Sancerre, Estouteville et Mme de Tournon : histoire d’adultère

D3 : la dauphine raconte l’histoire d’Anne de Boulen, qui rendit fou de jalousie le roi d’Angleterre Henri VIII qui la décapita, puis décapita toutes ses épouses successives

D4 : histoire de Mme de Thémines racontée par le vidame de Chartres à Nemours : c’est à elle qu’il avait écrit la lettre qu’on a cru tombée du vêtement de Nemours. C’est une manière d’illustrer la frivolité des hommes à la Cour.

Le discours de Madame de Chartres sur son lit de mort : emblème du combat contre la mondanité

 Cette cour est indulgente aux amours adultères. C'est ce triomphe des apparences mensongères que Madame de Chartres enseigne sa fille en lui demandant de ne pas ressembler aux « autres femmes » et en lui apprenant à protéger sa réputation : ce discours, qui intervient à la fin de la première partie, va hanter tout le roman. Il va faire de Madame de Chartres l’incarnation, même après sa mort, du refus de la mondanité. Son discours est d’ailleurs le déclencheur du premier départ de la princesse pour la campagne. Il est aussi en lien avec le choix final de la princesse après la mort de son mari, qui renonce au mariage avec Nemours : car la force qui relie les deux est la religion. En effet, au moment de sa mort, Madame de Chartres est mentionné pour sa « piété ».

5. L’héroïne de La Princesse de Clèves est-elle un individu héroïque, un modèle moral pour le lecteur pour se conduire dans la société ?

Contrairement aux héros traditionnels (dieux, héros antiques, rois et princes, chevaliers…), notre héroïne vit une histoire intime, personnelle, et n’intervient pas pour sauver ou défendre une collectivité. Elle doit plutôt lutter contre la société, c’est-à-dire contre les mauvaises tentations qu’elle représente.

Le lecteur est invité à s’identifier à un dilemme individuel proche de ce que peut-être sa propre vie. D’ailleurs, l’histoire du roman se déroule seulement un siècle avant sa parution, dans un univers (Paris, la Cour, les châteaux à la campagne) qui est le même que celui de l’époque de Madame de Lafayette : pour les lecteurs de 1678, qui sont des aristocrates parisiens, ce roman est donc totalement « réaliste », il se passe dans leur environnement quotidien.

L’héroïne du roman n’est pas héroïque, elle est un être humain ordinaire, qui commet des erreurs et se montre souvent faible face aux choix et aux difficultés qu’elle rencontre.

Même dans la scène de l’aveu, où elle fait preuve d’une sincérité extraordinaire (héroïque ?), la princesse est une héroïne faible et pécheresse (elle cache une part de la vérité).

L’aveu : un acte héroïque ? ou bien le résultat du piège dans lequel elle est prise ? Car la scène est très longue et, pressée longtemps par son mari, elle met beaucoup de temps à se lancer dans l’aveu, car elle ne peut faire autrement. De plus, elle refuse de dire de qui il s’agit et, surtout, elle ment : Mme de Clèves s'empresse de dire qu'elle n'a « jamais donné nulle marque de faiblesse ». Et, plus loin, lorsqu'il insiste pour qu'elle lui dise le nom de l'homme qu'elle aime, elle lui répond : « Contentez-vous de l'assurance que je vous donne encore, qu'aucune de mes actions n'a fait paraître mes sentiments et que l'on ne m'a jamais rien dit dont j'aie pu m'offenser ». Mais le lecteur sait que cela est faux. Si elle ne veut pas avouer à son mari que l'homme qu'elle aime lui a parlé de son amour, c'est parce qu'elle est consciente qu'elle n'aurait pas dû l’accepter. C'est sa propre faiblesse qu'elle ne veut pas avouer. Et de surcroît, elle le nie avec énergie : « je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse ». Mais cette faiblesse n'a pas consisté seulement à laisser M. de Nemours lui parler de sa passion, elle a consisté aussi et surtout à lui laisser voir la sienne. Comment donc peut-elle prétendre qu'« aucune de [s]es actions n'a fait paraître [s]es sentiments », alors qu'elle n'a pas cessé, depuis qu'elle est tombée amoureuse de M. de Nemours, de laisser échapper des signes, involontaires mais de plus en plus clairs, de sa passion ?

6.  Un roman qui ressemble, jusqu’à la mort du Prince, à une tragédie : un destin écrit à l’avance

Une atmosphère tragique : thèmes de la mort, du destin fatal

 - La présence constante de la mort : Madame de Chartres, le prince de Clèves, le roi Henri II. Est aussi évoquée la mort pour certains personnages après la fin du récit : la princesse de Clèves, la Dauphine, le chevalier de Guise, le Vidame de Chartres.

- La construction de roman est marquée par les prolepses (flash-forward). Ces anticipations sur le destin historique des personnages projettent une coloration tragique, funeste, fatale. Le narrateur multiplie ses effets d'annonce de la fin tragique de certains personnages : Elisabeth de France, Marie Stuart, le chevalier de Guise.

- L’une des plus marquantes est la mort annoncée du roi Henri II lors d’un duel, à l’occasion d’une conversation mondaine sur l’astrologie : or les lecteurs du XVIIe siècle savent très bien que Henri II est mort lors d’un duel. L’ironie tragique est présente dans cet extrait, car les personnages ne se rendent pas compte qu’ils courent vers des catastrophes, et Nemours fait lui-même une allusion à l’oreille de la princesse au sujet des prédictions d’un astrologue.

Le déroulement de l’action : une « machine infernale » jusqu’à la catastrophe

 À un moment, elle résume sa situation de la façon suivante : « Je suis vaincue et surmontée par une inclination qui m'entraîne malgré moi ».

Montée par paliers de la tension : jusqu’à la catastrophe, c’est-à-dire la mort du Prince.

La progression de l’histoire fonctionne comme un piège qui se referme de plus en plus sur le personnage.

Alternance entre action et réflexion, mais pour l’héroïne la prise de conscience se fait toujours avec retard, entraînant regrets et remords, et surtout montée de la tension car la catastrophe devient de plus en plus clairement inévitable, jusqu’à l’aveu :

1. Les paroles de Mme de Chartres sur son lit de mort

2. La réflexion de M. de Clèves sur la sincérité à propos de l'histoire de Sancerre et de Mme de Tournon

3. La pensée qui traverse l'esprit de Mme de Clèves de dire à son mari, lorsqu'il s'oppose absolument à ce qu'elle mène une vie plus retirée et que le bruit court que M. de Nemours est amoureux d'elle

4. les trois examens de conscience qui suivent respectivement le vol du portrait, la lecture de la lettre et enfin sa réécriture.

Puis l’enquête confiée par le Prince de Clèves à son gentilhomme : M. de Clèves se croit trompé (par erreur, car le gentilhomme a cru que Nemours avait passé deux nuits avec la Princesse, ce qui est faux), et il meurt de chagrin.

Après la catastrophe, l’héroïne reprend son destin en main

 Enfin, c'est par devoir, c'est-à-dire à cause de son passé, qu'elle refuse d'épouser Nemours après la mort de son mari : elle est poursuivie par ses fautes passées, c’est-à-dire par le sentiment d’être coupable de la mort de son mari (comme Œdipe qui se crève les yeux).

7. Peut-on lire la fin du roman comme une conclusion morale ?

La fin du roman met en avant la conversion religieuse de la princesse, seule manière de prendre son destin en main

 Le parcours de la princesse, à la fin du roman, semble gouverné par une retraite austère et silencieuse dans les Pyrénées, qui est une sorte de conversion. Elle renonce à la possibilité d’un mariage avec Nemours, et semble accablée par la culpabilité de la mort de M. de Clèves.

Le roman se clôt par l'évocation des « exemples de vertus inimitables » : par cette phrase finale, la romancière suggère non seulement la conversion du personnage mais aussi une nouvelle forme d'héroïsme, de modèle à suivre pour les lecteurs : c’est la mort du héros traditionnel parfait, courageux devant toutes les épreuves. Il est remplacé par une héros pécheur, faible, qui finit par renoncer aux plaisirs de la vie et à se tourner vers Dieu.

Cette fin apparait non seulement comme la fin de l’histoire, mais surtout comme une conclusion, comme la morale d’une fable, comme si l’histoire n’avait servi qu’à illustrer une leçon morale. Les mots « devoir » et « vertu », très présents dans tout le roman, font penser à la pratique de l'examen de conscience, de la confession. Le mot de « vertu » est celui qui qualifie le plus la princesse dans le roman. Au moment de sa mort, Madame de Chartres est mentionné pour sa « piété ». Et dans tout le roman, la mère de Madame de Chartres, surtout après sa mort prématurée, représente la figure du « directeur de conscience » : à la fin, la princesse choisit finalement de rejoindre ce camp.

Et comme le roman donne une grande part à la description du monde, à travers la vie de la cour (l’art de la conversation surtout, les portraits…), le lecteur est conduit à interpréter le roman comme une critique de ce mode de vie. Madame de Lafayette dénonce les fausses apparences, présente le monde comme un théâtre, et met en avant les notions de vertu et de devoir. Dans ce monde, ni les meilleurs ni la vérité ne sont récompensés, à l’image du Prince de Clèves qui meurt en croyant que sa femme l’a trompée avec Nemours (d’après le rapport de son gentilhomme).

Sur le thème de l’amour et de la passion, on peut évoquer la théorie que Mme de Clèves expose à M. de Nemours à la fin du roman pour justifier son refus de l'épouser : l'amour ne dure que lorsqu'il est malheureux ; il a besoin d'obstacles et se nourrit de résistance. Amour et vertu sont incompatibles.

Tout cela correspond à la vision noire du monde qui est véhiculée à l’époque par les jansénistes : face à un monde incompréhensible pour l’homme, tout petit face à Dieu, ils promeuvent une vie austère et rigoureuse.

 8. Le plaisir du lecteur est-il en contradiction avec l’apparente leçon morale du roman ?

  La Princesse de Clèves est un roman d’amour. Pour le lecteur, le plaisir vient de l’identification avec des personnages qui vivent une passion très forte, et considérée comme interdite : l’immoralité, le secret et l’intelligence entre les deux amants ont donc un rôle dans le frisson que vit le lecteur, spectateur complice de cet amour interdit.

Des moments forts

Rencontre au bal : la danse avec Nemours et le dialogue qui suit, arrangé avec vice par le roi et les reines présentes

Quand elle résiste à la passion, elle ment, comme pour ne pas aller au bal du maréchal de Saint-André

Elle prend plaisir des mots à double sens de Nemours, le plus souvent en présence d’autres personnages de la Cour : déclarations à double sens (astrologie, devant la dauphine…)

Le vol du portrait : échange de regard et paroles de Nemours

Plaisir de la lettre réécrite ensemble : occupation mondaine justifiée par tous les autres personnages

Les après-dîners chez elle : Nemours vient tard exprès pour la trouver seule

La scène nocturne du pavillon de Coulommiers, sensualité et abandon à la passion pour Nemours :

"Il vit qu’elle était seule ; mais il la vit d’une si admirable beauté qu’à peine fut-il maître du transport que lui donna cette vue. Il faisait chaud, et elle n’avait rien sur sa tête et sur sa gorge que ses cheveux confusément rattachés. Elle était sur un lit de repos, avec une table devant elle, où il y avait plusieurs corbeilles pleines de rubans ; elle en choisit quelques-uns, et M. de Nemours remarqua que c’étaient les mêmes couleurs qu’il avait portées au tournoi. Il vit qu’elle en faisait des nœuds à une canne des Indes, fort extraordinaire, qu’il avait portée quelque temps, et qu’il avait donnée à sa sœur, à qui M. de Clèves l’avait prise sans faire semblant de la reconnaître pour avoir été à M. de Nemours. Après qu’elle eut achevé son ouvrage, avec une grâce et une douceur que répandaient sur son visage les sentiments qu’elle avait dans le cœur, elle prit un flambeau et s’en alla proche d’une grande table, vis-à-vis du tableau du siège de Metz, où était le portrait de M. de Nemours ; elle s’assit, et se mit à regarder ce portrait avec une attention et une rêverie que la passion seule peut donner.

On ne peut exprimer ce que sentit M. de Nemours dans ce moment. Voir au milieu de la nuit, dans le plus beau lieu du monde, une personne qu’il adorait ; la voir sans qu’elle sût qu’il la voyait, et la voir tout occupée de choses qui avaient du rapport à lui et à la passion qu’elle lui cachait, c’est ce qui n’a jamais été goûté ni imaginé par nul autre amant.

La passion n’a jamais été si tendre et si violente qu’elle l’était alors en ce prince. Il s’en alla sous des saules, le long d’un petit ruisseau qui coulait derrière la maison où il était caché. Il s’éloigna le plus qu’il lui fut possible pour n’être vu ni entendu de personne ; il s’abandonna aux transports de son amour, et son cœur en fut tellement pressé qu’il fut contraint de laisser couler quelques larmes ; mais ces larmes n’étaient pas de celles que la douleur seule fait répandre : elles étaient mêlées de douceur et de ce charme qui ne se trouve que dans l’amour."

Cette scène est emblématique de l’ambiguïté du roman de Madame de Lafayette : un roman qui semble condamner la passion amoureuse tout en exploitant tous les ingrédients de cette passion pour donner du plaisir au lecteur.

Cette contradiction correspond bien à ce que l’on ait de la vie de Madame de Lafayette, à la fois grande mondaine et chrétienne inquiète de Dieu et de la mort.

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La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette : court résumé

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la princesse de cleves résumé

Il s’agit d’une œuvre clé de la littérature française car elle inaugure l’ère du roman psychologique moderne.

Pour mieux comprendre les enjeux littéraires de ce roman, va ma fiche de lecture sur La Princesse de Clèves (spécial bac de français 2020)

Je te propose ici un court résumé en vidéo de la Princesse de Clèves :

Résumé de la Princesse de Clèves  :

La Princesse de Clèves est un roman en quatre parties .

Le récit s’inscrit dans un cadre historique précis : celui de la France sous le règne d’ Henry II , à la Cour des Valois .

 L’ héroïne de ce roman est une jeune femme d’une grande beauté, élevée dans la rigueur et la vertu : Melle de Chartres .

Peu après son entrée à la Cour d’Henry II, elle épouse le Prince de Clèves , un homme très épris d’elle, qu’elle estime mais dont elle n’est pas amoureuse .

Peu de temps après son mariage, la Princesse de Clèves rencontre au cours d’un bal un homme dont elle va tomber éperdument amoureuse  : le duc de Nemours . La passion entre la Princesse de Clèves et le duc de Nemours est violente et immédiatement partagée.

Le duc de Nemours tente de revoir la Princesse, mais celle-ci lutte contre la passion qui la dévore. Pour ne pas y céder et rester digne de son mari, la Princesse de Clèves décide de se retirer dans sa maison de Coulommiers.

A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu’elle éprouve pour un autre homme.

Le Prince de Clèves , ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.

Ébranlée par la mort de son mari, la Princesse de Clèves refuse de vivre son amour avec le duc de Nemours et se retire dans un couvent jusqu’à la fin de ses jours.

Pour aller plus loin :

♦ Madame de la Fayette : fiche auteur (l’essentiel à retenir) ♦ La Princesse de Clèves, « la magnificence et la galanterie n’ont jamais… », incipit (lecture linéaire) ♦ La Princesse de Clèves « Il parut alors une beauté à la cour »   (lecture linéaire) ♦ La Princesse de Clèves, scène de rencontre avec Nemours : analyse ♦ La Princesse de Clèves, excipit : analyse linéaire ♦ La Princesse de Clèves, le vol du portrait (lecture linéaire) ♦ La Princesse de Clèves, la scène des rubans (lecture linéaire) ♦ La Princesse de Clèves, l’aveu au mari (lecture linéaire) ♦ La Princesse de Clèves : le film de Delannoy ♦ Le classicisme (vidéo)

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introduction de dissertation sur la princesse de cleves

Qui suis-je ?

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Amélie Vioux

Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.

Je crée des formations en ligne sur commentairecompose.fr depuis 12 ans.

Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2024 aux éditions Hachette.

J'ai également publié une version de ce livre pour les séries technologiques ici.

31 commentaires

Cela m’a été d’une grande aide, merci beaucoup!

Bonjour Peut-on disposer de la version numérique de l’édition 2022 du manuel « Reussis ton bac « . Si oui comment faire pour en disposer ? MERCI

Bonjour, est ce que vous auriez une amorce à proposer ?

Bonjour J ai une question assez complexe sur le livre la Princesse de Cleves. Imaginez la réponse que pourrait lui faire Mme De Cleves si elle était moins sage et soumise aux bienséances. Merci de votre aide.

Bonjour Madame, Pouvez vous m’expliquer ce qu’on peut dire sur le problème moral et humain de ce roman

Chapeau! chère Amélie, vous êtes vraiment un professeur exemplaire et pas comme les autres, vous adoptez les approches pédagogiques modernes centrées sur l’élève et qui sont basées sur la diversification des méthodes de l’enseignement et aussi sur la simplicité et la facilité des activités de l’apprentissage tout en répondant aux besoins des apprenants. Vos vidéos sont très intéressants, je vous remercie infiniment pour vos efforts alloués et je vous souhaite la réussite totale dans votre vie professionnelle et personnelle.

Ce roman est un peu difficile à comprendre. Mais ce que je peux vous conseiller, il faut tout simplement lire au préalable l’histoire du règne de Roi de France (Henri 2). Cette connaissance vous permettra à mieux décrocher des messages attendus car des rangs utilisés dans ce roman, pour nous les étrangers, sont presque incompréhensibles.

Je voudrais savoir si il y as pas un texte analytique de la Princesse de Cleves a lorsqu’elle avoua a son mari qu’elle est tomber amoureux d’un autre homme

Bonjour, je tenais à vous remercier, votre travail est vraiment complet et très utiles pour nous autres, élèves de première désespérés ! On voit que votre travail n’est pas une simple correction mais qu’il y a également une quête de partage, vous mettez votre savoir et votre passion en valeur et nous en profitons bien. Merci.

Merci beaucoup c’est tout à fait magnifique

S’il vous plait, j’aimerai vous poser une question non pas dans La princesse de clèves mais plutôt dans Perceval ou le conte du Graal de Chrétien de Troyes. Je voudrais bien avoir le résumé de cette œuvre qui jusqu’ici j’ai du mal à comprendre dans sa profondeur. Jusqu’ici je n’ai ni cerné son sens littérale, ni son sens littéraire même si sans doute doit être très complexe. Merci

C’est un livre que j’ai lu il y a longtemps; je n’ai pas prévu d’en faire un résumé !

Bonjour!! Je suis étudiant en première année Français à l’Université de Douala au Cameroun. Dans le cadre de notre programme académique,nous étudions ce chef d’œuvre de Madame la Fayette. Le résumé que vous avez fait à propos m’a énormément aidé à mieux comprendre cette œuvre. Vous faites un travail très appréciable et moi particulièrement j’aime ce que vous faites. Beaucoup de courage.

Je voudrais télécharger cette video..jaime vraiment ce roman

un bon site. merci bien

A mon avis on peut considérer d’une part le roman de La Princesse de Clèves en tant q’une œuvre classique par excellence par l’application des règles classiques comme sobriété , retenu et vraisamblance et d’autre part une œuvre modèrne . car c’est pour la première fois qu’un auteur a écrit un roman basé sur psychologie à l’epoque en France et dans le monde entier

Si je dis ce dont tu as parlé dans la vidéo de l’analyse , est ce que se sera correct ? Où il faut que je mette les expressions et que j’interprèteen mettant les lignes ?

merci , j’avais lue le texte et j’avais mal compris la fin . merci a vous

Bonsoir, J’ai beaucoup aimé ce résumé, ainsi que tous les articles portant sur la Princesse de Clèves de Madame de Lafayette. Je suis en première, et j’étudie ce texte en classe, je vous remercie donc de cette étude. Ainsi, j’ai malheureusement un petit problème au sujet du contexte historique de cette oeuvre… Sur une fiche, que notre professeur de français nous a distribuée, il est précisé que l’action se passe à la cour du roi Henri III, et non Henri II comme vous l’avez marqué dans ce résumé.

Est-ce une erreur de votre part, ou une de mon professeur ?

Merci de votre réponse,

Bonjour ! Tout d’abord, un immense merci pour l’aide que vous apportez avec vos vidéos et résumés. Je passe en 1ère L, alors peut-être qu’avoir déjà un petit aperçu de la manière dont on fait une fiche de lecture pourrait m’être utile ! Je me suis permise de reprendre une partie de cette fiche, car pour l’instant je n’ai aucune idée de comment il faut procéder. Je compte bien m’en inspirer pour les prochaines évidemment, jusqu’à n’avoir plus besoin de copier sur d’autres. Je voudrais savoir si vous pensez nécessaire que j’ajoute à ma fiche la partie « analyse » que vous avez également faite, en sachant que j’ai lu ce livre en dehors des cours, pendant les vacances, et que du coup je ne suis pas sûre d’en avoir besoin en cours ?

Encore merci !

Bonsoir, Je pense que tu devrais également garder l’analyse, ou en tout cas, la lire une ou deux fois. Comme ça, si tu en as besoin en cours cette année, tu en auras toujours une petite trace dans ta mémoire, ce sera plus facile !

Bonjour, comment se fait-il que les commentaires que vous recueillez soient bourrés de fautes d’orthographe, quand les auteurs de ces proses se targuent de connaitre l’Histoire et se permettent de la commenter? Je suis stupéfaite et suis encline à ne pas prendre en considération ces commentaires.

Bonjour Danièle, Les lecteurs de mon site peuvent laisser des commentaires sous les articles. Malheureusement, beaucoup maîtrisent mal l’orthographe ou ne font tout simplement pas attention lorsqu’ils écrivent sur internet.

Je me suis fait exactement la même réflexion. C’est plutôt étrange qu’autant de personnes ne maîtrisent pas correctement l’orthographe de leur langue, sûrement maternelle.

J’ai aimé cette histoire

bien resume mais vous puvais lessez un contexte historique ca sera mieux

madame est ce que vous pouvez suggerer des problematiques pour la scene de separation avec m de Nemours ( princesse de cleves )qui commence par(par vanite …..par un obstacle si invincible?) et aussi des problematiques pour gustave Flaubert l education sentimentale aussi la scene de separation (ils sortirent…ce fut comme un heurt en pleine poitrine) mercie d avance

wawa j aime moi aussi c livre

merci beaucou, c’est très agréable à écouter 🙂

j’aime bokou ce livre

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  1. La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette

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  3. Une INTRO de DISSERTATION PARFAITE !👌 #dissertation #plandissertation #etudiant #bacfrancais

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COMMENTS

  1. Introductions pour une dissertation sur La Princesse de Clèves

    Exemple n°1 : introduction sur l'importance littéraire de ce roman. En 1678, Madame de La Fayette publie de manière anonyme La Princesse de Clèves. Contant les aventures et drames à la cour des Valois dans les dernières années du règne de Henri II, ce roman intrigue par sa modernité. Considéré comme une oeuvre littéraire française ...

  2. Dissertation sur La Princesse de Clèves

    Dissertation sur La Princesse de Clèves. Par Amélie Vioux. 26 juillet 2019. 15 commentaires. Voici un exemple de dissertation niveau bac de français sur La princesse de Clèves de Madame de la Fayette. Tu peux lire ici des exemples de dissertations sur les autres œuvres au programme de l'EAF.

  3. Dissertation la princesse de Clèves

    Méthode la dissertation sur œuvre; Méthode étape de réalisation; ... Etape 4 : rédiger l'introduction. ... C'est notamment le cas de La Princesse de Clèves de Mme. De la Fayette, un roman qui, comme cela ne se faisait guère à l'époque de sa parution, traite de l'amour passionnel de Mademoiselle de Clèves envers un homme, en ...

  4. La Princesse de Clèves

    La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l'on n'a jamais vu qu'à elle ; tous ses traits étaient réguliers, et son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charmes. Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678. Annonce des axes.

  5. Dissertation princesse de Clèves

    Dissertation Princesse de Clèves. Sujet de dissertation: Peut-on dire que La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette est un roman tragique? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur des arguments et exemples précis. Rappel: pour revoir la méthode de l'introduction de la dissertation, clique ICI.

  6. La Princesse de Clèves : l'analyse pour le bac

    La Princesse de Clèves publié en 1678, toujours sous pseudonyme, remporte un succès immédiat. Mme de La Fayette invente le roman d'analyse psychologique, si bien que La Princesse de Clèves est considéré comme le premier roman moderne français. Voir la fiche auteur de Madame de la Fayette. Extraits analysés pour le bac de français :

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  9. La Princesse de Clèves : Commentaire

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  10. Comment présenter "La Princesse de Clèves" à l'oral de français du bac

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  11. Introduction à La Princesse de Clèves

    Amours, intrigues et guerres, hier et aujourd'hui. La Princesse de Clèves a été publié sans nom d'auteur par madame de La Fayette en 1678, sous le règne de Louis XIV à son apogée (traité de Nimègue). L'intrigue reflète avec pudeur ses émois de jeunesse et sa relation amoureuse avec le duc de La Rochefoucauld, l'auteur des Maximes ...

  12. La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette Cours

    L'œuvre : La Princesse de Clèves (1678) La Princesse de Clèves est considéré comme le premier roman d'analyse français. Il a bénéficié d'un grand succès au moment de sa publication. Le récit met en scène une jeune aristocrate de la cour de France qui lutte contre une passion amoureuse.

  13. La Princesse de Clèves : individu, morale et société

    La Princesse de Clèves, Comtesse de La Fayette, illustré par Serge de Solomko, F. Ferroud, Paris, 1925.. Comprendre et s'approprier le roman. On peut découvrir le roman dans l'édition recommandée par Gallica, mais aussi admirer la superbe édition illustrée par Serge de Solomko.L'essai Mme de La Fayette propose un résumé du roman. Histoire du roman moderne permet de replacer La ...

  14. La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette (1678) : Introduction à l

    L'histoire de Mme de Valentinois sert à instruire la princesse sur la Cour qu'on ne doit pas juger sur les apparences (« Ce qui paraît n'est presque jamais la vérité »). L'histoire de Mme de Tournon sert à décider la princesse à parler à son mari ; c'est Clèves qui en la racontant, dit qu'il serait un conseiller plus qu ...

  15. 10. Dissertation Princesse de Clève

    Parmi ces œuvres, on retrouve La Princesse de Clèves datant de mars 1678. Dans cette œuvre, Mme. de La Fayette nous raconte la cour et la passion dévorante de Mme. de Clèves et M. de Nemours au détriment de son mari, M. de Clèves qui en meurt de chagrin. Le sujet nous questionne sur l'exemplarité de la Princesse de Clèves.

  16. Introduction sur la Princesse de Clèves

    Lisez ce Archives du BAC Dissertation et plus de 298 000 autres dissertation. Introduction sur la Princesse de Clèves. Le « Dire ou ne pas dire, telle est la question. » de Barthes sur Phèdre, remarque Boixareu dans son...

  17. aufonddelaclasse.com

    1. La Princesse de Clèves, une critique de la société : le règne des apparences et de l'ambition. L'histoire du roman se déroule seulement un siècle avant sa parution, dans un univers (Paris, la Cour, les châteaux à la campagne) qui est le même que celui de l'époque de Madame de Lafayette : pour les lecteurs de 1678, qui sont des aristocrates parisiens, ce roman est donc ...

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    La#dissertation#littéraire#en#classe#de#première# # Sujetsur#La#Princesse#de#Clèves#deMmedeLafayette# # D'après!votre!lecture!de!La#Princesse#de#Clèves!et!des!autres!textes!du! parcours!associé,!les!passions!sont7elles!condamnables!?!# Vous!répondrez!à!cette!question!dans!un!développement!structuré.!Votre!

  19. La Princesse de Clèves

    An Image of La Princesse de Clèves. La Princesse de Clèves ([la pʁɛ̃.sɛs də klɛv], "The Princess of Cleves") is a French novel which was published anonymously in March 1678. It was regarded by many as the beginning of the modern tradition of the psychological novel and a classic work. Its author is generally held to be Madame de La Fayette.. The action takes place between October 1558 ...

  20. La Princesse de Clèves

    La Princesse de Clèves est un roman de madame de La Fayette, publié anonymement en 1678.L'action du roman se situe à la cour des Valois « dans les dernières années du règne d'Henri Second », comme l'indique le narrateur dans les premières lignes du récit.Il s'agit donc d'un roman historique, même si l'œuvre inaugure, par de nombreux aspects (souci de vraisemblance, construction ...

  21. Dissertation sur la princesse de Clèves

    I. La princesse de Clèves est un personnage édifiant. Tout d'abord, le personnage de la Princesse de Clèves se veut l'incarnation de la vertu, ce qui donne au lecteur un idéal vertueux à visée édifiante. En premier lieu, l'éducation maternelle reçue par Mademoiselle de Chartres est présentée comme un modèle de vertu.

  22. PDF La Princesse de Clèves -- Dissertation sur œuvre

    I. La Princesse de Clèves : individu soumis à la pression sociale et morale de son époque. a. Soumise à sa condition de femme au XVIème siècle : - Ne choisit pas son mari : il lui est imposé par sa mère, par les circonstances qui font que seul le prince de Clèves la demande en mariage, par l'obligation pour une jeune fille de 16 ans ...

  23. La Princesse de Clèves : résumé

    Résumé de la Princesse de Clèves : La Princesse de Clèves est un roman en quatre parties. Le récit s'inscrit dans un cadre historique précis : celui de la France sous le règne d'Henry II, à la Cour des Valois. L'héroïne de ce roman est une jeune femme d'une grande beauté, élevée dans la rigueur et la vertu : Melle de Chartres.