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Sujets de philosophie sur La vérité

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Exemples de sujets de dissertation de Philosophie sur la vérité

Voici 10 exemples de sujets de Philosophie sur la vérité avec quelques lignes d'explication sur les notions, les philosophes que l'on peut aborder, citer ou encore des idées sur la manière de composer sur le sujet. Le thème principal est la vérité.

Sujets de dissertation de Philosophie sur la vérité

Credit Photo : Freepik vectorjuice

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Sujet 1 - Est-il vrai que toutes les opinions dites se valent ?

On peut réaliser une première partie sur la vérité pour la définir puis dans une seconde partie, expliquer s'il existe une ou plusieurs vérités, ce qui pourrait répondre à la problématique. Ici, ajouter quelques citations de Montaigne ou de Kant serait intéressant.

Sujet 2 - Est-ce que les démonstrations scientifiques sont la vérité / les vérités ?

Cette question est intéressante, car on peut se demander si les expériences scientifiques vérifiées se rapprochent de la ou les vérités. Parce que les sciences sont des phénomènes difficiles à contredire, avoir des arguments contre ces démonstrations est quasiment impossible.

Sujet 3 - La vérité est-elle à craindre ?

Cette question est intéressante à poser, on ne sait pas quelle est la vérité puisqu'on ne sait pas toujours si elle est vraie, de même qu'il peut y en avoir plusieurs ou non. C'est pour cela qu'on peut la craindre, on peut la fuir parce que justement on peut être effrayé par la vérité tellement elle a un pouvoir grandiose. La Fontaine et Marx qui ont quelques citations intéressantes à ce sujet.

Sujet 4 - De quoi peut-on être certain ?

On peut ici faire une partie sur la vérité en s'aidant de ses connaissances, il peut citer plusieurs philosophes comme Descartes notamment qui a plusieurs citations pertinentes à propos de la vérité. Ensuite, il est difficile d'être certain de ce qu'on pense puisque : qui peut prétendre avoir la vérité ? C'est ce que l'on pourra tenter d'argumenter et d'expliquer dans la deuxième partie.

Sujet 5 - La vérité s'enseigne-t-elle ?

Cette question est intéressante, on peut ici faire une première partie sur la définition de ce que c'est la vérité pour nous puis une seconde pour tenter d'expliquer si la vérité peut s'enseigner, mais cela rejoint le sujet précédent puisque la même question se pose pour ce sujet : qui peut prétendre avoir la vérité ?

Sujet 6 - Quelle est la différence entre vérité et réalité ?

Il est intéressant de se poser cette question, on peut faire une première partie sur sa définition de la vérité, une seconde sur la réalité sur ce que signifie le réel pour lui. Dans la dernière partie, il peut confronter ces deux termes en apportant ses connaissances, en citant certains philosophes comme Frege ou encore Popper .

Sujet 7 - Pour Platon, qu'est-ce que la vérité ?

Platon, au cours de sa vie s'est beaucoup questionné à propos de la vérité. On peut d'abord présenter Platon , sa vie, sa profession, son époque, etc. Ensuite, on peut parler de sa vision des choses sur la vie, la réalité et surtout à propos de la vérité. On peut comparer la vision de la vérité de Platon avec celles de Kant et Descartes.

Sujet 8 - C'est quoi la vérité dans la Bible ?

Il est intéressant de se demander si les textes religieux notamment le Premier Testament disent vrai. La Bible dans son contenu a peu de vérités scientifiques et historiques. C'est pour cela qu'on peut se demander ce que c'est la vérité dans les textes religieux, on peut parler de Theissen qui a quelques citations sur les récits bibliques.

Sujet 9 - Qu'est-ce que la vérité formelle et qu'est ce qui la diffère de la vérité matérielle ?

Il existe deux types de vérité ; la formelle et la matérielle, la formelle représente les lois de la logique les raisonnements mathématiques tandis que la matérielle désigne plutôt la pensée. Elles sont donc intéressantes à confronter et comparer.

Sujet 10 - Pourquoi l'homme veut-il connaître la vérité ?

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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : La vérité

La vérité, ce concept fondamental de la philosophie épistémologique et éthique, soulève des questions sur la nature de la réalité, la connaissance objective, et la quête de la vérité dans un monde complexe. L’examen de la vérité nous conduit à réfléchir sur la subjectivité de la perception, sur la validité des croyances, et sur les fondements de la compréhension humaine.

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Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ?

Approcher la question « Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ? » veut nous amener à réfléchir à la corrélation entre subjectivité et fiabilité de la vérité. Cette dissertation analysera cette problématique stimulante depuis diverses perspectives philosophiques.

  • Dissertations
  • La conscience

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En quel sens peut-on dire que la vérité s’impose ?

La question de savoir si la vérité s’impose à nous est l’objection en philosophie. Autrement dit, est-ce que nous découvrons la vérité ou est-elle une construction de nos perceptions ? Ce débat stimulant est au cœur de notre dissertation.

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Doit-on toujours dire la vérité ?

Le débat sur l’obligation morale de dire la vérité est ancien et complexe. C’est une question cruciale en philosophie morale et éthique. Cette dissertation vise à examiner les divers aspects et perspectives de cette problématique.

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Connaissons-nous immédiatement le réel ?

Dans ce travail de réflexion philosophique, nous allons nous interroger sur le lien entre la connaissance et la réalité. Est-ce que nous connaissons immédiatement le réel ou notre compréhension de celui-ci est-elle filtrée ou indirecte ?

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A-t-on besoin de certitudes pour agir ?

La question « A-t-on besoin de certitudes pour agir ? » nous invite à réfléchir sur l’interaction entre notre connaissance du monde et notre capacité d’action. Cette dissertation philosophique analysera comment la certitude influe sur nos actions.

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Ce qui est vrai est-il toujours vérifiable ?

La vérité est-elle toujours confirmable par l’épreuve des faits ? Pour aborder ce dilemme philosophique, on cherchera à cerner les contours de la notion de vérité et à questionner le lien supposé entre véracité et vérifiabilité.

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A quoi peut-on reconnaître la vérité ?

La vérité est un concept fondamental dans notre société, suscitant des débats philosophiques intenses. Ainsi, nous allons nous interroger sur les critères et indices qui nous permettent de reconnaître et d’affirmer la véracité d’une idée ou d’une affirmation.

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Croire nous empêche-t-il de chercher la vérité ?

La recherche de vérité est souvent considérée comme le fondement de la pensée philosophique. Cependant, cette quête irrépressible est-elle entravée par nos croyances ? Nous proposons de réfléchir à cette question en scrutant le lien entre la croyance et la vérité.

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A-t-on le droit de mentir ?

La question de savoir si nous sommes autorisés à mentir est aussi ancienne que l’humanité. Elle engage notre réflexion dans des domaines aussi variés que l’éthique, la morale, la psychologie et la sociologie. Toutefois, trouver une réponse tranchée à cette question s’avère complexe.

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A quoi reconnaît-on un jugement vrai ?

Le questionnement sur la reconnaissance d’un jugement vrai est au cœur des débats philosophiques. Cette dissertation analysera les critères de vérité, définis par différents penseurs, pour apporter des réponses à ce sujet complexe et essentiel.

sujet dissertation philosophie vérité

Ce qui est évident est-il toujours vrai ?

Aborder la question de l’évidence et de la véracité soulève des interrogations fondamentales en philosophie. Plonger dans ce débat permet de questionner nos perceptions, nos croyances et la construction de notre compréhension du réel.

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A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ?

La vérité est un concept qui a toujours été au cœur de nombreux débats philosophiques. Le sujet proposé aujourd’hui, « A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ? » nous invite à réfléchir sur notre responsabilité morale vis-à-vis de la vérité.

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Le langage peut-il être un obstacle à la recherche de la vérité ?

La dissertation philosophique qui suit se penche sur la question du langage en tant que possible entrave à la quête de vérité. Nous analyserons les différentes perspectives et théories philosophiques pour évaluer cette affirmation.

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L’homme cherche-t-il toujours à connaître la vérité ?

La quête de vérité est une préoccupation fondamentale de l’homme. Cette dissertation philosophique se propose d’explorer si cette recherche est une constante universelle, ou si elle est conditionnée par des facteurs tels que le contexte culturel, l’époque ou la personnalité individuelle.

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sujet dissertation philosophie vérité

Douter, est-ce désespérer de la vérité ?

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Sujets de réflexions philosophiques : La vérité

mis à jour le 26/08/2008

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Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de la vérité.

mots clés : philosophie , raison , réel , vérité

La vérité :

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- Terminale03/12/2008
- tous niveaux03/12/2008

information(s) pédagogique(s)

niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : philosophie, raison, réel, vérité

ressource(s) principale(s)

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  • À quoi bon définir la vérité ?
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La vérité peut-elle être relative ?

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La raison et le réel

Antilles, Guyane • Septembre 2013

dissertation • Série S

La vérité peut-elle être relative ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet

La vérité désigne, dans son sens le plus général, le caractère des jugements (et des propositions qui les expriment) capables de fonder un accord entre les esprits. La vérité renvoie à des choses et à ce qu'on en dit. Elle désigne ainsi ce qui est, soit un fait (synonyme de réalité), soit une proposition.

Peut-elle être

L'expression interroge la possibilité au sens d'une éventualité pour une vérité d'être relative. Il s'agit aussi de se demander si c'est légitime, autrement dit de savoir si une vérité relative est encore une vérité.

Relatif désigne ce qui n'a pas sa raison d'être en soi : dépendant, imparfait, ou à resituer dans un contexte. Il s'oppose à absolu qui désigne ce qui se suffit à soi-même pour exister, pour être vrai : indépendant, autosuffisant, et par suite complet, total.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

La vérité, désignant l'exacte conformité entre un jugement et la réalité jugée, a pour caractéristique l'objectivité, c'est-à-dire qu'elle désigne ce qui n'est pas subjectif, relatif au sujet qui l'énonce. Dès lors qualifier la vérité de relative serait la confondre avec ce à quoi elle s'oppose : l'opinion, relevant d'un jugement subjectif, singulier.

Pourtant, si l'on considère l'histoire des sciences, on s'aperçoit qu'une vérité procède par réfutations et rectifications. Selon les époques, les méthodes et les choix des scientifiques diffèrent, le critère de vérité change : la vérité peut-elle être relative ?

Il s'agira d'abord de montrer que la vérité n'est pas relative en réfutant le relativisme qui confond la vérité et l'opinion.

Ensuite, il faudra nuancer ce propos par la description de la méthode expérimentale en science qui montre que la vérité n'est pas un absolu.

Enfin, une troisième partie établira que si la vérité est « construite » par le sujet de la connaissance, elle n'est pas pour autant une opinion.

Éviter les erreurs

Ce sujet est un sujet classique qui porte sur la notion très générale de vérité. Il ne faut pas se contenter de réciter le cours mais essayer de problématiser à partir du repère « relatif/absolu ». Il faudra également faire intervenir le repère « objectif/subjectif » pour traiter ce sujet.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

« Cette phrase est fausse » est la formulation la plus simple du paradoxe du menteur. Ou bien la phrase est fausse, mais alors elle est vraie, ou bien elle est vraie, mais alors elle est fausse. Cet exemple souligne le décalage possible entre un énoncé et la réalité à laquelle il renvoie. La vérité se présente d'abord comme ce qui est formulé par une personne dans une proposition. Ainsi la vérité serait relative au sujet qui l'énonce. Mais alors la vérité peut-elle être relative ?

On a ici en filigrane le plan du devoir, les trois derniers paragraphes de l'introduction correspondant aux trois parties du devoir.

Qu'une vérité soit relative signifie qu'elle dépend du sujet qui l'énonce, qu'elle est subjective . Or s'il y a autant de vérités que d'individus, la communication devient impossible car chacun soliloque avec ses affirmations et ses définitions, et la vérité n'existe plus. Elle se confondrait avec l'opinion. La vérité doit être objective , c'est-à-dire universelle et nécessaire .

Pourtant, la vérité en science progresse grâce à de nombreuses rectifications, et même des réfutations. En ce sens elle ne serait pas non plus un absolu.

Il s'agira alors dans une dernière partie de se demander comment une vérité peut être construite par un sujet, tout en se distinguant de l' opinion .

1. La vérité n'est pas relative

A. le relativisme de protagoras.

Si la vérité désigne ce à quoi l'on donne son assentiment, alors elle dépend de chacun d'entre nous. Affirmer que la vérité dépend de nous c'est dire, pour reprendre le titre d'une pièce de Pirandello, À chacun sa vérité . Une telle conception relativiste est défendue par le sophiste Protagoras dans le ­ Théétète de Platon. « L'homme est la mesure de toute chose » signifie qu'il n'y a pas de vérité absolue mais une multiplicité de points de vue qui varient en fonction des individus, mais aussi en fonction des époques, des lieux ou des états d'âme d'un même individu.

La vérité ne serait donc qu'un ensemble d'opinions.

B. Réfutation du relativisme

Mais Socrate démontre l'impossibilité logique d'une telle idée : en affirmant « à chacun sa vérité », on prétend détenir une vérité et donc, soit c'est vrai mais ce n'est valable que pour celui qui le dit et cela ne vaut rien, soit c'est faux et donc il existe une vérité universelle.

C. Distinction entre vérité et connaissance

Le relativisme confond vérité et opinion. Or, par définition, la vérité ne renvoie pas qu'à un simple sentiment, mais à la conformité de l'objet avec l'idée que l'on s'en fait : la vérité est signe d'objectivité. Elle se distingue de l'opinion dans la mesure où la conformité a été justifiée, prouvée ou démontrée. La vérité doit être universelle (valable partout) et nécessaire (valable en tout temps). La science pourrait donc être le lieu privilégié de la vérité.

Ainsi la vérité ne peut être relative au sens où justement sa caractéristique est de restituer avec objectivité la réalité qu'elle désigne. La vérité ne doit pas dépendre du sujet singulier qui l'énonce, et c'est à ce titre qu'elle est universelle.

[Transition] Mais si la science est le lieu privilégié de la vérité comment expliquer l'évolution de lois scientifiques ?

2. La vérité en science n'est pourtant pas un absolu

A. l'histoire des connaissances est marquée par des ruptures et des progrès.

Il s'agit ici d'un exemple issu de l'histoire des sciences pour s'opposer à la première partie et assurer ainsi la transition avec la seconde.

Comment comprendre par exemple que la lumière fut d'abord expliquée par la théorie corpusculaire de Newton puis par la théorie ondulatoire de Fresnel, pour enfin être, aujourd'hui, théorisée sous forme de quanta ? L'histoire de la connaissance, qui est aussi l'histoire de ses erreurs , ne se confond pas avec l'histoire de la vérité. En effet, une connaissance qui se trouve infirmée, contredite, n'était pas en réalité une vérité, mais une erreur qui pendant un temps a donné l'illusion d'être une vérité.

B. La vérification d'une vérité en science

Dans le cas des sciences formelles comme les mathématiques, la vérification se fait par démonstration et calcul. Dans les sciences empiriques, en revanche, on parle plutôt de confirmation ou de corroboration . Karl Popper a montré qu'on peut établir expérimentalement la fausseté d'une hypothèse, alors qu'il n'est pas possible d'en établir la vérité. Lorsque l'hypothèse a passé avec succès un contrôle qui aurait pu la « falsifier », on « confirme » une vérité qui ne vaut que « jusqu'à preuve du contraire ».

C. Conventionnalisme et pragmatisme

La vérité est relative à des méthodes et des choix scientifiques . La vérité se décline selon différents modes et différents critères. Établir une vérité fait donc l'objet de méthodes variées. Que l'on préfère telle ou telle théorie géométrique pour comprendre l'espace (Euclide, Riemann…), telle ou telle conception de la lumière, la vérité désigne finalement le point d'accord entre les esprits d'une communauté de sujets. La vérité est relative à cette communauté : elle représente alors pour elle un ensemble provisoire de conventions concernant la méthode, l'objet d'étude ou encore le modèle d'explication.

Mais ce conventionnalisme renvoie à une conception pragmatique de la vérité : entre deux systèmes d'explication, on choisit le plus pratique, celui qui augmente l'efficacité de l'action (pour faire des prévisions, soigner, être le moins onéreux possible…).

Ainsi établir une vérité relève de différentes méthodes. La vérité dépend de nous personnellement car elle engage notre capacité à pénétrer le réel, mais aussi notre capacité à raisonner, à saisir une évidence.

[Transition] La vérité doit aussi dépendre d'un « nous » collectif, garant de l'intersubjectivité mais, quand ce « nous » ne fait que poser des conventions, c'est la valeur même de la vérité qui est remise en cause, puisqu'elle n'est plus un absolu.

3. La vérité n'est ni une opinion, ni un absolu

A. la structure a priori du sujet saisit des phénomènes.

Il s'agit maintenant de concilier l'idée que la vérité ne peut être relative et en même temps qu'elle n'est pas un absolu.

La vérité construite par le sujet ne se confond pas avec la réalité donnée. En effet, Kant explique dans la Critique de la raison pure que la vérité dépend de la structure a priori de l'esprit humain. Une connaissance est une synthèse, entre une intuition de la sensibilité et un concept de l'entendement, qui lui donne une forme. Toute donnée de l'expérience est donc saisie par des formes a priori de la sensibilité (l'espace et le temps) et des catégories de l'entendement.

De ce fait, ce qui est appréhendé par la raison n'est pas la réalité indépendante du sujet, la chose en soi, mais la réalité en tant qu'elle est saisie par l'expérience qu'en fait l'esprit humain. La vérité qui dépend de notre structure ne saisit que les phénomènes des choses.

B. L'objectivité est garantie

La connaissance avec Kant ne porte plus sur la chose en soi, mais sur le phénomène , l'objet en tant qu'il est perçu par un sujet. Dès lors, on ne peut plus considérer la vérité comme un absolu à atteindre puisqu'elle est relative au sujet de la connaissance. Mais cette structure du sujet (catégorie de l'entendement, formes de l'intuition, c'est-à-dire espace et temps) étant commune à tout sujet, l'universalité et la nécessité de la connaissance sont garanties, mais ce n'est qu'une connaissance des phénomènes.

C. La vérité comme valeur

Enfin, on peut préférer, à la vérité et à l'effort de la raison, le plaisir, le pouvoir ou l'action comme le revendique Nietzsche. Mais la valeur de la vérité ne peut se prouver, elle ne peut se baser sur elle-même. La vérité est donc un choix ; elle dépend de nous car elle relève ainsi de notre liberté et de la définition que l'on donne à la dignité humaine. En ce sens, la vérité est relative au choix que fait le sujet de la considérer.

La vérité n'est pas relative au sujet de la connaissance dans la mesure où elle se distingue des opinions par son caractère objectif , c'est-à-dire universel et nécessaire.

Pourtant une vérité dépend des choix méthodologiques des scientifiques qui l'établissent. Les connaissances ont une histoire qui montre qu'une vérité est avant tout une hypothèse que l'on a confirmée, et cela jusqu'à preuve du contraire. La vérité est établie selon des choix conventionnels et pratiques .

La vérité fait l'objet d'un travail de traduction, de représentation et de formulation. Sans être le pur produit d'une invention subjective, la vérité mêle à la fois la réception d'une réalité et sa transformation. En ce sens elle n'est pas un absolu non plus. Si la vérité dépend du sujet de la connaissance, ce n'est pas dans le sens où elle serait relative à chacun mais c'est parce qu'elle dépend de la structure de tout sujet intelligent et capable de représenter logiquement la réalité. La raison du sujet serait alors le garant de son universalité.

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Bac philo 2016, 1ère session (3/4) : Dissertation: Doit-on être sceptique parce que la vérité change avec le temps?

Les Anciens pensaient que le soleil tournait autour de la Terre. Aujourd'hui, nous savons l'inverse. Que saurons-nous demain ? Mais si les connaissances changent avec le temps, peut-on atteindre la vérité ? Autrement dit : Doit-on être sceptique parce que la vérité change avec le temps ? Entraînez-vous à la dissertation ce matin, avec Chloé Porte.

Doit-on être sceptique parce que la vérité change avec le temps ?

Analyse du sujet :

  • « Doit-on » : Trois sens du verbe devoir :

1e sens : il exprime la probabilité. → « Il doit pleuvoir ». Constater que la vérité change avec le temps peut-il nous rendre sceptique ? Est-il possible que le constat du changement de la vérité avec le temps nous incline au scepticisme ?

2e sens : Il exprime la nécessité. → « cela devait arriver ».

Y aurait-il une nécessité dans le doute sceptique ? Constater que la vérité change avec le temps doit-il nécessairement nous rendre sceptiques ?

*3e sens : * L’obligation sociale ou morale. → « Tu dois rembourses tes dettes »

Le doute est-il un impératif moral face à l’impermanence de la vérité ?

  • « être sceptique » : Faut-il entendre le terme « sceptique » au sens fort ou au sens faible ?

Sens fort : scepticisme aussi appelé pyrrhonisme : aussi vieux que la philosophie elle-même (Pyrrhon vivait en Grèce au IVe siècle avant notre ère, soit quelques dizaines d’années après Platon.) Le scepticisme consiste à se demander si l’accès à toute forme de vérité n’est pas une simple illusion. Il envisage comme indépassable le fait que toute prétendue vérité soit douteuse. Il s’agit d’une sagesse définitive qui consiste à suspendre son jugement (épochè).

*→ Mais suspendre son jugement définitivement n’est-ce pas renoncer à la raison ? Renoncer à la vérité, n’est-ce pas aussi renoncer à la philosophie, aux sciences… ? N’est-ce pas renoncer à ce qui permet aux hommes d’avancer et de s’élever ? Quand bien même la vérité ne serait qu’une quête, n’est-elle pas une quête dont l’humanité ne saurait se passer ? *

De plus, si rien n’est absolument vrai alors tout est permis. → Comment ne pas tomber dans un relativisme dangereux ? Ainsi, il ne serait plus vrai de soutenir qu’en 1942, en France, il fallait résister à l’occupant plutôt que de juger qu’il fallait collaborer avec lui ? Si tout est affaire d’opinion alors pourquoi ne serait-il pas permis d’envisager la torture dans certains cas ?

On peut également penser à un sens faible , sens proposé par Karl Popper dans sa conférence prononcée à l’Université de Tübongen en 1981 : Tolérance et responsabilité intellectuelle : « […] cette appellation (le scepticisme) peut aisément conduire à des malentendus. Le Duden [1] définit le « scepticisme » comme un doute, une incrédulité, et le « sceptique » comme un homme méfiant et c’est apparemment la signification allemande du mot et principalement sa signification moderne. Mais le verbe grec dont est dérivée la famille lexicale (sceptique, le sceptique, le scepticisme) ne signifie pas « douter » mais « porter un regard critique, examiner, peser, analyser, chercher, explorer ». »

→ Il semble dès lors absolument nécessaire de distinguer le doute comme fin du doute méthodique, moyen permettant de discriminer le vrai du faux !

  • « parce que » : lien logique, locution conjonctive marquant une relation causale. *Le constat du changement de la vérité dans le temps doit-il nous incliner au scepticisme ? Le scepticisme découle-t-il logiquement et peut-être nécessairement de l’impermanence de la vérité ? *

Cause _* *: Constater que la vérité change avec le temps → *_conséquence : être sceptique.*

  • La vérité : point nodal du sujet, elle est la notion centrale à étudier, comment la définir ?

→ La vérité désigne la qualité d’être vrai qui s’attache à certains énoncés, à certaines propositions ou à certaines connaissances. Le mot s’emploie aussi pour désigner ces énoncés vrais, ces propositions vraies ou ces connaissances vraies, dont on dit qu’elles constituent des vérités. On parle de vérités cognitives (ou théoriques) → ces vérités peuvent relever de divers domaines de connaissance comme les mathématiques, la physique ou encore l’histoire. Les vérités peuvent aussi être des vérités morales, elles concernent le champ de l’action et l’on parle alors de vérités pratiques.

Traditionnellement, les philosophes ont défini la vérité selon deux critères principaux : d’un côté l’adéquation de nos énoncés au réel , de l’autre la cohérence du discours, la non-contradiction .

→ Le premier critère place donc la vérité dans le discours sur le réel : un énoncé ne saurait être vrai s’il ne correspond pas à la réalité dont il parle. Si je dis « il pleut » alors qu’un beau soleil brille au dehors, ma proposition ne pourrait en aucun cas être vraie !

Mais comment être sûrs que ce que nous disons du réel correspond bien au réel ? Comment être sûr que ce que nous percevons du réel est bien le réel lui-même ?

→ Ce premier critère place donc la question de l’objectivité au cœur de la réflexion sur la vérité. Force est donc de constater que la vérité est elle-même une notion philosophique problématique.

Le second critère, purement formel, semble moins problématique. Si je dis d’un cercle qu’il est carré, il est évident que ce que je dis n’est pas cohérent et que mon énoncé est faux !

Qu’énonce notre sujet concernant la vérité ?

  • Il faut remarquer que le sujet pose comme une évidence le fait que la vérité change avec le temps. « […] parce que la vérité change avec le temps […] ». Mais la vérité change-t-elle réellement avec le temps ? De quelle vérité parle-t-on ? Parle-t-on des critères de vérité ou bien des connaissances vraies qui constituent des vérités ?

N’existe-t-il pas des vérités que résistent au temps ? Et dès lors, si certaines vérités résistent au temps, le lien de causalité entre le constat du changement et le doute sceptique ne s’effondre-t-il pas ? Si l’on peut constater que certaines vérités résistent au temps, ne doit-on pas renoncer à être sceptique ?

  • Quand bien même la vérité changerait-elle (ou bien certaines vérités) est-ce un si grand mal ?

Ne pourrait-on pas envisager au contraire que le changement puisse être un bien ? Si la vérité change, n’est-ce pas qu’elle évolue et en ce sens qu’elle progresse ? Le changement ne peut-il pas être signe de progrès ?

Problématisation.

Si l’on envisage les notions de vérité et de jugement vrai à la lumière de la théorie platonicienne des Idées, alors la vérité relève de l’éternité, la vérité est nécessairement immuable. Puisqu’en effet, selon Platon, l’Idée est absolue, éternelle et immuable. Les choses ne sont pas dites belles en vertu d’un jugement relatif à chacun, mais les hommes les déclarent belles parce qu’ils parviennent à les rapporter à une idée du Beau, commune à toute les âmes éclairées. Dès lors, constater que la vérité change avec le temps ne peut qu’incliner au scepticisme. (cf. Platon contre Protagoras, « l’homme est la mesure de toute chose », les sophistes estimaient toute connaissance comme intrinsèquement relative au sujet et à sa perception des choses.) Mais la vérité change-t-elle nécessairement avec le temps ? Et si la vérité peut changer, ce changement doit-il nécessairement conduire au scepticisme ? Ne serait-il pas possible de repenser un lien entre vérité et changement qui non seulement ne conduise pas au scepticisme mais qui aussi soit un bien ?

→ Constater que la vérité change avec le temps doit-il nous rendre sceptique ou au contraire ne devrions-nous pas voir dans le changement quelque chose de l’ordre du progrès ou du moins de la vitalité de la pensée en marche ? La vérité ne se doit-elle pas d’être dynamique ?

Afin d’examiner ce problème nous commencerons par examiner quels pourraient-être les dangers du scepticisme. Et, afin d’éviter cet écueil, parfois tentant certes, mais sclérosant pour la pensée, décourageant pour la recherche et dangereux pour la morale, nous tâcherons de dégager les limites du pyrrhonisme. N’existe-t-il pas des vérités qui résistent au passage du temps et qui dès lors doivent faire renoncer au scepticisme ? Puis, constatant que certaines vérités peuvent effectivement changer avec le temps, nous nous demanderons si le changement dans le temps ne peut pas, plutôt que d’être pensé comme un danger pour la vérité, devenir un allié de celle-ci. Le temps ne permet-il pas à la vérité de se déployer ? Si les vérités changent n’est-ce pas plutôt le signe d’un progrès ? Enfin, il s’agira d’envisager le doute non plus comme une fin mais comme un moyen : la mise à l’épreuve d’hypothèses n’est-elle pas le signe d’une recherche intellectuelle honnête ? Se soumettre à la critique, accepter la discussion, n’est-ce pas la meilleure arme contre les terrorismes multiples et le totalitarisme ?

I) _* *_Danger et limites du scepticisme : des vérités éternelles contre l’épochè

→ Affrontement philosophie/ scepticisme qui remonte aux origines de la philosophie (cf. théorie platonicienne des idées élaborée pour combattre le relativisme des sophistes). Par conséquent, en tant qu[e]’ (apprentis !) philosophes, il semble relever de notre devoir de combattre aussi le scepticisme !

D’ailleurs, affirmer qu’il n’y a pas de vérité, n’est-ce pas contradictoire ?! (Paradoxe : si rien n’est vrai, nous ne pouvons tenir pour vrai que rien ne soit vrai !)

→ De plus, il existe certaines vérités qui semblent éternelles et immuables et qui, dès lors, prouvent que la vérité, ou du moins certaines vérités, sont accessibles à l’homme :

  • Des vérités mathématiques, géométriques (ex : théorème de Pythagore).
  • Des vérités physiques : la loi de la chute des corps.
  • Des vérités historiques : la bataille de Waterloo s’est déroulée le 18 juin 1815.
  • Les réécritures : de Sophocle à Anouilh. Antigone : si les dieux ont disparu et si la fatalité tragique n’est plus transcendance, il y une vérité du cœur des hommes. Topos littéraire : le cœur des hommes, les passions qui l’animent ne changent pas.

→ Cependant, on peut également constater que certaines vérités changent avec le temps. [Ex : l’évolution des idées en science. (Kuhn, changement de paradigmes)→référence pas forcément nécessaire !]

Ex : du géocentrisme à l’héliocentrisme.

Cet exemple nous permet cependant de concéder que le scepticisme peut être tentant pour éviter certains abus que l’on a pu commettre si souvent (et que l’on commet encore hélas) au nom de la prétendue vérité.

Ne faudrait-il pas alors repenser le critère de vérité, le critère de l’adéquation ? Comment être certains d’accéder aux choses en soi ? La vérité se doit-elle réellement d’être éternelle et immuable ? Refuser tout changement, toute remise en question de la vérité, n’est-ce pas être dogmatique ?

II) _* *_Redéfinition du critère de la vérité comme adéquation. Le changement comme un allié de la liberté.

→ Solution Kantienne : l’objectivité de la vérité non plus dans l’adéquation (impossible) avec les choses en soi mais dans l’intersubjectivité. (cf. Critique de la raison pure , l’introduction, texte abordable en terminale → les concepts a priori , les catégories de l’entendement, la connaissance comme synthèse a priori). Possibilité d’un accord entre les sujets sur leurs jugements : l’intersubjectivité qui délimite ainsi l’espace des vérités possibles.

Nous constatons donc un changement (et quel changement !), celui du critère même de la vérité comme adéquation. → Le changement ne semble donc pas mettre à mal la vérité et devoir nous rendre sceptiques. Il semble au contraire compatible avec un progrès de la vérité.

Le temps n’est-il donc pas plutôt un allié de la vérité ?

→ Le changement permet à la vérité de se déployer et de se réaliser.

Chez Hegel, le vrai se déploie dans le temps :

Ex : le passage de la forme symbolique de l’art, à la forme classique et enfin à l’art romantique. → Ce changement permet à l’Idée de se déployer et de se réaliser.

L’accès au vrai se fait non seulement dans le temps mais aussi et surtout dans le changement !

[Remarque : Retour sur le premier critère de vérité (la non-contradiction) pour montrer que ce critère est complexifié par Hegel : sa conception dialectisée de l’accès au vrai, qui comprend en elle-même un moment de contradiction, moment nécessaire qui constitue un moment de déploiement du vrai : les contraires s’affrontent avant même de se réconcilier !

On peut donc penser le changement des critères même de la vérité sans pour autant tomber dans le scepticisme !]

→ Le changement permet à la somme des vérités d’augmenter et à la somme des erreurs de diminuer.

Claude Bernard : extrait de son Introduction à l’étude de la médecine expérimentale .

On peut également penser à Bachelard : La Formation de l’esprit scientifique .

Changement = progrès scientifiques= la somme des vérités croît au fur et à mesure que la somme des erreurs décroît.

→Changement vers plus d’universalité en éthique.

Certains faits qui étaient complètement acceptés et considérés comme normaux et même justes, bons sont aujourd’hui complètement obsolètes : les châtiments corporels à l’école par ex !!!!!

Constater un tel changement ne doit pas nous incliner au scepticisme mais semble au contraire prouver que les hommes tendent à plus de justice, plus d’égalité et donc plus de vérité dans la sphère pratique.

Pour aller plus loin encore, il semble absolument nécessaire face au relativisme de fonder la morale sur un critère universel.

Le devoir semble plutôt être du côté de l’universalisation possible des maximes qui guident nos actions ! Contre le relativisme, l’universalité et l’intersubjectivité (encore !).

Nous avons donc vu que le changement n’était pas toujours incompatible avec la vérité, bien au contraire, et que le temps permettait à la vérité de se déployer, que le changement pouvait être synonyme de progrès.

Dès lors, plutôt que d’être enclin au scepticisme face au changement, ne devrait-on pas déplacer le problème : le doute ne devrait-il pas plutôt nous assaillir non pas face au changement mais face au refus du changement ?

III) _* *_Le doute face au dogmatisme. Le doute comme moyen et non plus comme fin, un doute discriminatoire.

→Refuser le changement = refuser la critique et la réfutation.

Critère de falsification comme critère de scientificité. Cf. Popper. Dès lors, l’honnêteté intellectuelle, l’honnêteté du savant est de se soumettre au test, de chercher à falsifier sa théorie plutôt que de cherche à la vérifier à tout prix.

Texte : Conjecture et réfutation .

Que dit falsification dit possibilité pour une théorie d’être écartée. Mais si c’est cela qui fonde la science alors le changement ne doit pas faire peut et pousser au renoncement, au contraire !

La « confirmation » d’une théorie ne nous apporte rien concernant sa valeur de vérité, tandis que sa réfutation montre la vraie nature des théories scientifiques : elles sont corroborées aussi longtemps qu’elles n’ont pas été réfutées. L’histoire des sciences expérimentales est en quelque sorte un cimetière d’hypothèses éliminées par la dialectique corroboration/réfutation, science périmée/ science –provisoirement-sanctionnée. La modalité hypothétique ne referme pas la science sur son imperfection (→ scepticisme) mais l’ouvre indéfiniment sur son avenir (progrès).

→ Ethique de la discussion.

Texte de Popper : Tolérance et responsabilité intellectuelle .

« Le relativisme critique est la position selon laquelle dans l’intérêt de la vérité de chaque théorie –tant mieux si elles sont nombreuses- doit entrer en concurrence avec d’autres. Cette concurrence consiste dans la discussion rationnelle des théories et leur examen critique. La discussion est rationnelle, cela signifie que l’enjeu est la vérité des théories en concurrence : la théorie qui semble se rapprocher le plus de la vérité dans la discussion critique est la meilleure : et la meilleure théorie évince les plus mauvaises. L’enjeu est ici la vérité ».

*- Kant, * Critique de la raison pure , Introduction, 1781, trad. Alain Renaut, (GF Flammarion, 1997), p.110-111

  • Platon , Le Théétète
  • Karl Popper , Conjectures et réfutations (Payot)

*- * Deux versions d’Antigone : Sophocle et Anouilh

  • Archive Bachelard : La relativité se présente comme dialectique de la science newtonienne
  • Douze hommes en colère , film de Sidney Lumet (1957)

Retrouvez nos Tutos philo ! Les invités des Nouveaux chemins se rappellent de leur premier contact avec la Philosophie et vous prodiguent leurs conseils pour bien réussir au bac.

REFERENCES MUSICALES :

- Dvorak , Trio n°4 en mi min

  • Malher , Langsam
  • Annett Focks , Revolution

*- Jean Gabin, * Maintenant je sais

*- Johnny Cash, * Time changes everything

Par Géraldine Mosna-Savoye

Réalisation: Nicolas Berger

Prise de son: Jean-Pierre Zing et Alex James

Lectures: Olivier Martinaud

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Les philosophes

  • Notions du bac

Tableau l'Appel des cimes de Magritte

Notion : la vérité

Ce cours sur la vérité vous aidera à préparer l'épreuve de philosophie du bac, quelle que soit votre filière (L, ES, S).

Au programme : le scepticisme, le doute radical de Descartes et l'expérience du cogito...

Sujet possible : Peut-on atteindre une vérité certaine ?

Il semble que nous formulions fréquemment des vérités incontestables : « il fait beau aujourd’hui », quand le soleil brille et qu’aucun nuage n’est visible à l’horizon ; « 3 X 3 = 9 » quand nous récitons nos tables de multiplication, ou encore quand nous nous bornons à constater un fait : « j’ai rencontré Jean hier », etc.

Pourtant, est-ce réellement le cas ? Pouvons-nous réellement formuler des jugements dont la vérité ne fait aucun doute ?

Le scepticisme est précisément une doctrine qui nie cela.

Le Scepticisme : la vérité est inatteignable

Cette doctrine repose sur l’idée que l’ensemble de nos idées et concepts sont faux. Il devient alors inutile de les utiliser, et par conséquent de penser.

Pyrrhon, le premier sceptique, résumait cela ainsi : Aucune chose n’est plus ceci que cela . Lorsqu’on comprend cela, on arrête de formuler des opinions sur les choses : c’est la fameuse suspension de jugement sceptique (épochè).

Etonnamment, on atteint alors une forme de bonheur : on devient impassible, serein, puisque ce qui nous trouble et nous rend malheureux, ce sont certains jugements. Si l’on juge que la mort est un mal par exemple, on est angoissé à l’idée de mourir. Mais si l’on ne fait plus aucun jugement, plus aucune cause de trouble ne vient nous affecter.

Pourquoi les sceptiques doutent-ils que l’on puisse atteindre une vérité certaine ?

Ils se basent sur un ensemble d’arguments appelés tropes sceptiques . Voici certains d’entre eux.

-le désaccord des sages : aucune vérité n’est admise comme certaine par l’ensemble des systèmes philosophiques. Aristote contredit Platon, le stoïcisme contredit l’épicurisme, et aucune idée ne fait l’objet d’un consensus.

-la relativité des moeurs : les peuples adoptent différentes règles de vie et aucune règle ne fait l’objet d’un consensus universel. Ce qui semble cruel et interdit dans un pays sera toléré, voire encouragé dans un autre. Une idée que Pascal (qui n’est pas un sceptique) résume des dizaines de siècles plus tard ainsi : Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà .

-les erreurs des sens : nos organes des sens n’ont pas exactement la même constitution donc chacun voit et entend différemment des autres. Surtout nos sens nous trompent : un bâton plongé dans l’eau paraît brisé, une tour carrée paraît ronde de loin, etc.

-l’inutilité de la démonstration : si l’on propose un argument pour fonder une idée, il faudra prouver cet argument par un autre argument, qui lui-même devra être prouvé, etc. On est donc confronté à une régression à l’infini, puisqu’il faudra toujours une démonstration pour fonder la démonstration antérieure, ce qui rend inutile toute argumentation.

Pyrrhon, le premier sceptique, menait une vie en accord avec ses principes. Il partait au hasard (puisque rien ne lui prouve qu’il vaut mieux être ici que là), marchait au-devant des précipices (puisque rien ne lui prouve que la mort est un mal), heureusement retenu par ses disciples.

Un jour il s’enfuit devant un chien, et moqué par ses disciples, répondit qu’ il est difficile de dépouiller l’homme de fond en comble (de ses jugements).

On le voit : les arguments sceptiques pour montrer qu’on ne peut atteindre une vérité certaine sont nombreux.

Néanmoins, n’est-il pas possible de trouver une vérité certaine, qui résiste aux arguments sceptiques ?

C’est là le pari que relève Descartes.

Le cogito comme vérité indubitable : Descartes

Descartes dans ses Méditations métaphysiques cherche une vérité certaine. Remettant en cause l’enseignement qu’il a reçu, il concède aux sceptiques que l’on peut remettre en question la plupart des idées considérées à tort comme certaines par le sens commun.

On ne peut par exemple se fier au témoignage des sens. Reprenant les exemples du bâton brisé et de la tour, il remarque qu’ il est de la prudence de ne se jamais fier entièrement à ceux qui nous ont une fois trompé .

Les vérités mathématiques sont-elles certaines ? Peut-on douter que 2+3=5 ou que deux droites parallèles ne se coupent jamais ?

Descartes fait observer que Dieu, dans sa toute-puissance, est en mesure de nous tromper sur ces points.

Ou plutôt, puisque Dieu dans son infinie bonté ne peut être suspect d’un tel comportement : on peut imaginer qu’un malin génie a assez de puissance pour nous faire croire à de telles idées, alors qu’elles sont fausses.

Il faut donc partir de la pire des hypothèses, celle selon laquelle un malin génie , un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé […] emploie toute son industrie à me tromper toujours , et voir si même ainsi, il existe une vérité qui peut résister et être considérée comme certaine.

C’est le cas. Si on part de l’idée sceptique que tout est douteux, alors il est certain que je doute (de tout). Si je doute, je pense. Si je pense, je suis. Ainsi que Descartes le résume dans le Discours de la méthode : Je pense donc je suis . C'est là la vérité certaine que nous cherchons, découverte au terme de l’expérience du cogito .

Dans les Méditations métaphysiques , Descartes la formule ainsi : Je suis, j’existe est nécessairement vraie toutes les fois que la prononce ou que je la conçois en mon esprit .

Quel est ce « Je » dont Descartes a prouvé l’existence ? Ce n’est pas une âme, ni un corps, (la signification de ces termes est douteuse), mais simplement une « chose qui pense ». Voici la seule chose certaine qu’on peut dire concernant la nature du sujet pensant.

Or de cette première vérité indubitable, Descartes va déduire d’autres vérités, concernant le monde, ou Dieu. Par exemple, il va déduire l’existence de Dieu de la présence en nous de l’idée de Dieu. J’ai en moi l’idée de Dieu, donc il existe car ce n’est pas moi, être fini qui ai pu créer cette idée d’un être infini (l’effet ne peut pas être supérieur à la cause).

On le voit donc : il existe des vérités certaines qui résistent au doute sceptique.

Néanmoins on peut se demander s’il existe des vérités absolues, et si toute vérité n’est pas relative .

La vérité relative : Protagoras

On a jusqu’à présent entendu par « vérité » des propositions universelles , valant pour tous les temps et tous les pays, de type : « la somme des angles d’un triangle est de 180° ». Ne peut-on imaginer plutôt que chacun a sa vérité, et que celle-ci n’est valable que pour celui qui l’énonce ?

C’est là l’idée de Protagoras : L’homme est la mesure de toute chose . Cela signifie que chacun porte en soi sa vérité, et il n’en est pas qui soit moins estimable que d’autres. Si l’on trouve qu’un tableau n’est pas beau, ce sera là pour nous une vérité. Si notre voisin trouve qu’il s’agit là d’une œuvre magnifique, ce sera pour lui une vérité : on ne peut hiérarchiser ces deux positions en montrant pourquoi l’une est meilleure que l’autre.

On peut généraliser cela à l’ensemble des idées que nous adoptons. Ainsi par exemple, les normes morales : si un peuple a décidé d’admettre le cannibalisme, on ne peut le condamner : ce sont là les normes qu’il a décidé d’adopter, et qui ne sont pas moins vraies que les normes judéo-chrétiennes qui interdisent le cannibalisme.

Voici comment Platon résume la pensée de Protagoras, dans le Théétète :

SOCRATE : « Il semble bien que ce que tu dis de la science n’est pas chose banale [152a] ; c’est ce qu’en disait Protagoras lui-même. Il la définissait comme toi, mais en termes différents. Il dit en effet, n’est-ce pas, que l’homme est la mesure de toutes choses, de l’existence de celles qui existent et de la non-existence de celles qui n’existent pas. Tu as lu cela, je suppose ? THÉÉTÈTE : Oui, et plus d’une fois. SOCRATE : Ne veut-il pas dire à peu près ceci, que telle une chose m’apparaît, telle elle est pour moi et que telle elle t’apparaît à toi, telle elle est aussi pour toi ? Car toi et moi, nous sommes des hommes. THÉÉTÈTE : C’est bien ce qu’il veut dire. SOCRATE : Il est à présumer qu’un homme sage ne parle pas en l’air. Suivons-le donc. N’arrive-t-il pas quelquefois qu’exposés au même vent, l’un de nous a froid, et l’autre, non ; celui-ci légèrement, celui-là violemment ? THÉÉTÈTE : C’est bien certain. SOCRATE : En ce cas, que dirons-nous qu’est le vent pris en lui-même, froid ou non froid ? ou bien en croirons-nous Protagoras et dirons-nous qu’il est froid pour celui qui a froid, et qu’il n’est pas froid pour celui qui n’a pas froid ? THÉÉTÈTE : Il semble bien que oui. SOCRATE : N’apparaît-il pas tel à l’un et à l’autre ? THÉÉTÈTE : Si »

On le voit : le relativisme déconstruit la notion de vérité, et on ne sait ce qu’il en reste, après une telle opération. Néanmoins, si l’on admet le concept de vérité relative, alors on atteint une forme de certitude : il est certain que pour moi, il fait froid, ou que le tableau n’est pas beau. Il suffit d’être à l’écoute de ce que je ressens pour atteindre une vérité certaine.

On voit qu’il existe des vérités certaines. Si l’on n’est pas convaincu par la vérité absolue telle que Descartes pense l’avoir mise au jour dans l’expérience du cogito, rien ne nous empêche de restreindre nos ambitions et d’admettre qu’il existe au moins, des vérités relatives certaines.

  • Philosophie niveau bac 2024
  • La connaissance, bac de philosophie 2024= La raison - Démonstration-Interprétation- Matière,esprit- Vérité, science

La connaissance. La raison,la vérité = Le rationalisme- Croyance et opinion- L'empirisme-Dossier le réel et le virtuel

Le rationalisme cartésien « je pense donc je suis »-y a-t-il un sens à débattre de la véritéfaut-il démontrer pour savoir faut-il toujours dire la vérité raison, vérité, croyance et opinion -, dissertations, commentaires sur la connaissance en philosophie.

Dissertations philosophiques

douter, est-ce renoncer à la vérité ?    

Peut-on douter de tout? 

Toute démonstration est-elle scientifique ?     

Peut-on renoncer à la vérité?       

Le mensonge est-il admissible en certaines circonstances?

Toute vérité est-elle définitive?     

  Y a-t-il un mauvais usage de la raison ?

Quel besoin avons-nous de chercher la vérité ?   corrigé dissertation 2  

L'expérience est-elle suffisante pour avoir une connaissance sur quelque chose ?

L'expérience se réduit-elle au vécu?     

Suffit-il d’observer pour connaître ?

Faut il opposer l'esprit et la matière?

La  raison suffit-elle à connaître le réel? Correction de la dissertation série S   Washington 2019 Pondichéry 2019, série S - Les vérités scientifiques sont-elles indiscutables ?

Faut-il préférer la vérité à son bonheur ?  

Commentaires philosophiques 

MILL, Système de logique, 1843

quelle est la différence entre les phénomènes de la société et les phénomènes scientifiques ?

Mill, De la liberté ?

comment expliquer le fait qu'il y ait des opinions majoritairement rationnelles ?

Alain, Mars ou la guerre jugée

ALAIN,Mars ou la guerre jugée, étude d'un extrait du bac 2017, Washington ES 

Bergson La pensée et le mouvant 

"Il faut un hasard heureux.....à cette époque comme faits" 

"Qu’est-ce qu’un jugement vrai ? ... ne reproduit rien"

Descartes, Méditations, II

Analyse du morceau de cire 

Qu'est-ce que la vérité?

La  vérité  (du latin  veritas , « vérité », dérivé de  verus , « vrai ») est la correspondance entre une proposition et la réalité à laquelle cette proposition réfère - La première définition de la vérité repose sur la correspondance entre un énoncé, qui est dit « vrai », et la réalité. La vérité = adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense.  Un énoncé est vrai seulement s'il correspond à la chose à laquelle il réfère dans la réalité.

Spinoza Pensées métaphysiques ,  trad. R. Caillois, Gallimard, La Pléiade, pp. 316-317.

La première significatiion de  vrai  et de  faux  semble avoir son origine dans les récits; et l'on a dit vrai un récit quand le fait raconté était réellement arrivé; faux, quand le fait raconté n'était arrivé nulle part. Plus tard, les philosophes ont employé le mot pour désigner l'accord d'une idée avec son objet; ainsi, on appelle idée vraie celle qui montre une chose comme elle est en elle-même; fausse, celle qui montre une chose autrement qu'elle n'est en réalité. Les idées ne sont pas autre chose en effet que des récits ou des histoires de la nature dans l'esprit. Et de là on en est venu à désigner de la même façon, par métaphore, des choses inertse; ainsi, quand nous disons de l'or vrai ou de l'or faux, comme si l'or qui nous est présenté racontait quelque chose sur lui-même, ce qui est ou n'est pas en lui.

Qu'est-ce qu'une vérité de fait? 

Hume prend l'exemple du lever du soleil pour établir sa distinction entre vérités de fait et vérités de raison: 

" Les vérités de fait ne sont pas aussi certaines que les vérités de raison :  il n'est donc pas absolument certain que le soleil se lèvera demain, car le contraire n'est pas contradictoir e ." Hume. 

 les vérités de fait sont contingentes et leur opposé est possible

Contingent

Non nécessaire. Est contingent ce qui pourrait être différent, ce qui, dit Aristote, pourrait être ou ne pas être sous quelque rapport que ce soit.

Quelque chose est contingent quand son contraire est possible. (Leibniz)

Aristote distingue la science théorique qui porte sur le nécessaire de l'action pratique qui porte sur le contingent.

Nécessaire

Caractère de ce qui ne peut pas être autrement. Ce dont le contraire est impossible.

On distingue:

Possible

Est possible

remarquons que le possible sert à définir le nécessaire (ce dont le contraire est impossible) et le contingent (ce dont le contraire est possible)

 "Je distingue entre les vérités de fait et les vérités de raison. Les vérités de fait ne peuvent être vérifiées que par leur confrontation avec les vérités de raison, et par leur réduction aux perceptions immédiates qui sont en nous, et dont S. Augustin et M. Descartes ont fort bien reconnu qu'on ne saurait douter ; c'est-à-dire, nous ne saurions douter que nous pensons, et même que nous pensons telles ou telles choses. Mais, pour juger si nos apparitions internes ont quelque réalité dans les choses, et pour passer des pensées aux objets ; mon sentiment est, qu'il faut considérer si nos perceptions sont bien liées entre elles et avec d'autres que nous avons eues, en sorte que les règles des mathématiques et autres vérités de raison y aient lieu : en ce cas, on doit les tenir pour réelles; et je crois que c'est l'unique moyen de les distinguer des imaginations, des songes, et des visions. Ainsi la vérité des choses hors de nous ne saurait être reconnue que par la liaison des phénomènes. Le  critérion  des vérités de raison, ou qui viennent des  conceptions , consiste dans un usage exact des règles de la Logique."

Leibniz ,  Essais de Théodicée , 1710, "Remarques sur le livre de l'origine du mal", GF-Flammarion, 1969, p. 390-391.

Une vérité de raison

Elle est nécessaire et non contingente - un e?nonce? est vrai par ses relations logiques internes. Ex 2+2=4

La raison et la vérité = Le rationalisme : Le rationalisme cartésien « Je pense donc je suis » = cogito ergo sum -

Le rationalisme :

• Définition : c’est une doctrine qui pose que la connaissance relève de la raison. On peut illustrer cette idée avec Brunschvicg : « l’intelligence humaine peut tout comprendre » ou encore, Hegel : « Tout ce qui est réel et rationnel et tout ce qui est rationnel est réel ».

• Le principe de raison suffisante : le rationalisme considère que la raison peut tout comprendre, on peut alors poser une intelligibilité universelle et affirmer que :

1. Tout fait a une cause : principe de causalité.

2. Tout fait a une loi : Principe de déterminisme.

3. Tout fait a une fin : Principe de finalité.

4. Impossible qu’1 chose soit et ne soit pas : Principe de contradiction.

Ainsi Belon le rationalisme, la raison peut tout comprendre selon la cause, le déterminisme, la finalité et la non-contradiction. Le principe de raison suffisante permet de rendre compte de tout et élimine le hasard et la contingence et l’irrationnel.

L’irrationnel :

On définit l’irrationnel comme ce qui est contraire ou inaccessible à la raison. On peut considérer qu’un phénomène qui échappe à la raison comme « les miracles » est un phénomène irrationnel. Nous pouvons élargir la définition et affirmer que l’irrationnel est ce dont la raison ne peut rendre compte à un moment donné comme par exemple le tonnerre dans l’antiquité. Les irrationnels obligent l’homme à reconnaître les limites de la raison et de ce fait, la finitude de l’homme. Si les irrationnels existent alors, la connaissance est relative, la raison ne pouvant comprendre que ce qui lui est accessible. L’irrationnel peut aussi être « ce qui ne procède pas de la raison » comme, l’imagination, la passion.

Le rationalisme cartésien :

Descartes veut fonder une mathématique universelle et cherche en philosophie une vérité dont la certitude serait égale à celle des mathématiques. Il suit le raisonnement mathématique, appelé un raisonnement discursif qui comprend l’intuition et la déduction :

• L’intuition : Selon Descartes suppose l’évidence, c’est une notion simple qui n’est pas déduite mais qui va permettre de déduire les autres notions. L’évidence renvoie chez Descartes à la vérité et la vérité suppose la clarté et la distinction : « ce qui est clair et distinct, ce qui est conçu clairement et distinctement ne peut être faux ». L’intuition est donc claire et distincte donc vraie car les critères de vérité sont selon Descartes la clarté et la distinction : l’évidence.

• La déduction : la déduction par opposition à l’intuition n’est pas évidente. La vérité de la déduction n’est pas immédiate. Elle suppose la certitude de la mémoire. On déduit, on infère une chose d’une autre à partir d’un premier principe connu par intuition donc vrai. Les conclusions sont donc tirées d’autres choses connues avec certitude. Cependant, le premier principe est toujours connu par intuition tandis que les conclusions le sont par déduction.

Comment ce schéma s’applique t’il à la philosophie ? Comment le philosophe peut-il atteindre la certitude mathématique ?

Descartes nous dit que le point de départ en philosophie est le doute qui doit être méthodique, il faut suspendre son jugement et hyperbolique, poussée à l’extrême.

Dans la 2e?me Me?ditation Descartes e?crit : « Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; je me persuade que rien n’a jamais e?te? de tout ce que ma me?moire remplie de mensonges me repre?sente ; je pense n’avoir aucun sens ; je crois que le corps, la figure, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu’est-ce donc qui pourra e?tre estime? ve?ritable ? Peut-e?tre rien autre chose, sinon qu’il n’y a rien au monde de certain. »

D’où l’hypothèse d’un dieu trompeur chez Descartes doublée de la fiction d’un malin génie qui emploierait toute son énergie à nous tromper. Il représenterait donc l’illusion, source d’erreurs pour l’homme qui prend les fictions pour des réalités. L’homme doute et suspend son jugement et c’est dans l’acte de douter que s’affirme le sujet pensant. Ainsi, le malin génie peut me tromper autant qu’il voudra, s’il me trompe, c’est que je suis. « Je doute mais tandis que je doute je ne peux douter que je pense et si je pense, je suis car pour penser, il faut être ».

« Je pense donc je suis » = cogito ergo sum

Nous retrouvons la notion simple, non déduite qu’est l’existence et qui sert à déduire la pensée connue par déduction. Il y a donc une conjonction nécessaire entre ma pensée et mon existence. L’existence est première, « pour penser, il faut être ». L’existence relève de l’intuition et la pensée de la déduction.

L’esprit triomphe du doute. La première certitude est donc « je suis », « j’existe » et à partir de l’existence, on peut déduire la pensée. L’esprit sort du doute. On retrouve donc en philosophie une certitude égale à la certitude mathématique. On peut donc appliquer la déduction à la philosophie.

Ainsi, a? cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu’il n’y avait aucune chose qui fu?t telle qu’ils nous la font imaginer. Et parce qu’il y a des hommes qui se me?prennent en raisonnant, me?me touchant les plus simples matie?res de ge?ome?trie, et y font des paralogismes, jugeant que j’e?tais sujet a? faillir, autant qu’aucun autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j’avais prises auparavant pour de?monstrations. Et enfin, conside?rant que toutes les me?mes pense?es, que nous avons e?tant e?veille?s, nous peuvent aussi venir, quand nous dormons, sans qu’il y en ait aucune, pour lors, qui soit vraie, je me re?solus de feindre que toutes les choses qui m’e?taient jamais entre?es en l’esprit n’e?taient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais, aussito?t apre?s, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout e?tait faux, il fallait ne?cessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette ve?rite? : je pense, donc je suis, e?tait si ferme et si assure?e, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’e?taient pas capables de l’e?branler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.

Descartes , Discours de la me?thode (1637), quatrie?me partie

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A voir également

Le Scepticisme :

Le scepticisme est un courant philosophique du 4ème siècle avant J.C. Le représentant est Pyrrhon, il est impossible d’atteindre une certitude. Rien n’est juste ou injuste, beau ou laid, rien n’existe du point de vue de la vérité… Chaque chose n’est pas plus ceci que cela ». Il n’existe donc que des apparences, c'est-à-dire des phénomènes. Le Doute est donc un point de départ de la sagesse sceptique mais l’homme ne sort pas de ce doute puisqu’il ne peut rien dire sur rien, une chose par exemple n’est pas plus juste qu’injuste, pas plus ceci que cela. Le doute = point de départ + point d’arrivée. Le doute fait que l’homme ne sort pas des apparences ou des phénomènes. A la différence de : Descartes = Doute = point de départ hyperbolique, méthodique mais le doute n’est pas un point d’arrivée. L’homme sort du doute par la vérité indubitable : Il ne doute plus de son existence : « Pour penser il faut être ». • L’existence est première = je ne doute plus de l’existence, c’est une évidence • La pensée, je ne doute plus de ma pensée car elle est déduite de mon existence. Cogito = Vérité indubitable = Point d’arrivée. Selon les sceptiques, il est impossible d’établir une certitude. Les arguments sceptiques : L’argument de la discordance : On ne peut ni approuver, ni réfuter une proposition car les opinions sont variées et en constante opposition. Régression à l’infini : Pour poser une preuve, elle doit être justifiée à partir d’une autre preuve et ainsi de suite à l’infini. L’argument de la relation : il n’y a pas de vérité que relative, les choses en effets ne sont pas appréhendées par elles-mêmes mais relativement à autre chose, la grandeur par rapport à la petitesse.

 La raison ne peut pas tout connaître : un nouvel ordre de connaissance, le cœur 

Pascal oppose la raison, un autre ordre de connaissance : le Cœur. Nous retrouvons dans ses citations la tendance à valoriser le cœur par rapport à la raison : « le cœur a des raisons que la raison ignore ».

Les pensées.

Le penseur affirme qu’il existe une connaissance par les sentiments. La connaissance ne suppose pas seulement la raison, il faut intégrer toutes les puissances de la vie. Il faut admettre une pensée irrationnelle. La rationalité a des limites et se laisse dépasser en particulier par la spiritualité. « La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu’il y a une infinité de choses qui la surpassent » ? Le principe de raison suffisante est donc sacrifié au profit des raisons du cœur.

Dissertation = Y a-t-il un sens à débattre de la vérité ?

Distinctions conceptuelles :

Sens : direction / but, finalité

Vérité / certitude

Débat / doute

Le raisonnement s’organise autour de la relation entre la vérité et la certitude

Reformulation : le débat peut-il aider à trouver la vérité ?

Problématisation : le sujet suggère d’une part qu’il est inutile de débattre de la vérité, car si on a déjà la vérité, à quoi bon la remettre en question dans le débat ? Mais d’autre part il suggère que la discussion philosophique peut permettre de se rapprocher de la vérité, qui est très différente de la certitude.

Plan possible :

I- Il n’y a pas de sens (direction) à débattre de la vérité puisque débattre revient à douter : le débat c’est presque la marche arrière de la vérité, il n’a pas de sens puisqu’il va dans la mauvaise direction

A/ Lorsqu’il y a un débat c’est qu’il n’y a pas certitude. Or la vérité se doit d’être certaine ; donc il n’y a pas de sens à débattre de la vérité puisqu’on sait déjà que ce qui est vrai est certain et ne peut être remis en question. Il est absurde d’en douter.

B/ En effet le doute nous éloigne de la certitude, c’est-à-dire de la vérité. On peut voir avec Descartes, dans ses  Méditations Métaphysiques , qu’il y a en nous des idées nécessairement vraies, innées, telles le « je pense donc je suis ». Or le débat nous éloigne de ces vérités en les remettant en question.

C/ La Vérité se connaît comme Vérité. Pour Hegel, l’Idée absolue est la Vérité, qui se sait telle, toute Vérité ; la vérité qui doute n’est déjà plus vérité, elle est errance, illusion, erreur. La Vérité est ce qui nous éloigne du doute. Débattre nous éloigne de la vérité et nous rapproche du doute.

II- La vérité reste subjective, et différente de la certitude : débattre permet donc de parvenir à une vérité commune grâce aux vertus du dialogue. Il peut y avoir un sens (direction) à débattre de la vérité car, pour utiliser une métaphore géographique, le débat nous  rapproche  de la vérité

A/ le chemin à la vérité est tortueux ; la doute méthodique est une bonne manière d’y accéder. Descartes propose ainsi de douter, non pas de tout, mais de tout sauf des idées claires et distinctes. Méthodiquement rétablir la connaissance en partant du seul postulat que « je pense donc je suis », et voir comme dépasser l’erreur grâce au doute, en ne rétablissant que ce dont je suis absolument certain. Cela peut donc se faire par exemple par un débat suivant une méthode rigoureuse.

B/ Pour Merleau-Ponty, le dialogue est un acte philosophique et phénoménologique très fort par lequel on peut créer un « être-à-deux », c’est-à-dire : une union langagière et intellectuelle de deux êtres qui se rapprochent par là-même d’une vérité plus forte que leurs vérités individuelles, car la vérité du dialogue devient transcendante, surplombante.

C/ le débat contient certes intrinsèquement une forme d’erreur, d’incertitude, de doute, d’errance, etc. Mais on peut trouver la vérité par l’erreur encore mieux que par la certitude. Pour Bachelard, c’est en revenant sur un passé d’erreurs que nous trouvons la vérité. Le doute se fait rétrospection pour mieux nous voir nous-mêmes dans notre vérité.

III- La vérité est contenue dans le fait même de débattre : le débat est non seulement utile mais aussi nécessaire à la vérité. Il y a donc un sens (but, finalité) au fait de débattre de la vérité, puisque c’est précisément la manière par laquelle on peut la trouver.

A/ On peut ici distinguer vérité et certitude. La certitude est connaissance figée ; la vérité quant à elle se situe dans le mouvement perpétuellement renouvelé de la vie. On peut voir avec Bergson que chercher à figer le monde, à lui apposer des grilles de lectures sûres d’elles-mêmes, prédéfinies, ce n’est pas mieux le connaître dans sa vérité mais lui faire défaut. La vérité n’est pas certitude mais débat, elle n’est pas figée mais en perpétuel mouvement.

B/ La vérité est recherche de vérité : en débattant, en discutant, en dialoguant, en partageant les expériences ! Pour Spinoza, l’erreur provient d’un manque de connaissance. On peut alors tenter de définir la vérité dans ce chemin pour combler le manque de connaissance d’où surgit l’erreur. La vérité est quête de soi et de l’autre dans le geste intersubjectif du débat, et non pas certitude de son existence.

C/ Le privilège attribué à la clarté est un préjugé moral, nous dit Nietzsche. Tout se passe comme si le débat était dévalué dans son potentiel créateur, alors même que sans lui, il n’y aurait pas de vérité. Observer le monde dans un filtre clair, sûr, « vrai », c’est se bercer d’illusions et non pas trouver la vérité mais s’en éloigné. Ce n’est pas le débat qui éloigne de la vérité, mais la certitude elle-même.

Faut-il démontrer pour savoir ?

La démonstration est un raisonnement qui permet d’établir la nécessité d’une vérité, elle procède par un enchaînement logique. .

Notre sujet se pose en fait la question de savoir s'il exisste une connaissance fiable? Qu'est-ce qui rend une connaissance fiable? Le savoir est-il le résultat d'une démonstration? Certaines connaissances s'obtiennent elles autrement que par démonstration? Est-ce un passage obligatoire pour connaître? Certaines vérités échappent-elles à la science?

La démonstration : un passage obligatoire pour connaître

La démonstration confère une valeur universelle. Une connaissance est vraie dans tous les cas. Descartes : dans sa quête de vérité propose pour s'élever à une certitude égale à la certitude mathématique, de suivre le modèle scientifique et de s'appuyer sur une méthode mathématique. Il part d'une notion simple et déduit à partir d'une évidence. Il obtient ainsi un savoir clair et distinct qui par définition ne peut-être faux. Le cogito est ainsi le fruit d'un savoir déduit. Pour penser il faut être. L'existence est la notion première non déduite tandis que la pensée en découle. L'existence est la notion simple. Ce qui confère au cogito la vérité indubitable. La démonstration est donc le meilleur moyen d’étendre les connaissances à partir de quelques vérités premières.

La démonstration nous éloigne et nous protège des pseudo-savoirs

Syllogisme : raisonnement logique basé sur trois propositions. Le savoir donné par ce raisonnement est toujours vrai d'un point de vue formel

Tous les hommes sont mortels

Or Socrate est mortel

Donc Socrate est mortel

Même s'il peut-être dans certains cas de figure faux d'un point de vue matériel, il est toujours vrai d'un point de vue formel.

Les limites de la démonstration

L'ascension vers le savoir ne relève pas forcément de la démonstration. On peut citer l'exemple de Platon avec dans la République la visée de l'anhypothétique (savoir qui échappe à la démonstration)

La rigueur mathématique peut avoir quelques limites ainsi que le suggèrent les sceptiques. On parle de pétition de principe, de paralogisme, de régression à l'infini. La faiblesse de la démonstration serait ainsi démontrée.

La démonstration ne serait pas le critère exclusif du savoir, il y a l'expérience.

= savoirs qui, par essence, ne relèvent pas de la démonstration = l'art, la métaphysique, la religion (dans ce cas précis, on parle de vérité révélée). On peut développer avec Pascal pour qui Dieu est caché à la raison et se dévoile au coeur, autre ordre de connaissance.

LE MENSONGE EST-IL ADMISSIBLE EN CERTAINES CIRCONSTANCES ? Faut-il toujours dire la vérité?

LE MENSONGE EST-IL ADMISSIBLE EN CERTAINES CIRCONSTANCES ?  

Qui dit mensonge dit vérité, et qui dit vérité dit mensonge. Ainsi, les deux vont de paires. Le mensonge altère la vérité, trompe l'autre tout en sachant pertinemment que ce qui est énoncé est faux. Le mensonge est donc différent de l'erreur, car celui qui la commet n'a pas conscience de la fausseté de son acte, de sa parole ou de son jugement. Après tout, si nous mentons n'est-ce pas autrement que par choix ? Le mensonge est-il admissible en certaines circonstances ? Même si le mensonge et la vérité sont liés, ils s'opposent en tous points et ne peuvent coexister ensemble. Est-ce que le mensonge est préférable ou bien est-ce que l'on se doit de dire la vérité ? Nous verrons donc dans une première partie, que parfois le mensonge nous semble être une bonne solution, puis nous montrerons qu'il faut toujours dire la vérité et enfin nous tenterons de trouver un semblant de réponse dans une troisième partie.

 Lire la dissertation

Emmanuel KANT

La ve?racite? dans les de?clarations que l’on ne peut e?viter est le devoir formel de l’homme envers chacun, quelque grave inconve?nient qu’il en puisse re?sulter pour lui ou pour un autre(…). Il suffit donc de de?finir le mensonge, une de?claration volontairement fausse faite a? un autre homme (…) Il est possible qu’apre?s que vous avez loyalement re?pondu oui au meurtrier qui vous demandait si son ennemi e?tait dans la maison, celui-ci en sorte inaperc?u et e?chappe ainsi aux mains de l’assassin, de telle sorte que le crime n’ait pas lieu ; mais, si vous avez menti en disant qu’il n’e?tait pas a? la maison et qu’e?tant re?ellement sorti (a? votre insu) il soit rencontre? par le meurtrier, qui commette son crime sur lui, alors vous pouvez e?tre justement accuse? d’avoir cause? sa mort. En effet, si vous aviez dit la ve?rite?, comme vous la saviez, peut-e?tre le meurtrier, en cherchant son ennemi dans la maison, eu?t-il e?te? saisi par des voisins accourus a? temps, et le crime n’aurait-il pas eu lieu. Celui donc qui ment, quelque ge?ne?reuse que puisse e?tre son intention, doit, me?me devant le tribunal civil, encourir la responsabilite? de son mensonge et porter la peine des conse?quences, si impre?vues qu’elles puissent e?tre. C’est que la ve?racite? est un devoir qui doit e?tre regarde? comme la base de tous les devoirs fonde?s sur un contrat, et que, si l’on admet la moindre exception dans la loi de ces devoirs, on la rend chancelante et inutile.

C’est donc un ordre sacre? de la raison, un ordre qui n’admet pas de condition, et qu’aucun inconve?nient ne saurait restreindre, que celui qui nous prescrit d’e?tre ve?ridiques (loyaux) dans toutes nos de?clarations.

Emmanuel Kant, D’un pre?tendu droit de mentir par humanite?, 1797

Raison, vérité, croyance et opinion - L'allégorie de la caverne Platon la République

“L’opinion  est quelque  chose d’intermédiaire  entre la  connaissance  et l’ignorance” -

L'allégorie de la caverne

 Le monde sensible :

– Maintenant repre?sente toi de

la fac?on que voici l’e?tat de notre nature relativement a? l’instruction et a? l’ignorance.

Figure toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entre?e ouverte a? la lumie?re; ces hommes sont la? depuis leur enfance, les jambes et le cou enchai?ne?s, de sorte qu’ils ne peuvent ni bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chai?ne les empe?chant de tourner la te?te; la lumie?re leur vient d’un feu allume? sur une hauteur, au loin derrie?re eux; entre le feu et les prisonniers passe une route e?leve?e : imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux et au dessus desquelles ils font voir leurs merveilles. Figure toi maintenant le long de ce petit mur des hommes portant des objets de toute sorte, qui de?passent le 

mur, et des statuettes d’hommes et d’animaux, en pierre en bois et en toute espe?ce de matie?re; naturellement parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent. – Voila?, s’e?cria Glaucon, un e?trange tableau et d’e?tranges prisonniers. – Ils nous ressemblent; et d’abord, penses-tu que dans une telle situation ils n’aient jamais vu autre chose d’eux me?mes et de leurs voisins que les ombres projete?es par le feu sur la paroi de la caverne qui leur fait face ?

– Et comment, observa Glaucon, s’ils sont force?s de rester la te?te immobile durant toute leur vie Et pour les objets qui de?filent, n’en est-il pas de me?me ?

–  Sans contredit.

–  Si donc ils pouvaient s’entretenir ensemble ne penses-tu pas qu’ils prendraient pour des objets re?els les ombres qu’ils verraient ?

– Assure?ment.

Platon. La Re?publique, Livre VII

Le monde de la caverne : un monde d’illusions.

Le monde de la caverne, c’est le monde sensible. Ces prisonniers  ne connaissent que « les ombres des choses » Ils prennent le reflet des choses pour les choses elles-mêmes.  Ils sont donc persuade?s qu’il n’existe rien d’autre et que ce qu’ils voient autour d’eux est la re?alite?. Ils vivent dans l’illusion.

=Illusions = ignorances du prisonnier, c'est l'obscurité.

Les prisonniers ne voient que ce qu'il y a en face d'eux, dans le fond de la caverne.

Ils y sont enfermés depuis leur enfance.

Ils ne voient que les ombres des objets sur la paroi de la caverne.

Platon nous parle des prisonniers = les hommes en général

Ils sont enfermés dans l'ignorance. Ils ne voient que les ombres, ils vivent dans l'illusion. Les prisonniers pensent que le monde est le reflet des choses sur la paroi de la caverne. Ils prennent les ombres des choses pour les choses elles-mêmes. Ils n'ont que des apparences.

Ils pensent que ces ombres sont les vérités et pensent qu'il n'existe pas autre chose que ces ombres.

Il en va de même pour les hommes, ils vivent dans l'illusion et prennent les apparences pour les choses elles-mêmes.

Un état d'illusion et d'ignorance = assimilé à une maladie, une souffrance pour le prisonnier.

Libération du prisonnier = Souffrance

Voir la réalité, vérité = sortir de l'illusion Pour Platon le reme?de consiste a? « sortir de la caverne » donc de l’illusion.

La sortie de la caverne ou la de?couverte de la ve?rite?

– (…) Conside?re maintenant ce qui leur arrivera naturellement si on les de?livre de leurs chai?nes et qu’on les gue?risse de leur ignorance. Qu’on de?tache l’un de ces prisonniers, qu’on le force a? se dresser imme?diatement, a? tourner le cou, a? marcher, a? lever les yeux vers la lumie?re : en faisant tous ces mouvements, il souffrira et l’e?blouissement l’empe?chera de distinguer ces objets dont tout a? l’heure il voyait les ombres. Que crois-tu donc qu’il re?pondra si quelqu’un lui vient dire qu’il n’a vue jusqu’alors que de vains fanto?mes, mais qu’a? pre?sent, plus pre?s de la re?alite? et tourne? vers des objets plus re?els, il voit plus juste ? Si, enfin, en lui montrant chacune des choses qui passent, on l’oblige a? force de questions, a? dire ce que c’est ? Ne penses- tu pas qu’il sera embarrasse?, et que les ombres qu’il voyait tout a? l’heure lui parai?tront plus vraies que les objets qu’on lui montre maintenant ? Et si on le force a? regarder la lumie?re elle me?me, ses yeux n’en seront-ils pas blesse?s? N’en fuira-t-il pas la vue pour retourner aux choses qu’il peut regarder, et ne croira-t-il pas que ces dernie?res sont re?ellement plus distinctes que celles qu’on lui montre?

– Assure?ment ! – Et si on l’arrache de sa caverne par force, qu’on lui fasse gravir la monte?e rude et escarpe?e, et qu’on ne le la?che pas avant de l’avoir trai?ne? jusqu’a? la lumie?re du soleil, ne souffrira-t-il pas vivement, et ne se plaindra-t-il pas de ces violences? Et lorsqu’il sera parvenu a? la lumie?re, pourra-t-il, les yeux tout e?blouis par son e?clat, distinguer une seule des choses que maintenant nous appelons vraies ? – Il ne le pourra pas, du moins de?s l’abord.

– Il aura je pense besoin d’habitude pour voir les objets de la re?gion supe?rieure. D’abord, ce seront les ombres (…)A la fin j’imagine, ce sera le soleil – non ses vaines images re?fle?chies dans les eaux ou en quelque autre endroit – mais le soleil lui-me?me a? sa vraie place, qu’il pourra voir et contempler tel qu’il est.

– Ne?cessairement ! – Apre?s cela, il en viendra a? conclure au sujet du soleil, que c’est lui qui fait les saisons et les anne?es, qui gouverne tout dans le monde visible, et qui, d’une certaine manie?re est la cause de tout ce qu’il voyait avec ses compagnons dans la caverne. Or donc, se souvenant de sa premie?re demeure, de la sagesse que l’on y professe, et de ceux qui furent ses compagnons de captivite?, ne crois-tu pas qu’il se re?jouira du changement et plaindra ces derniers? – Si, certes.

Platon. La Re?publique, Livre VII.

Sortir de la caverne va e?tre douloureux et temporairement aveuglant. Il faut se libe?rer des pre?juge?s, des ide?es rec?ues, des illusions qui nous bercent depuis notre enfance. Quand on quitte l’obscurite?, il est impossible de regarder le soleil (la ve?rite?) en face. Il faut une « accoutumance ». Et il s’agit bien su?r d’une me?taphore du chemin que l’homme doit parcourir pour arriver a? sortir de l’illusion et a? acce?der a? la ve?rite?-re?alite?. Au de?part donc, les prisonniers continuent a? conside?rer comme plus re?el les ombres pluto?t que ce qu’ils de?couvrent. Est vrai ce qu’ils ont l’habitude de voir. Idem pour les hommes.

Ainsi a? chaque e?tape de la sortie de la caverne correspond une e?tape du cheminement humain pour atteindre la ve?rite?.

Le passage d'une étape à une autre se fait par la dialectique. Dialogue. La vérité se trouve à deux.

Le retour dans la caverne : le ro?le du philosophe

– Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne et aille s’asseoir a? son ancienne place : n’aura-t-il pas les yeux aveugle?s par les te?ne?bres en venant brusquement du plein soleil? Et s’il lui faut entrer de nouveau en compe?tition, pour juger ces ombres, avec les prisonniers qui n’ont point quitte? leurs chai?nes, dans le moment ou? sa vue est encore confuse et avant que ses yeux ne se soient remis (or l’accoutumance a? l’obscurite? demandera un temps assez long), n’appre?tera-t-il pas a? rire a? ses de?pens, et ne diront-ils pas qu’e?tant alle? la?-haut, il en est revenu avec la vue ruine?e, de sorte que ce n’est me?me pas la peine d’essayer d’y monter? Et si quelqu’un tente de les de?lier et de les conduire en haut, et qu’ils le puissent tenir en leurs mains et tuer, ne le tueront-ils pas ?

Pourquoi retourner dans la caverne ? A priori cela n’a aucun inte?re?t puisque celui qui en est sorti : – n’est plus dans l’illusion puisqu’il est devenu philosophe (il a de?couvert la ve?rite?) – ne partagera plus la me?me re?alite? avec les prisonniers et ceux-ci ne le croiront pas, le prendront pour un fou ou voudront le tuer. (allusion a? Socrate qui fut condamne? au suicide en buvant la cigue? car ses juges conside?raient que ses ide?es menac?aient la Cite?).

Le prisonnier est devenu philosophe, il contemple le soleil donc il détient les idées elles-mêmes. Il a subi une transformation.

Il est à présent déshabitué à l'obscurité, il vit dans la lumière des idées mais il doit retourner dans la caverne pour guider et aider les autres prisonniers. Il faut libérer les autres = rôle du philosophe = dialoguer (dialectique) avec les hommes prisonniers pour les amener à la lumière.

Examiner philosophiquement l'opinion avec Descartes

Descartes, les Règles pour la direction de l'esprit, III

Dans les sciences, en effet, il n'y a peut-être pas une question, sur laquelle les savants n'aient été souvent en désaccord. Or, chaque fois que sur le même sujet deux d'entre eux sont d'un avis différent, il est certain que l'un des deux au moins se trompe ; et même aucun d'eux, semble-t-il, ne possède la science : car, si les raisons de l'un étaient certaines et évidentes, il pourrait les exposer à l'autre de telle manière qu'il finirait par le convaincre à son tour. Nous voyons donc que, sur tout ce qui ne donne lieu qu'à des opinions probables, il est impossible d'acquérir une connaissance parfaite, parce que nous ne pouvons sans présomption espérer de nous-mêmes plus que les autres n'ont fait, en sorte que, si notre raisonnement est juste, il ne reste de toutes les sciences déjà connues que l'arithmétique et la géométrie, auxquelles l'observation de cette règle nous ramène.

Problème

Critères de la vérité?

La question de la vérité et de son critère de référence

La vérité est-elle légitime ?

Les problèmes posés :

L'opinion = Doxa. Connaissance dont on ne peut rendre compte

Qu'envisage donc Descartes ?

Il examine tout simplement la possibilité de se référer à un critère qualitatif pour discerner le vrai du faux

Question du relativisme =

A chacun sa vérité ou à chacun son opinion = connaissance relative.

Idée d'un relativisme illustrée par Protagoras, un sophiste « l'homme est mesure de toutes choses », cela signifie que les vérités dépendent des perceptions, des sentiments ou opinions de chacun.

le même vent, qui semble à l'un glacial, peut apparaître tiède à un autre, de sorte qu'il serait à la fois vrai de dire que ce même vent est glacial et, tout à la fois, qu'il est tiède.

Conséquence =

vérité = subjective, relative

Opinions = relativisme du vrai car ce qui est vrai pour moi ne l'est pas nécessairement pour les autres = Scepticisme car dans ces conditions, il est impossible de découvrir une connaissance authentique.

La question du fondement de la vérité ne légitime pas l'opinion et la formule « A chacun sa vérité » qui est un énoncé illégitime.

La vérité doit-être universelle. Chacun ne peut pas avoir sa propre définition du triangle.

Descartes pense que la diversité des opinions est le signe d'un MANQUE DE CONNAISSANCE CERTAINE.

Texte : « chaque fois que sur le même sujet [deux savants] sont d'un avis différent, il est certain que l'un des deux au moins se trompe ; et même aucun d'eux, semble-t-il, ne possède la science : car si les raisons de l'un étaient certaines et évidentes, il pourrait les exposer à l'autre de telle manière qu'il finirait par le convaincre à son tour ».

Sortir des opinions pour atteindre la science

L'opinion est subjective + incertaine

La science doit-être universelle + démontrée + certaine

«On ne peut rien fonder sur l'opinion», disait Bachelard, mais «il faut d'abord la détruire». L'opinion est, pour la science, «le premier obstacle à surmonter».

Ce sont nos affirmations qui sont vraies ou fausses, mais comment le vérifier ? Suffit-il d’éprouver une certitude pour être dans le vrai ? La certitude est-elle un critère de l’idée vraie ? Comment discerner entre une simple opinion subjectivement certaine, et une véritable idée de la raison ?

Existe-t-il un critère qui permette de différencier un discours vrai d’un discours faux? Et si ce critère n’existe pas, cela nous reconduit-il fatalement au scepticisme ?

La certitude est l’état d’esprit de celui qui se pense en possession de la vérité. Mais  cet état d’esprit est d’autant plus intense que la personne qui l’éprouve est ignorante  ! Mon sentiment de certitude peut découler de mon aveuglement. Il faut dégager un autre critère, moins subjectif.

Elle désigne une disposition de l’esprit. C’est la marque d’un esprit qui adhère sans réserve à une idée, en affirmant sa vérité ou sa fausseté. Dire?: «?je suis certain qu’il ment?» ou «?je suis certain qu’il dit vrai?», est identique, au sens où dans les deux cas tout doute est exclu. La certitude est donc une conviction subjective.

Descartes : l’évidence comme critère du vrai

Si le sentiment de certitude est peu fiable, cherchons un autre critère. Lorsqu’il nous arrive de douter de la vérité d’une idée, nous questionnons assez naturellement les autres. L’opinion d’autrui doit confirmer ou infirmer la mienne. Lorsque je veux être sûr d’avoir raison,lorsque je n’en crois pas mes yeux,  j’interroge ceux du voisin. Le critère de la vérité serait l’accord des esprits.

Qu’est-ce que cela signifie? Quand on questionne les autres, on présuppose implicitement que la vérité est la même pour moi et pour autrui, donc unique.

C’est en creusant ce caractère d’unicité de la vérité que Descartes dégagera le critère de l’évidence, qui englobe alors l’unicité et l’universalité de la notion de vérité.

L’unicité de la vérité

Descartes :

« Dans les sciences, en effet, il n’y a peut-être pas une question, sur laquelle les savants n’aient été souvent en désaccord. Or, chaque fois que sur le même sujet deux d’entre eux sont d’un avis différent, il est certain que l’un des deux au moins se trompe ; et même aucun d’eux, semble-t-il, ne possède la science : car, si les raisons de l’un étaient certaines et évidentes, il pourrait les exposer à l’autre de telle manière qu’il finirait par le convaincre à son tour.»

« Nous voyons donc que, sur tout ce qui ne donne lieu qu’à des opinions probables, il est impossible d’acquérir une connaissance parfaite, parce que nous ne pouvons sans présomption espérer de nous-mêmes plus que les autres n’ont fait, en sorte que, si notre raisonnement est juste, il ne reste de toutes les sciences déjà connues que l’arithmétique et la géométrie, auxquelles l’observation de cette règle nous ramène. »

Descartes,  Règles pour la direction de l’esprit

Descartes affirme ici le présupposé de l’unicité de la vérité: si deux esprits dotés de raison ne parviennent pas à tomber d’accord, c’est qu’aucun des deux ne possède la vérité. En même temps il affirme l’universalité de la raison: « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée».

La seule chose que l’on puisse établir, c’est que le désaccord, et donc la multiplicité des « vérités », est un indice qui parle en faveur de l’absence de vérité, la vérité étant à même de convaincre tous les hommes capables de raisonner. Descartes réserve la notion de vérité aux mathématiques, modèle de toute vérité.

Mais si l’unicité de la vérité est un  caractère de la vérité , ce n’est pourtant  pas un critère : la vérité est unique, mais tout ce qui est unique n’est pas vrai.

foi, opinion savoir, objectivité et subjectivité ;conviction et persuasion. Kant Critique de la Raison Pure -Alain sur la croyance

« Tenir quelque chose pour vrai [la croyance] est un fait de notre entendement qui peut reposer sur des principes objectifs, mais qui suppose aussi des causes subjectives dans l’esprit de celui qui juge. Quand cet acte est valable pour chacun, pour quiconque du moins a de la raison, le principe en est objectivement suffisant, et c’est alors la conviction. Quand il a uniquement son principe dans la nature particulière du sujet, on le nomme persuasion. La persuasion est une simple apparence, parce que le principe du jugement, qui réside simplement dans le sujet, est tenu pour objectif. Aussi un jugement de ce genre n’a-t-il qu’une valeur individuelle, et la croyance ne s’en communique-t-elle pas. Mais la vérité repose sur l’accord avec l’objet, et par conséquent, par rapport à cet objet, les jugements de tous les entendements doivent être d’accord. La pierre de touche servant à reconnaître si la croyance est une conviction ou une simple persuasion est donc extérieure : elle consiste dans la possibilité de la communiquer et de la trouver valable pour la raison de chaque homme ; car alors, il est au moins présumable que la cause qui produit l’accord de tous les jugements, malgré la diversité des sujets entre eux, reposera sur un principe commun, je veux dire sur l’objet, et que, tous s’accordant ainsi avec l’objet, la vérité sera prouvée par là même. La persuasion ne peut donc pas se distinguer subjectivement de la conviction, si le sujet ne se représente la croyance que comme un phénomène de son propre esprit ; l’épreuve que l’on fait sur l’entendement d’autrui des principes qui sont valables pour nous, afin de voir s’ils produisent sur une raison étrangère le même effet que sur la nôtre, est un moyen qui, bien que purement subjectif, sert, non pas sans doute à produire la conviction, mais à découvrir la valeur toute personnelle du jugement, c'est-à-dire à découvrir en lui ce qui n’est que simple persuasion. Si nous pouvons en outre expliquer les causes subjectives du jugement, que nous prenons pour des raisons objectives, et par conséquent expliquer notre fausse croyance comme un phénomène de notre esprit, sans avoir besoin pour cela de la nature de l’objet, nous découvrons alors l’apparence, et nous ne serons plus trompés par elle, bien qu’elle puisse toujours nous tenter jusqu’à un certain point, si la cause subjective de cette apparence tient à notre nature. Je ne saurais affirmer, c'est-à-dire exprimer comme un jugement nécessairement valable pour chacun, que ce qui produit la conviction. Je puis garder pour moi ma persuasion, quand je m’en trouve bien, mais je ne puis ni ne dois vouloir la faire valoir hors de moi. La croyance, ou la valeur subjective du jugement par rapport à la conviction (qui a en même temps une valeur objective) présente les trois degrés suivants : l’opinion, la foi et le savoir. L’opinion est une croyance qui a conscience d’être insuffisante subjectivement aussi bien qu’objectivement . Quand la croyance n’est suffisante que subjectivement, et qu’en même temps elle est tenue pour objectivement insuffisante, elle s’appelle foi. Enfin celle qui est suffisante subjectivement aussi qu’objectivement s’appelle savoir. La suffisance subjective s’appelle conviction (pour moi-même), la suffisance objective, certitude (pour chacun). »

  Kant – Critique de la Raison Pure – Méthodologie Transcendantale, Canon de la raison pure.

Croyance : c’est le mot qui de?signe toute certitude sans preuve. La foi est la croyance volontaire. La croyance de?signe au contraire quelque disposition involontaire a? accepter soit une

doctrine, soit un jugement, soit un fait. On nomme cre?dulite? une disposition a? croire dans ce sens infe?rieur du mot.

Les degre?s du croire sont les suivants. Au plus bas, croire par peur ou par de?sir (on croit aise?ment ce qu’on de?sire et ce qu’on craint). Au- dessus, croire par coutume et imitation (croire les rois, les orateurs, les riches). Au-dessus, croire les vieillards, les anciennes coutumes, les traditions. Au-dessus, croire ce que tout le monde croit (que Paris existe me?me quand on ne le voit pas, que l’Australie existe quoiqu’on ne l’ait jamais vue). Au-dessus, croire ce que les plus savants affirment en accord d’apre?s des preuves que la terre tourne, que les e?toiles sont des soleils, que la lune est un astre mort, etc.). Tous ces degre?s forment le domaine de la croyance. Quand la croyance est volontaire et jure?e d’apre?s la haute ide?e que l’on se fait du devoir humain, son vrai nom est foi

Alain sur la croyance

L’expérience peut-elle être trompeuse ? Peut-elle alors conduire à une vérité scientifique ?

Distinctions conceptuelles:

Expérience / connaissance

Vérité / erreur

Pouvoir / devoir

Le raisonnement s’articule autour de la possibilité (ou non) d’accéder à la connaissance par les sens.

Reformulation :  peut-on connaître par l’expérience ?

Problématisation :  le sujet suggère d’une part que l’expérience ne permet pas d’accéder à la connaissance. Mais d’autre part il semble dire qu’elle est au moins en un sens nécessaire.

I- L’expérience n’est pas trompeuse : elle est notre première manière d’appréhender le réel

A/ Pour Locke, la première source de connaissance est la sensation. C’est la philosophie empirique : l’expérience est ma porte d’entrée dans le réel, que je connais pas la vue, le toucher, le goût, l’odorat… par l’expérience sensible et physique que j’en fais

B/ Spinoza, qui distingue les différentes formes de connaissance, inclut l’expérience parmi elles. C’est une manière (comme une autre?) de percevoir le monde.

C/ L’expérience peut être considérée comme la  seule  manière de connaître le monde. C’est la pensée de Berkeley, philosophie immatérialiste : l’expérience sensible est la seule manière certaine d’appréhender le réel.

II- Toutefois l’expérience peut-être trompeuse. Elle nous donne des clés pour comprendre le monde mais ne permet pas la certitude. Il faut dépasser l’expérience.

A/ L’expérience est certes nécessaire, mais elle n’apporte pas les idées. Il faut donc la dépasser. C’est ce que propose Leibniz.

B/ Nos sens peuvent nous donner l’illusion d’être source de certitude, mais en fait ils sont trompeurs. C’est ce que propose de voir Descartes dans ses  Méditations Métaphysiques.

C/ Platon, philosophe antique, propose de s’affranchir des apparences pour atteindre la vérité. Il y a une vérité (la seule vérité possible) au-delà du sensible, qui nous trompe. Cf le mythe de la caverne et les ombres sur les murs, qui sont une expérience trompeuse, fausse, qui induisent en erreur.

III- Toutefois on peut réhabiliter l’expérience : elle est trompeuse mais demeure nécessaire. On ne peut atteindre la vérité avec la seule certitude : il faut lui ajouter le doute, l’hésitation, l’expérimentation.

A/ Pour Bachelard par exemple, le fait scientifique est entièrement théorique. L’expérience joue un rôle très important dans l’accès à la vérité scientifique. L’expérimentation scientifique ne peut se faire sans erreur. C’est par l’erreur que je progresse.

B/ Les idées jouent un rôle régulateur. Autrement dit elles sont nécessaires mais l’expérience aussi. L’une comme l’autre ne peuvent exister seules. Pour Husserl les idées doivent guider la théorie. Ainsi l’expérience peut-être trompeuse, certes ; et c’est pour cette raison qu’il faut lui adjoindre les idées.

C/ Même Descartes, qui critique l’expérience, en fait son point de départ pour construire sa théorie de la vérité : la première certitude c’est l’expérience que je fais de mon existence. Cogito ergo sum, je pense donc je suis. A partir de cette certitude on peut refonder la connaissance du monde. L’expérience et la part de doute qui lui est intrinsèque sont trompeurs, mais nécessaires pour accéder à la vérité.

Lecture d'un texte de Hume

Pour Hume la connaissance se construit sur le fait que nous ge?ne?ralisons ce que nous observons (C‘est une de?marche inductive) Toutes nos ide?es simples sont la copie d’une impression ; elles proviennent donc toutes de l’expe?rience :

“Ce qu’on n’a jamais vu, ce dont on n’a jamais entendu parler, on peut pourtant le concevoir; et il n’y a rien au-dessus du pouvoir de la pense?e, sauf ce qui implique une absolue contradiction.

Mais, bien que notre pense?e semble posse?der cette liberte?, nous trouverons, a? l’examiner de plus pre?s, qu’elle est re?ellement resserre?e en de tre?s e?troites limites et que tout ce pouvoir cre?ateur de l’esprit ne monte a? rien de plus qu’a? la faculte? de composer, de transposer, d’accroi?tre ou de diminuer les mate?riaux que nous apportent les sens et l’expe?rience. Quand nous pensons a? une montagne d’or, nous joignons seulement deux  ide?es compatibles, or et montagne, que nous connaissions auparavant. Nous pouvons  concevoir un cheval vertueux; car le sentiment que nous avons de nous-me?mes nous  permet de concevoir la vertu; et nous pouvons unir celle-ci a? la figure et a? la forme d’une cheval, animal qui nous est familier. Bref, tous les mate?riaux de la pense?e sont tire?s  de nos sens, externes ou internes ; c’est seulement leur me?lange et leur composition qui  de?pendent de l’esprit et de la volonte?. Ou, pour m’exprimer en langage philosophique , ainsi toutes nos ide?es ou perceptions plus faibles sont des copies de nos impressions, ou   perceptions plus vives."  

David Hume, Enque?te sur l’entendement humain (1748), section II 

 Si « toute notre connaissance de?bute par l’expe?rience, cela ne prouve pas qu’ « elle de?rive toute de l expe?rience »  Kant

Que toute notre connaissance commence avec l’expe?rience, cela ne soule?ve aucun doute. En effet, par quoi notre pouvoir de connai?tre pourrait-il e?tre e?veille? et mis en action, si ce n’est par des objets qui frappent nos sens et qui, d’une part, produisent par eux-me?mes des repre?sentations et d’autre part, mettent en mouvement notre faculte?

intellectuelle, afin qu’elle compare, lie ou se?pare ces repre?sentations, et travaille ainsi la matie?re brute des impressions sensibles pour en tirer une connaissance des objets, celle qu’on nomme l’expe?rience ? Ainsi, chronologiquement, aucune connaissance ne pre?ce?de en nous l’expe?rience, c’est avec elle que toutes commencent.

Mais si toute notre connaissance de?bute avec l’expe?rience, cela ne prouve pas qu’elle de?rive toute de l’expe?rience, car il se pourrait bien que me?me notre connaissance par expe?rience fu?t un compose? de ce que nous recevons des impressions sensibles et de ce que notre propre pouvoir de connai?tre (simplement excite? par des impressions sensibles) produit de lui-me?me.

Emmanuel Kant, Critique de la Raison pure, 1787

Dossier pédagogique en philosophie, le réel et le virtuel

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La raison comme moyen privilégié d'ordonner le Réel, programme bac de philosophie 2024, la connaissance

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Date de dernière mise à jour : 01/08/2023

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Le repérage sur texte

  • Kant Qu'est-ce que les Lumières?
  • Husserl, rapports vérité/science
  • Exercice de reformulation
  • Exercices de philosophie

Problématiser 

  • Exercices. Concepts/Repères
  • Exercices sur les présupposés

L'existence humaine/ La culture

  • Le désir- le besoin   / Le langage 
  • Art et technique
  • Nature et Culture  
  • Conscience/Inconscient

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L'existence humaine et la culture

  • «L’esprit qui ne sait plus douter descend au-dessous de l’esprit» Alain
  • Ai-je un corps ou suis-je mon corps ?
  • Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ?
  • A t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ?
  • Autrui est il un autre moi-même ?
  • Autrui est-il un étranger ?
  • Autrui peut-il être pour moi autre chose qu'un obstacle ou moyen ?
  • Changer, est-ce devenir quelqu'un d'autre ?
  • Choisit-on de devenir celui que l'on est ?
  • Choisit-on d'être celui que l'on est ?
  • Comment savons-nous que nous ne rêvons pas ?
  • Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination ?
  • De tout ce que je suis ou que je possède, que puis-je considérer comme véritablement à moi ?
  • Dire d'autrui qu'il est mon semblable, est-ce dire qu'il me ressemble ?
  • Doit-on apprendre à devenir soi-même ?
  • Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi ?
  • Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
  • Être conscient, est-ce savoir ?
  • Faut-il être seul pour être soi-même ?
  • Faut-il prendre le risque de penser par soi-même ?
  • Faut-il s'identifier à autrui pour le comprendre ?
  • «Je est un autre»
  • La connaissance de soi peut-elle être sincère ?
  • La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
  • La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
  • La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?
  • La conscience immédiate est-elle connaissance de soi ?
  • La conscience ne s'exprime-t-elle que dans la négation ?
  • La conscience peut-elle nous tromper ?
  • La conscience suffit-elle à définir l'homme ?
  • L'amitié est-elle la forme privilégiée de la connaissance d'autrui ?
  • L'amitié est-elle la relation idéale à autrui ?
  • La perception peut-elle s’éduquer ?
  • La personne est-elle un objet ?
  • La présence d'autrui nous évite-t-elle la solitude ?
  • La question "qui suis-je" admet-elle une réponse exacte ?
  • La raison peut-elle nous servir de guide ?
  • L'avenir doit-il être objet de crainte ?
  • Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?
  • L'être humain peut-il perdre son humanité ?
  • L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?
  • L'imagination est-elle nécessairement trompeuse ?
  • Mon existence est-elle la première chose dont je sois assuré ?
  • Penser, est-ce dire non ?
  • Peut-il exister des désirs naturels ?
  • Peut-on apprendre à se connaître ?
  • Peut-on connaître autrui ?
  • Peut-on être esclave de soi-même ?
  • Peut-on exister sans les autres ?
  • Peut-on ne pas être soi-même ?
  • Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
  • Peut-on penser par soi-même ?
  • Peut-on penser sans ce soucier de ce que pensent les autres ?
  • Peut-on penser sans son corps ?
  • Peut-on se connaître soi-même ?
  • Peut-on se mettre à la place d'autrui ?
  • Peut-on vaincre la peur de l'autre ?
  • Peut-on véritablement accéder à la connaissance de soi ?
  • Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?
  • Pourquoi dit-on que l'homme est un animal culturel ?
  • Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ?
  • Pouvons-nous réellement faire confiance à notre conscience ?
  • Prendre conscience de soi, est ce devenir étranger à soi ?
  • Puis-je dire qui je suis ?
  • Puis-je faire confiance à ma conscience ?
  • Puis-je me connaître ?
  • Puis-je prendre conscience des illusions que je me fais sur moi ?
  • Que puis-je comprendre de moi ?
  • Qu'est ce que prendre conscience ?
  • Qu'est-ce qui fait l'identité de chacun d'entre nous ?
  • Qu'est-ce qu'un égoïste ?
  • Qui sont les autres ?
  • Sommes-nous condamnés à nous définir librement ?
  • Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
  • Suis-je le mieux placé pour me connaître moi-même ?
  • Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
  • Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ?
  • Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
  • Tout est-il matériel ?
  • Vivre et exister, est-ce la même chose ?
  • Y a-t-il un devoir de prendre conscience ?
  • Y a-t-il une banalité du mal ?
  • L’inconscient permet-il autant que la conscience de définir l’Homme ?
  • Admettre l’hypothèse d’un inconscient psychique est-ce dénier à l’homme toute responsabilité ?
  • Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ?
  • La libération passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La liberté passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
  • "L'enfant est le père de l'homme", qu'en pensez vous ?
  • L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi ?
  • L'hypothèse de l'inconscient est-elle incompatible avec l'idée de liberté humaine ?
  • L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?
  • L'imagination n'est-elle qu'une mémoire qui ne se contrôle plus ?
  • L'inconscient est-il une excuse ?
  • L'inconscient peut-il être objet de science ?
  • Peut-on agir inconsciemment ?
  • Peut-on connaître l'inconscient ?
  • Peut-on dire que l'inconscient parle en nous ?
  • Puis-je invoquer l'inconscient sans ruiner la morale ?
  • Que reproche-t-on à celui qu'on traite d'inconscient ?
  • Sommes-nous libres de nos opinions ?
  • Tout désir est-il culturel ?
  • L’enfance est-elle ce qui doit être surmonté ?
  • L’historien ne peut-il examiner le passé qu’en fonction de son présent ?
  • L’Homme vit sans cesse sous la menace et dans la crainte d'une mort imminente
  • L’idée de premier homme a-t-elle un sens ?
  • À quoi reconnaît-on qu'un événement est historique ?
  • Avec le temps, tout s'en va ?
  • Comment se fait-il qu'en dépit du temps je demeure le même ?
  • Créer, est-ce conjurer la mort ?
  • En quoi la conscience du temps qui passe a-t-elle une incidence sur le sens de l'existence ?
  • Est-il possible d'échapper au temps ?
  • Est-il vrai que seul le présent existe ?
  • Faire table rase du passé
  • Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
  • Faut-il vivre avec son temps ?
  • Faut-il vivre comme si nous devions jamais mourir ?
  • L'action ne vise-t-elle que l'efficacité ?
  • La mémoire est-elle nécessaire à l'Histoire ?
  • La mémoire suffit-elle à l'historien ?
  • La recherche du bonheur conduit-elle à désirer vivre éternellement ?
  • L'avenir est-il une page blanche ?
  • L'écoulement du temps est-il pour nous source de désespoir ?
  • Le futur n'existe-t-il que dans notre pensée ?
  • Le passé peut-il revivre ?
  • Le premier Humain
  • Le rôle de l'historien est-il de juger ?
  • Les hommes savent-ils l'histoire qu'ils font ?
  • Le souci d'objectivité interdit-il à l'historien de porter des jugements ?
  • L'homme est-il prisonnier du temps ?
  • L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ?
  • Ne vit-on qu'au présent ?
  • «Nous avons été enfants avant que d'être hommes». Quelles conséquences ?
  • Peut-on comparer l'histoire de l'humanité à l'histoire d'un homme ?
  • Peut-on dire que "l'histoire jugera" ?
  • Peut-on dire qu'il existe des sociètés civilisées et d'autres pas ?
  • Peut-on se libérer du passé ?
  • Peut-on vouloir être immortel ?
  • Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?
  • Pourquoi s'intéresser à l'histoire ?
  • Puis-je juger la culture à laquelle j'appartiens ?
  • Que faut-il faire de la tradition ?
  • Que veut-on dire quand on définit l'homme comme un être historique ?
  • Suis-je ce que mon passé a fait de moi ?
  • A quoi sert la religion ?
  • Croire, est-ce renoncer à savoir ?
  • Doit-on considérer la religion comme l'ennemie de la raison ?
  • Entre croire et savoir, faut-il choisir ?
  • Est-ce faiblesse que de croire ?
  • Faut-il aimer son prochain ?
  • La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison ?
  • La peur gouverne t-elle nos croyances ?
  • La raison doit-elle combattre les croyances ?
  • La raison peut-elle remplacer la religion ?
  • La raison s'oppose t-elle à toutes formes de croyance ?
  • La religion et la liberté s’excluent-elles ?
  • La religion n'a-t-elle de fonction que sociale ?
  • La religion n'est-elle qu'une consolation infantilisante ?
  • La religion nourrit-elle l’amour ?
  • La religion peut-elle n'être qu'une affaire privée ?
  • La religion rassemble-t-elle ou divise-t-elle les hommes ?
  • La science est-elle incompatible avec la religion ?
  • Le savoir s'établit-il contre la croyance ?
  • L'homme peut-il se passer de religion ?
  • L'humanité peut-elle se concevoir sans religion ?
  • Nos convictions morales sont-elles fondées sur l’expérience ?
  • Peut-on affirmer que ne croire en rien est un progrès pour l'Homme ?
  • Peut-on combattre la croyance par le raisonnement ?
  • Peut-on considérer la religion comme une aliénation ?
  • Peut-on justifier l’athéisme ?
  • Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ?
  • « Prophète de malheur ! »
  • Qu'est-il raisonnable de croire ?
  • Sommes-nous responsables de nos croyances ?
  • Toute croyance est-elle contraire à la raison ?
  • Toute croyance est-elle irrationnelle ?
  • Toute expression religieuse doit-elle être rejetée de la vie publique ?
  • Une société peut-elle se passer de religion ?
  • A quelles conditions une activité est-elle un travail ?
  • A-t-on toujours intérêt à travailler ?
  • Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
  • Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ?
  • Faut-il craindre les machines ?
  • Faut-il redouter les machines ?
  • Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?
  • Gagne t-on sa vie en travaillant ?
  • La dignité humaine dépend-elle d'un travail ?
  • Le travail dénature t-il l'homme ?
  • Le travail divise t-il les hommes ?
  • Le travail est-ce la santé ?
  • Le travail est-il libérateur ?
  • Le travail n'est-il qu'une contrainte ?
  • Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
  • L'homme doit-il travailler pour être humain ?
  • L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?
  • Peut-on affranchir le travailleur de toute servitude ?
  • Peut-on se contenter de travailler pour vivre ?
  • Pourquoi travaille-t-on ?
  • Que gagne t-on en travaillant ?
  • Quelle est l'utilité du travail ?
  • Que vaut l’opposition du travail manuel et du travail intellectuel ?
  • Travail et liberté sont-ils compatibles ?
  • Travailler, est-ce seulement être utile ?
  • Travailler moins, est-ce vivre mieux ?
  • Travailler rend-il libre ?
  • Est-il raisonnable de critiquer le progrès technique ?
  • Est-il souhaitable de réaliser tout ce qui est techniquement possible ?
  • Faut-il limiter la puissance humaine ?
  • La technique est-elle une menace pour l'humanité ?
  • La technique ne sert-elle qu'à nous rendre maître de la nature ?
  • La technique n'est-elle pour l'homme qu'un moyen ?
  • La technique peut-elle maîtriser la nature ?
  • La technique peut-elle transformer la morale ?
  • La valeur d'une civilisation est-elle fonction de son développement technique ?
  • Le développement de la technique obéit-il a une fatalité ?
  • Le développement technique peut-il être un facteur d'esclavage ?
  • Le développement technique transforme-t-il les hommes ?
  • Le progrès technique rend-il l'être humain plus heureux ?
  • Les objets techniques imposent-ils une façon de penser ?
  • Peut-on s'opposer au progrès technique ?
  • L’expérience partagée est-elle forcément la fin de l’expérience personnelle ?
  • En apprenant sa langue maternelle n'apprend-on qu'à parler ?
  • Est-il dans la nature de la parole d’être à la fois véridique et mensongère ?
  • Est-il sage de peu parler ?
  • La langue universelle est-elle réalisable ?
  • La parole est-elle le meilleur moyen d'échanger des idées ?
  • La pluralité des cultures est-elle un obstacle à l'unité du genre humain ?
  • La rhétorique est-elle utile ?
  • Le langage est-il ce qui nous rapproche ou ce qui nous sépare ?
  • Le langage est-il le propre de l'homme ?
  • Le langage est-il objet de science ?
  • Le langage n'est-il qu'un instrument ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil de la pensée ?
  • Le langage nous trahit-il ?
  • Le langage rapproche-t-il les hommes ?
  • Le langage sert-il à exprimer la réalité ?
  • Le langage sert-il à parler ou bien à penser ?
  • Le langage trahit-il la pensée ?
  • Le sens de ce que l’on dit se réduit-il à ce que l’on veut dire ?
  • Les mots cachent-ils les choses ?
  • Les mots nous éloignent-ils des choses ?
  • Parler est-ce le contraire d'agir ?
  • Peut-on communiquer nos sentiments et passions ?
  • Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture ?
  • Peut-on parler de langage animal ?
  • Peut-on penser qu'une parole puisse être dénuée de sens ?
  • Peut-on tout dire ?
  • Pourquoi écrit-on ?
  • Pourquoi parle-t-on ?
  • Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ?
  • Que peut le langage ?
  • Recourir au langage, est-ce renoncer à la violence ?
  • Serait-il souhaitable que l'humanité parle une seule langue ?
  • Suffit-il de communiquer pour dialoguer ?
  • Tout dialogue doit-il aboutir à un accord ?
  • Toute discussion doit-elle déboucher sur un accord ?
  • L’activité artistique peut-elle ne pas viser la beauté ?
  • L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ?
  • L’art n’obéit-il à aucune règle ?
  • L’art peut-il se passer d’une maîtrise technique ?
  • L’art transforme-t-il notre conscience du réel ?
  • Défendez l'hypothèse selon laquelle l'art est un besoin et non un luxe
  • A quoi sert la culture ?
  • Art et Philosophie
  • Des artistes, pour quoi faire ?
  • Est-ce faire honneur à la Beauté que de la traiter comme un symbole ?
  • Est-ce le regard du spectateur qui fait l'oeuvre d'art ?
  • Est-ce un devoir pour l’homme d’être cultivé ?
  • Faut-il être connaisseur pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • Faut-il être cultivé pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • La beauté n’est-elle qu’apparence ?
  • La culture dénature-t-elle l'homme ?
  • La culture fait-elle l’homme ?
  • La culture nous permet-elle d'échapper à la barbarie ?
  • La culture nous rend-elle plus humains ?
  • L'art a t-il pour seule fonction de nous plonger dans l'imaginaire ?
  • L'art est-il moins nécessaire que la science ?
  • L'art fait-il réfléchir ou fait-il rêver ?
  • L'artiste doit-il chercher à rendre compte de la réalité ?
  • L'artiste est-il maître de son œuvre ?
  • L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?
  • L'art peut il se passer de règles ?
  • Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ?
  • Les artistes nous aident-ils à être libres ?
  • Les artistes sont-ils utiles ?
  • Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?
  • L'expérience de la beauté passe-t-elle nécessairement par l'oeuvre d'art ?
  • L'imagination est-elle créatrice ?
  • L'oeuvre d'art manifeste-t-elle un absolu ?
  • Peut-on apprendre à devenir artiste ?
  • Peut-on convaincre autrui qu'une oeuvre d'art est belle ?
  • Peut-on convaincre quelqu'un de la beauté d'une oeuvre d'art ?
  • Peut-on dire que l'objet ordinaire diffère de l'œuvre d’art ?
  • Peut-on reprocher à une œuvre d’art de ne rien valoir ?
  • Pour goûter une oeuvre d'art, faut-il être cultivé ?
  • Pourquoi sommes-nous sensibles à la beauté ?
  • Qu'est-ce que la valeur d'une oeuvre d'art ?
  • Reconnaît-on l'artiste à son savoir-faire ?
  • Un artiste doit-il être original ?
  • Une oeuvre d'art a-t-elle quelque chose à nous apprendre ?
  • Une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ?
  • Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?

La connaissance

  • A quoi reconnaît-on une fausse science ?
  • A quoi sert l'esprit critique ?
  • A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ?
  • Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
  • Chercher la vérité, est-ce prendre un risque ?
  • Comment peut-on savoir que l'on dit vrai ?
  • De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?
  • Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
  • Doit-on toujours dire la vérité ?
  • Doit-on tout soumettre à la raison ?
  • Douter, est-ce renoncer à la vérité?
  • Est-il vrai que toutes les opinions se valent ?
  • Existe-t-il pour l'homme des questions sans réponse ?
  • Faut-il craindre la vérité ?
  • Faut-il philosopher pour bien vivre ?
  • Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?
  • Faut-il se questionner pour vivre ?
  • Faut-il toujours dire la vérité, toute la vérité ?
  • Interprète-t-on à défaut de connaître ?
  • La conviction d’avoir raison est-elle un obstacle au dialogue ?
  • La nature des choses
  • La passion de la vérité conduit-elle au fanatisme ?
  • La philosophie est-elle un luxe théorique ?
  • La philosophie est-elle utile ?
  • La philosophie nous détache-t-elle du monde ?
  • La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ?
  • La réflexion philosophique doit-elle et peut-elle être utile ?
  • La réflexion philosophique nous détache-t-elle du monde ?
  • La vérité est-elle soumise au temps ?
  • La vérité relève-t-elle de ce qui est démontrable ?
  • Le doute est-il toujours l'ennemi de la connaissance ?
  • Le doute est-il une force ou une faiblesse ?
  • Le rationnel et l'irrationnel
  • Les apparences sont elles toujours trompeuses ?
  • Les faits parlent-ils d'eux-mêmes ?
  • Le vrai est-il toujours vraisemblable ?
  • L'exercice du doute est-il le monopole du philosophe ?
  • L'expérience est-elle la seule source de nos connaissances ?
  • L'imagination est-elle ennemie de la vérité ?
  • L'opinion a-t-elle toujours tort ?
  • Peut-il y avoir des vérités partielles ?
  • Peut-on avoir raison contre les autres ?
  • Peut-on dire "à chacun sa vérité" ?
  • Peut-on dire: "C'est vrai, j'en suis certain !" ?
  • Peut-on dire que la perception est une connaissance ?
  • Peut-on dire que toutes les opinions se valent ?
  • Peut-on distinguer l'illusion de l'erreur ?
  • Peut-on douter de tout ?
  • Peut-on en finir avec les préjugés ?
  • Peut-on être indifférent à la vérité ?
  • Peut-on imposer la vérité ?
  • Peut-on juger les opinions ?
  • Peut-on ne pas vouloir la vérité ?
  • Peut-on parvenir à d'authentiques certitudes ?
  • Peut-on penser sans préjugés ?
  • Peut-on répondre philosophiquement à une question en donnant son opinion ?
  • Peut-on se mentir à soi-même ?
  • Peut-on se passionner pour la vérité ?
  • Peut-on tout justifier ?
  • Peut-on vivre sans se poser de questions ?
  • Pour bien penser faut-il ne rien aimer ?
  • Pourquoi avons-nous du mal à reconnaître la vérité ?
  • Pourquoi des philosophes ?
  • Pourquoi faisons-nous de la philosophie ?
  • Quels sont les critères du réel ?
  • Que signifie faire appel à son esprit critique ?
  • Que vaut une preuve contre un préjugé ?
  • Toutes les opinions sont-elles respectables ?
  • Tout est-il interprétable ?
  • Toute vérité est-elle nécessairement rationnelle ?
  • Toute vérité est-elle relative ?
  • Tout vérité doit-elle être prouvée ?
  • Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?
  • Un Homme libre doit-il refuser toute censure ?
  • Y a-t-il de bons préjugés ?
  • Y a-t-il des problèmes philosophiques dépassés ?
  • Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
  • Y a-t-il des vérités premières ?
  • L’homme peut-il apprendre à penser ?
  • Définir la logique comme l'art de penser, est-ce appauvrir la pensée ?
  • Est-il raisonnable d'aimer ?
  • Etre raisonnable est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Faut-il démontrer pour savoir ?
  • La raison permet-elle de mettre les hommes d'accord ?
  • La raison peut-elle rendre raison de tout ?
  • Le doute est-il un échec de la raison ?
  • Le sommeil de la raison engendre-t-il des monstres ?
  • L'opinion peut-elle nous apporter un savoir ?
  • Peut-il y avoir un mauvais usage de la raison ?
  • Peut-on avoir raison contre les faits ?
  • Peut-on justifier une opinion ?
  • Peut-on se fier à la raison ?
  • Qu'est-ce qu'un fait ?
  • Sagesse et folie sont-elles réellement incompatibles ?
  • Suffit-il d'avoir raison pour convaincre ?
  • Suffit-il de démontrer pour convaincre ?
  • Y a-t-il une différence entre penser et avoir des opinions ?
  • L’expérience n’est-elle qu’empirique ?
  • Apprendre est-ce seulement s'informer ?
  • À quoi servent les sciences ?
  • Comment les notions mathématiques dépendant de l'esprit peuvent-elles expliquer un réel qui n'en dépend pas ?
  • D'où vient la force des préjugés ?
  • En quoi consiste l'objectivité scientifique ?
  • Est-ce le recours à l'expérience qui garantit le caractère scientifique d'une théorie ?
  • Est-ce leur confirmation expérimentale qui fait le succès des sciences humaines ?
  • Faut-il croire pour savoir ?
  • La connaissance de soi comporte-t-elle des obstacles ?
  • La philosophie a-t-elle encore une place dans un monde surtout dominé par la science ?
  • La science découvre-t-elle ou construit-elle ses objets ?
  • La science et la technique nous autorisent-elles à considérer notre civilisation comme supérieure aux autres ?
  • La science ne fournit-elle que des certitudes ?
  • La science se limite-t-elle à constater les faits ?
  • Le progrès est-il un mythe ?
  • Le savoir abolit-il toute croyance ?
  • Les connaissances scientifiques peuvent-elles servir à lutter contre le fanatisme ?
  • Les connaissances scientifiques proviennent-elles de l'expérience sensible ?
  • Les sciences de l’homme nous aident-elles à devenir plus humain ?
  • Les sciences de l'homme suffisent-elles à connaître l'homme ?
  • Les sciences humaines pensent-elles l'homme comme un être prévisible ?
  • Les sens ne sont-ils pas suffisants à nous fournir toutes nos connaissances ?
  • Les théories scientifiques décrivent-elles la réalité ?
  • L'expérience est-elle la seule source de vérité ?
  • L'expérience instruit-elle ?
  • L'usage de la raison est-il une garantie contre l'illusion ?
  • Peut-on contredire l'expérience ?
  • Peut-on dire du doute qu'il est utile à la connaissance et nuisible à l'action ?
  • Peut-on fonder la connaissance sur l'expérience sensible ?
  • Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?
  • Pourquoi les hommes s’efforcent-ils de connaître ?
  • Pourquoi nous trompons-nous ?
  • Pourquoi vouloir la science ?
  • Puis-je faire confiance à mes sens ?
  • Science et technique sont-elles toujours légitimes ?
  • Suffit-il d’observer pour connaître ?
  • Une théorie scientifique peut-elle être confirmée ou infirmée par les faits ?
  • Y a-t-il une place pour la philosophie dans une société qui accorde toute sa confiance à la raison scientifique et à la réussite technique ?
  • Y a-t-il un intermédiaire entre savoir et ignorer ?
  • L’idée d’un retour à la nature a-t-elle un sens ?
  • Ce qui est naturel a-t-il nécessairement une valeur ?
  • Comment les sciences humaines questionnent-elles la notion d'inhumain ?
  • Doit-on le respect au vivant ?
  • Faut-il, pour le connaître, faire du vivant un objet ?
  • Faut-il se méfier de l'idée de nature humaine ?
  • La mort se vit-elle comme un ordre ou un désordre ?
  • La nature fait-elle bien les choses ?
  • Les hommes sont-ils méchants par nature ?
  • L'homme est-il un animal dénaturé ?
  • L'homme moderne s'est-il trop éloigné de la nature ?
  • L'homme n'est-il qu'un être naturel ?
  • N'y a-t-il de violence que pour l'homme ?
  • Peut-on avoir peur de la nature ?
  • Peut-on dire que la nature est bonne ?
  • Peut-on distinguer en l’homme ce qu’il y a de naturel et ce qu’il y a de culturel ?
  • Peut-on expliquer le comportement d'un homme en disant "c'est naturel" ?
  • Peut-on reconnaître à l'homme une place particulière dans la nature ?
  • Que serait le monde sans les hommes ?
  • Que signifie l'expression "retour à la nature" ?
  • Que veut-on dire en parlant de la loi de la Nature ?
  • Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ?
  • Une machine tombe en panne, une personne tombe malade, ces deux évènements sont-ils de même nature ?
  • Vouloir retourner à une vie naturelle a-t-il un sens pour l'homme ?
  • Y a-t-il du désordre dans la nature ?

La morale et la politique

  • Dépend-il de nous d'être heureux ?
  • Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
  • Accomplir tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ?
  • Doit-on tout faire pour être heureux ?
  • Est-il absurde de désirer l'impossible ?
  • Est-il légitime de rechercher son bonheur ?
  • Être heureux, est-ce chercher à satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il avoir peur de ses désirs ?
  • Faut-il changer ses désirs ou l’ordre du monde ?
  • Faut-il choisir entre la vertu et le bonheur ?
  • Faut-il condamner l’amour de soi ?
  • Faut-il lutter contre ses désirs ?
  • Faut-il renoncer aux désirs pour être heureux ?
  • Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?
  • Faut-il satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il se méfier de l'amour ?
  • Faut-il toujours préférer la lucidité à la naïveté ?
  • Faut-il vaincre ses désirs plutôt que l'ordre du monde ?
  • Faut-il vivre comme si chaque jour devait être le dernier ?
  • Inventer de la nécessité, n'est-ce pas le plus beau des programmes ?
  • La passion est-elle une erreur ?
  • La passion est-elle une excuse ?
  • La passion nous éloigne-t-elle de la réalité ?
  • La politique divise-t-elle ou rassemble-t-elle ?
  • La pulsion instinctive est-elle plus naturelle que le comportement rationnel ?
  • La raison conduit-elle toujours au bonheur ?
  • La recherche du bonheur est-elle nécessairement immorale ?
  • La recherche du bonheur est-elle une illusion ?
  • La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ?
  • La société est-elle un obstacle au bonheur ?
  • Le bonheur dépend-il de nous ?
  • Le bonheur, est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Le bonheur est-il le bien suprême ?
  • Le bonheur est-il une affaire de chance ?
  • Le bonheur est-il une affaire privée ?
  • Le bonheur est-il une illusion ?
  • Le bonheur sans illusion est-il concevable ?
  • Le bonheur s'apprend-il ?
  • Le bonheur se mérite-t-il ?
  • Le désir connaît-il préalablement son sujet ?
  • Le désir d'être heureux est-il une illusion ?
  • Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ?
  • Le désir est­‐il la marque de notre impuissance ?
  • Le désir est-il par nature illimité ?
  • Le désir fait-il le malheur de l'Homme ?
  • Le désir fait-il nécessairement souffrir ?
  • Le désir nous condamne t-il au malheur ?
  • Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?
  • Les hommes ne désirent-ils que ce dont ils ont besoin ?
  • L'homme, être de désir
  • L'homme se reconnaît-il dans les passions ou dans leur maîtrise ?
  • L'usage de la raison fournit-il la seule garantie possible de notre bonheur ?
  • Ne désirons-nous que ce dont nous avons besoin ?
  • Peut-on être heureux dans l'illusion ?
  • Peut-on faire le bonheur des autres ?
  • Peut-on opposer besoin et désir ?
  • Peut-on réduire le désir au manque ?
  • Peut-on vouloir le bonheur des autres ?
  • Peut-on vouloir le mal ?
  • « Philosopher, c'est apprendre à mourir »
  • Philosopher est-ce se compliquer la vie pour rien ?
  • Pour être soi-même, vaut-il mieux suivre ses désirs ou les combattre ?
  • Pourquoi désirer l'impossible ?
  • Pourquoi l'optimiste est-il dit incorrigible ?
  • Pouvons-nous bien vivre sans passion ?
  • Puis-je être heureux sans autrui ?
  • Qu'attend-on pour être heureux ?
  • Qu'est-ce qu'une vie ratée ?
  • Qu'est ce qu'un homme seul ?
  • Que veut dire : « Se rendre maître de ses passions ? »
  • Réaliser tous ses désirs, est-ce une règle de vie ?
  • Sans autrui, y aurait-il des passions ?
  • Savons-nous toujours ce que nous désirons ?
  • Sommes-nous responsables de nos désirs ?
  • Un désir peut-il être coupable ?
  • Une action désintéressée est-elle possible ?
  • Une passion sans illusion est-elle possible ?
  • Une vie bien remplie est-elle une vie bien vécue ?
  • Une vie heureuse est-elle une vie de plaisir ?
  • Un problème moral peut-il recevoir une solution certaine ?
  • Vaut-il mieux "changer ses désirs que l'ordre du monde" ?
  • Vivons-nous pour être heureux ?
  • Vivre l'instant présent, est-ce une règle de vie satisfaisante ?
  • Y a-t-il un plaisir à désirer ?
  • L’obéissance est-elle toujours une entrave à la liberté ?
  • Autrui est il condition ou limite à ma liberté ?
  • Autrui est-il une condition ou un obstacle à ma liberté ?
  • Dire non, cela suffit-il à être libre ?
  • Doit-on apprendre à être libre ?
  • Est-il nécessaire de vouloir toujours plus de libertés ?
  • Est-on d'autant plus libre qu'on a des raisons d'agir comme on le fait ?
  • Est-on d’autant plus libre qu’on est conscient ?
  • Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ?
  • Etre libre est-ce ne renconter aucun obstacle ?
  • Être libre, est-ce nier les déterminismes ?
  • Etre libre est-ce pouvoir choisir ?
  • Faut-il choisir entre être heureux ou être libre ?
  • Faut-il préférer la liberté au bonheur ?
  • Faut-il préférer la révolte à la résignation ?
  • La liberté comporte-t-elle des degrés ?
  • La liberté connaît-elle des limites ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce que l'on veut ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce qui nous plaît ?
  • La liberté d’expression doit-elle être limitée ?
  • La liberté d'expression peut-elle être sans limites ?
  • La liberté est-ce seulement l'indépendance ?
  • La liberté est-elle compatible avec le déterminisme ?
  • La liberté est-elle menacée par l'égalité ?
  • La liberté est-elle possible sans courage ?
  • La liberté est-elle source d'obstacles ?
  • La liberté est-elle une donnée ou une conquête ?
  • La liberté est-elle une illusion ?
  • La liberté est-elle une illusion de la conscience ?
  • La liberté est-elle un fardeau ?
  • La liberté n'est-elle qu'une illusion ?
  • La liberté peut-elle se définir comme l'obéissance à la raison ?
  • Le domaine de la liberté commence-t-il là où s'arrête la liberté ?
  • Le droit à la bêtise ?
  • L'homme est-il libre ?
  • L'homme peut-il disposer de sa vie comme il l'entend ?
  • L'homme peut-il être inhumain ?
  • L'indépendance suffit-elle à définir la liberté ?
  • L'obéissance est-elle incompatible avec la liberté ?
  • L'usage de notre raison nous rend-il libre ?
  • Ma liberté est-elle entravée par la liberté ou par l'esclavage d'autrui ?
  • Ma liberté s'arrête-t-elle où commence celle d'autrui ?
  • Naît-on libre ou le devient-on ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté de penser ?
  • Penser par soi seul, est-ce penser librement ?
  • Peut-on à la fois obéir et être libre ?
  • Peut-on apprendre à être libre ?
  • Peut-on avoir peur d'être libre ?
  • Peut-on choisir d'être celui que l'on est ?
  • Peut-on concilier désir et liberté ?
  • Peut-on dire « à chacun sa morale » ?
  • Peut-on être heureux sans être libre ?
  • Peut-on être libre sans exercer sa citoyenneté ?
  • Peut-on être sans le savoir ?
  • Peut-on forcer quelqu'un à être libre ?
  • Peut-on obéir aux lois sans renoncer à sa liberté ?
  • Peut-on prouver la liberté ?
  • Peut-on rire de tout ?
  • Peut-on se libérer de sa culture ?
  • Que recherche t-on en réclamant toujours plus de liberté ?
  • Se sentir obligé, est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?
  • Suis-je libre quand je fais mon devoir ?
  • Toute critique des opinions d’autrui est-elle nécessairement intolérante ?
  • Une action peut-elle être à la fois immorale et libre ?
  • Un homme sans passé peut-il être un homme libre ?
  • Vivre en société, est-ce vivre libre ?
  • L’attrait pour le luxe est-il un mal ?
  • Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
  • De quoi suis-je responsable ?
  • Doit-on respecter la nature ?
  • Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ?
  • Faut-il rester fidèle ?
  • La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences ?
  • La morale est-elle la meilleure des politiques ?
  • La moralité consiste-t-elle à se contraindre soi-même ?
  • La notion d'obligation est-elle indispensable à la morale ?
  • La tolérance est-elle un vice ou une vertu ?
  • La transgression et le mal
  • Les passions nous empêchent-elles de faire notre devoir ?
  • Les valeurs morales sont-elles relatives ?
  • « Nul n’est méchant volontairement »
  • Peut-on dire: «Tu dois donc tu peux ? »
  • Peut-on obéir librement ?
  • Peut-on s'affranchir de la conscience morale ?
  • Pour bien agir, doit-on savoir ce qu'est le bien ?
  • Punir est-il un devoir ?
  • Qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir ?
  • Se doit-on quelque chose ?
  • Suffit-il de faire son devoir ?
  • L’autorité de l’état suppose-t-elle la soumission de l’individu ?
  • Ce qui divise les hommes peut-il être en même temps ce qui les rapproche ?
  • Comment expliquer la violence ?
  • Dans quelles conditions peut-on désobéir aux lois de l'Etat ?
  • En quel sens peut-on dire que l’homme est un animal politique ?
  • En quoi l'homme est-il un animal raisonnable ?
  • La guerre est-elle le pire des maux ?
  • La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ?
  • La politique n'est-elle pas l'exercice de la virtuosité plutôt que celui de la souveraineté ?
  • La politique répond-elle à nos besoins ?
  • Le bonheur est-il l'affaire de l'Etat ?
  • Le peuple peut-il être souverain ?
  • Les échanges contribuent-ils à la cohésion sociale des hommes ?
  • Les échanges unissent-ils les hommes ?
  • Les hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?
  • Les hommes ont-ils besoin d'être gouvernés ?
  • Les hommes sont-ils violents par nature ou à cause de la vie sociale ?
  • Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de l'individu ?
  • L'Etat est-il une institution naturelle ?
  • L'Etat et la religion sont-ils compatibles ?
  • L'homme est-il fait pour vivre en société ?
  • L'opinion peut-elle être le guide du pouvoir politique ?
  • L'usage de la raison permet-il d'éviter la violence ?
  • Nos rapports sociaux sont-ils naturels ?
  • Peut-il être juste de désobéir aux lois ?
  • Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?
  • Peut-on critiquer la démocratie ?
  • Peut-on penser une société sans Etat ?
  • Peut-on séparer la morale et la politique ?
  • Pourquoi échange-t-on ?
  • Que devons-nous à l’État ?
  • Que gagne-t-on à échanger ?
  • Quelle est la fonction première de l'État ?
  • Serions-nous plus libres sans État ?
  • Tout pouvoir est-il nécessairement répressif ?
  • Une société juste est-ce une société sans conflit ?
  • Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?
  • A quelles conditions la loi peut-elle garantir la justice ?
  • Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut ?
  • Combattre l'injustice, n'est-ce pas respecter le droit ?
  • Du droit ou de la force, lequel est un moyen pour l'autre ?
  • Est-ce la même chose de faire respecter le droit par la force que de fonder le droit sur la force ?
  • Est-il juste de posséder ?
  • Être juste, est-ce traiter tout le monde de la même façon ?
  • Existe-t-il un droit à la révolte ?
  • La justice se confond-elle avec la stricte égalité ?
  • La justice sociale est-elle une utopie ?
  • La justice suppose-t-elle l'égalité ?
  • La liberté sans la justice est-elle une véritable contradiction ?
  • La loi n’est-elle qu’une contrainte ?
  • Le droit n'est-il que le produit de l'histoire ?
  • Le droit peut-il se passer de la force ?
  • Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?
  • Le pardon et l’autre
  • Les lois s'opposent-elles toujours à la liberté ?
  • Peut-il être raisonnable de désobéir à la loi ?
  • Peut-on fonder le droit de punir ?
  • Peut-on tout pardonner ?
  • Pour être juste, suffit-il d’obéir aux lois ?
  • Pourquoi les hommes se donnent-ils des lois ?
  • Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ?
  • Qu'est-ce que la justice ?
  • Qu’est-ce qu’une loi injuste ?
  • Si le droit est relatif au lieu et au temps, faut-il renoncer à l'idée d'une justice universelle ?
  • Suffit-il de se conformer aux lois pour être juste ?
  • Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?
  • Tout comprendre, est-ce tout excuser ?
  • Tout comprendre est-ce tout pardonner ?
  • Une loi peut-elle être injuste ?
  • Une société juste peut-elle s’accommoder d’inégalités ?
  • Y a-t-il de justes inégalités ?
  • Y a-t-il des êtres inhumains ?
  • Y a-t-il des guerres justes ?
  • Y a-t-il un droit du plus fort ?
  • Concours Écoles Agro Véto
  • Concours Écoles d'ingénieurs
  • Concours Écoles de commerce
  • Concours Écoles de journalisme
  • Concours Enseignement
  • Concours Fonction publique : Administration
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La vérité fait partie des notions à connaître pour réussir l'épreuve de philosophie au Bac L. Après vous être entraîné sur l'exercice proposé, vérifiez vos réponses grâce à notre fiche de révision consultable et téléchargeable gratuitement.

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Les sujets du bac de philo 2024 : l’Etat, la science, Simone Weil ou Platon au menu

A lycée Turgot à Paris, ce mardi matin. (Clement Martin/Hans Lucas)

Dissertation ou commentaire de texte. Plus de 540 000 lycéens des voies générale et technologique (392 145 pour le bac général et 151 224 pour le bac technologique) planchent sur l’épreuve du bac de philo depuis ce mardi 18 juin matin, 8 heures. Cette année, la philo ouvre à nouveau le bal des épreuves écrites du baccalauréat général avec comme sujets au choix, pour la dissertation «La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?» ou «L’État nous doit-il quelque chose ?» , et pour l’explication de texte, La Condition ouvrière (1943) de Simone Weil.

Pour la filière technologique, les élèves ont également le choix entre deux sujets de dissertation : «La nature est-elle hostile à l’homme ?» ou «L’artiste est-il maître de son travail ?» . L’explication de texte porte sur Les lois IX (IVème siècle av. J.-C.) de Platon.

Bac 2023 : la philo compte-t-elle pour du beurre ? Vous avez quatre heures

Si l’épreuve de philosophie est emblématique, les lycéens sont nombreux à avoir consacré la majorité de leur temps de révisions aux épreuves de spécialité qui débutent à partir de ce mercredi - la philo ne compte en effet que coefficient huit dans le bac général, et quatre pour le bac technologique (sur un total de 100).

Résultats le 8 juillet

Prévues en mars l’an dernier, les deux épreuves de spécialité (les deux matières majeures choisies par chaque lycéen en terminale et qui comptent à elles deux pour un tiers des résultats) avaient entraîné absentéisme et démotivation au dernier trimestre chez les élèves. Elles ont donc été programmées en juin pour cette session 2024. La dernière épreuve, celle du grand oral, aura lieu entre le 24 juin et le 3 juillet.

Depuis la réforme du bac de 2019, la note finale des bacheliers repose en effet à 40 % sur le contrôle continu et à 60 % sur les épreuves dites terminales - le français écrit et oral, passé en classe de première, les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral, passés en terminale.

Les bacheliers auront ensuite leurs résultats le 8 juillet. Le diplôme reste un sésame indispensable pour poursuivre des études supérieures, mais beaucoup de lycéens connaissent déjà leur orientation pour la rentrée prochaine : la plateforme Parcoursup donne ses réponses aux futurs étudiants depuis le 30 mai. Par ailleurs, le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80 %. En 2023, il était de 90,9 % (-0,2 point sur un an).

Pour cette édition du bac, la postulante la plus jeune a neuf ans. Elle est inscrite en candidate libre dans l’académie de Strasbourg. Le candidat le plus âgé (76 ans) est de 67 ans son aîné.

Pour aller plus loin :

Dans la même rubrique, najat vallaud-belkacem, attaquée sur sa binationalité, réplique : «c’est ça qui nous attend : on se réveille », les plans du rn pour l’éducation : tri des élèves, fin des rep, nationalisme…, education nationale : face au rn, les cadres étudient les moyens de résister, «ne touchez pas à l’école » : quand samar antoun a fait face aux émeutiers à villeurbanne, il y a un an, en direct - résultat des législatives 2024 : la participation en forte hausse à midi, du jamais vu depuis 1981, législatives 2024 : les textes à méditer avant d’aller voter, législatives : la peur du pire, «ne jamais croire que les progrès sont acquis» : à paris, une marche des fiertés 2024 très politique, les plus lus.

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Bac de philosophie 2024: découvrez les sujets de l'épreuve

C'est l'épreuve tant redoutée. Depuis 8 heures ce matin, un peu plus de 543.000 candidats des voies générale et technologique planchent sur la mythique épreuve de philosophie. En tout, ils ont quatre heures pour traiter un des sujets proposés parmi deux sujets de dissertation et une explication de texte.

L'épreuve de philosophie, coefficient 8 pour les générales et 4 pour les technologiques, comptera pour 60% de la note finale au même titre que les épreuves anticipées de français, les épreuves de spécialités et le Grand oral.

>> Bac de philo 2024: découvrez les corrigés des sujets

Pour la série générale, les sujets proposés étaient les suivants:

  • Dissertation 1

La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité?

  • Dissertation 2

L'État nous doit-il quelque chose?

  • Commentaire de texte

La condition ouvrière de Simone Weil

Pour la série technologique, les sujets proposés étaient les suivants:

La nature est-elle hostile à l'homme?

L'artiste est-il maître de son travail?

Les lois de Platon

Les épreuves de spécialité débuteront le 19 juin

Prochaine échéance pour les élèves: les deux épreuves de spécialités qui ont lieu du 19 au 21 juin 2024. Chaque candidat est invité à se présenter à l'épreuve en fonction du jour et de l'heure indiqués sur sa convocation.

  • Bac de Philosophie 2024: peut-on citer Jul dans sa copie? Les conseils d'un professeur

Bien que les élèves soient invités à passer deux spécialités, un seul examen aura lieu par jour. Les résultats des baccalauréats général et technologique seront communiqués à partir du lundi 8 juillet 2024. 

Baccalauréat 2024

Grand oral du bac 2024: quand tomberont les notes des épreuves, grand oral du bac 2024: de l'or sur mars, du basilic contre l'hypertension... des profs nous racontent leurs pépites, bac 2024: des enseignants appellent à faire grève pendant le grand oral, les plus lus.

Joe Biden sur CNN, le 27 juin 2024

Le "New York Times" appelle Biden à se retirer de la course à la Maison Blanche après son débat avec Trump

Mari survivaliste, clés de voiture disparues... derrière la disparition de laure zacchello, un féminicide dissimulé, "j'étais sur mes gardes": face à l'homophobie, les touristes lgbt contraints à repenser leurs vacances, bactéries, saletés... comment bien nettoyer ses écouteurs, tour de france 2024: horaires, chaînes tv... tout savoir sur la diffusion des étapes.

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  2. La verite : corrigés de dissertations & commentaires de texte qui

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  3. Sujets de philosophie sur La vérité

    Sujets de philosophie sur La vérité corrigés sur Ma Philo.net - Page 1 - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa.

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    Cet article propose 10 idées de sujets pour une dissertation en Philosophie sur la vérité : la valeur des opinions, les démonstrations scientifiques, etc.

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    La dissertation philosophique qui suit explore la relation complexe entre la reconnaissance de la vérité et la liberté de penser. Elle questionne si l'acceptation d'une vérité absolue limite notre capacité à penser librement et à développer nos propres idées et perspectives.

  6. "La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?" Le corrigé

    La quête de la vérité est le but même de la philosophie. Le Vrai constitue pour Platon, avec le Beau et le Bien, une valeur absolue. Mais qu'est-ce que la vérité et comment y accéder ...

  7. Portail pédagogique : philosophie

    Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de la vérité. mots clés : philosophie, raison, réel, vérité. La vérité : 1. A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ? 2. A-t-on parfois le droit de mentir ? 3. Avons-nous quelque chose à apprendre de nos erreurs ? 4.

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  11. La vérité peut-elle être relative

    La vérité, désignant l'exacte conformité entre un jugement et la réalité jugée, a pour caractéristique l'objectivité, c'est-à-dire qu'elle désigne ce qui n'est pas subjectif, relatif au sujet qui l'énonce.

  12. Dissertation : "Faut-il préférer le bonheur à la vérité

    L'une d'elles, Aïda N'Diaye, vous propose ce corrigé d'un sujet de dissertation sur deux grands thèmes du programme de terminale : le bonheur et la vérité.

  13. Bac de Philo : La vérité

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    Les incontournables du BAC de philosophie : plans rédigés de dissertations et commentaires de texte. Annales corrigées du BAC philo en téléchargement.

  15. Faut-il craindre la vérité

    La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit comme l'adéquation entre le réel et le discours. La vérité formelle, en logique, en mathématique, c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions.

  16. Bac philo 2016, 1ère session (3/4) : Dissertation: Doit-on être

    Analyse du sujet : « Doit-on » : Trois sens du verbe devoir : 1e sens: il exprime la probabilité. → « Il doit pleuvoir ». Constater que la vérité change avec le temps peut-il nous rendre sceptique ? Est-il possible que le constat du changement de la vérité avec le temps nous incline au scepticisme ?

  17. Notion la Vérité : pour l'épreuve de philosophie

    Ce cours sur la vérité vous aidera à préparer l'épreuve de philosophie du bac, quelle que soit votre filière (L, ES, S). Au programme : le scepticisme, le doute radical de Descartes et l'expérience du cogito... Sujet possible : Peut-on atteindre une vérité certaine ?

  18. Conseils sur des corrigés de dissertations de philosophie Faut-il

    Corrigé. Faut-il toujours dire la vérité ? (ou : la vérité est-elle toujours un devoir ?) Faut-il : nécessité, devoir, exigence morale, valeur (on est contraint, on ne peut pas faire autrement ; ou bien on est obligé)

  19. PDF Corrigé du sujet : Peut-on dire « à chacun sa vérité » ? A chacun sa

    Problématisation à l'aide d'un avis différent sur le sujet, et d'une définition générale du concept de vérité ; reformulation, à l'aide de cette définition, et de l'opposition de deux réponses au sujet, de la question.

  20. La connaissance, raison, vérité, croyance, opinion, bac 2024

    René Descartes, biographie, citations, oeuvres principales, courant, système philosophique : Fiche auteur bac terminale 2020 et perspective bac 2021-Textes de référence sur le thème de la vérité en philosophie - lexique de définitions, la raison et le réel.

  21. PDF Corrigé du bac Philosophie 2024

    En résumé, le sujet interroge sur l'obligation ou la pertinence d'engager des actions intenses ou des luttes pour défendre ou découvrir la vérité. Il soulève des questions sur la moralité, la légitimité et les moyens appropriés pour poursuivre la vérité, ainsi que sur la nature de la vérité elle-même. Notions philosophiques abordées par ce sujet.

  22. Dissertations de philosophie, tous les sujets

    La vérité. A quoi reconnaît-on une fausse science ? A quoi sert l'esprit critique ? A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ? Avons-nous le devoir de chercher la vérité ? Chercher la vérité, est-ce prendre un risque ? Comment peut-on savoir que l'on dit vrai ? De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?

  23. La vérité

    La vérité fait partie des notions à connaître pour réussir l'épreuve de philosophie au Bac L. Après vous être entraîné sur l'exercice proposé, vérifiez vos réponses grâce à notre fiche de...

  24. Les sujets corrigés complets du bac philo 2024 voies générale ...

    Les sujets du bac de philo 2024 pour la voie générale en bref : Sujet de dissertation 1: La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?. Sujet de dissertation 2: L'État nous doit-il ...

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    Les sujets du bac de philo 2024 : l'Etat, la science, Simone Weil ou Platon au menu. Plus de 540 000 lycéens de voie générale et technologique planchent depuis 8 heures ce mardi 18 juin matin ...

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    Baccalauréat 2024. Orlane Edouard. Ce mardi 18 juin, les lycéens en classe de terminale générale et technologique ont eu le choix entre trois sujets: deux dissertations et un commentaire de ...